En toute vérité : Siméon Kéïta et ses complices sont-ils au-dessus de la loi ?

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Le coup d’Etat du 22 mars 2012 a prôné le changement, et nous en sommes bien servis par l’irruption de la violence en échange de la tranquillité et la stabilité qui caractérisaient ce pays. Depuis cette date, le Mali a sans aucun doute changé aussi bien au Nord qu’au Sud. Et le comble, c’est qu’au Nord aussi bien qu’au Sud, les tortionnaires bénéficient d’une étonnante impunité. A quand le réveil des autorités ?

Simeon Keita, syndicat Police

En effet, des assaillants violent la stabilité au Nord et des militaires troublent la tranquillité au Sud. Nous nous empressons tout de même de faire remarquer qu’il y a un début de réaction des autorités à travers les arrestations cette semaine des agresseurs du Président Dioncounda Traoré. Cependant, demeure une situation inquiétante que tout le monde semble oublier, ce sont certains policiers, supposés gardiens de la paix et chargés de la sécurité des populations et du maintien d’ordre, qui inaugurent et entretiennent impunément une nouvelle ère de violences à Bamako au vu et au su des plus hautes autorités. Ils sont regroupés au sein du syndicat de police dirigé par Siméon Kéïta et affilié à la CSTM (Confédération syndicale des Travailleurs du Mali) de Hamadoun Amion Guindo. Ils agissent comme s’ils étaient au-dessus de la loi, sinon jusqu’ici avec la bénédiction des autorités.
En tout cas on peut égrener un chapelet de violences à leur actif. Et chaque cas de violence participe des abus au rang de délits majeurs ou de crimes abominables au mépris des droits humains.
Que peut-on reprocher à Siméon et ses complices ?
Leur premier fait d’armes date du 1er mai 2011 (sous ATT) quand ils ont déclenché une violente bagarre générale lors du défilé sur le boulevard de l’indépendance devant toutes les institutions réunies. Avec l’impunité, le populisme et le laxisme que l’on connaît du régime d’Att, il faut reconnaître que les bagarreurs étaient à bon port.
Ensuite ce fut par deux fois qu’ils ont exercé la violence, pour saccager le domicile de Soumaïla Cissé la première fois et pour l’arrêter sauvagement la seconde fois, selon des témoignages.
Ce sont eux qui ont voulu attenter à la vie du Secrétaire général du Syndicat national de la Police en faisant le coup de feu dans son domicile. N’eut été sa riposte énergique, il aurait connu un funeste sort.
On nous rapporte que le même Siméon Kéïta, dès le lendemain du coup d’Etat du 22 mars, s’était auto promu au grade supérieur, provoquant l’ire de ses collègues et du Capitaine Sanogo qui le fit revenir sur terre.
Aussi, ils sont indexés pour le coup de feu sur le campus de Badalabougou, le bilan serait de 2 morts et 2 blessés graves.
L’appétit venant en mangeant, ils ont caillassé et incendié les bureaux de la Bourse du travail lors d’un meeting du FDR (Front pour la Démocratie et République).
Ce n’est pas tout, ils ont expulsé manu militari des bureaux le Directeur Général de la Police et ses collaborateurs et exiger leur limogeage par le Conseil des ministres. Ce qui fut fait il y a environ deux semaines.
Ce sont eux enfin qui auraient infiltré et animé la funeste marche du lundi 21 mai 2012 de la COPAM qui a débouché sur le saccage du Palais et la tentative d’assassinat du Président Dioncounda Traoré.
Si les autorités se donnaient la peine de voir clair dans ces dossiers respectifs, elles comprendraient que cet homme et ses acolytes sont à surveiller car vu leur palmarès de violence, ils semblent porter en eux les germes d’une guerre civile. Mieux vaut prévenir que guérir, dit l’adage.
Au moment où tous les corps habillés  font preuve d’une unité et d’un esprit de corps sans faille, la police est la seule qui se distingue par cette lutte à mort suicidaire entre policiers pour un leadership qui ne saurait tomber du ciel du 22 mars 2012. Rassembler, unir les policiers, les ramener à une vision plus déontologique de leur mission sera la seule voie de salut.

Mamadou DABO

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10 COMMENTAIRES

  1. cet policier n’est qu’un sale ignorant et aigri qui veut se faire voir… c’est lui même qui est allé arrêter la femme de Man une commissaire de surcroit de façon très très vulgaire alors qu’elle n’a rien fait. ces ba tards n’ont plus leur place ds notre police nationale!!! allah ka tougna dèmè…

  2. nul n’est au dessus de la loi .Charles taylors est en prison pour le restant de ses jours.Simeon payera pour tout ce qu’il a fait ne vous en faites pas.Chacun paye ses dettes.Les banbara disent don ka djan a sébalitè.
    Depuis l’indépendance à nos jours jamais la police n’a été autant sur la selette il a perverti la police.Tiécoro et kissima youssouf balla sylla sont loins …
    La honte s’abat sur lui et sa famille ce n’est que le début du commencement.

  3. Ce n’est que la triste réalité qu’il est entrain de dire. Ce Siméon Keita est à la base de tous les sales boulots, n’eut été un béret rouge du nom de Sylla qui était avec eux pour l’arrestation de Soumaila qui s’est farouchement interposé, il disait d’achever Soumaila Cissé devant même une personnalité étrangère. Ce Simeon se retrouve dans toutes les sales besognes. Tout ce que le journaliste a écrit est vrai, alors qu’il fasse beaucoup attention, dans ce pays on se connait tous.

  4. Je ne comprend plus les maliens moi ! quant les journalistes ne font rien on dit que c’est des paresses ! quant il font leurs boulot on est pas content.. Franchement il faut savoir ce qu’on veux alors…

  5. ça c’est une honte pour un jour d’accuser des gens de cette manière pour essayer de mettre à nu la faiblesse de de l’Etat malien. S’ils sont impliqués dans des actes répréhensibles la justice est là pour ce travail. Tu parle de guerre civile au Mali, je me demande si tu aime ta patrie. le Mali est djà accablé, n’en augmente pas SVP l’apprenti journaliste.

    • si la justice ne fait pas son travail les gens vont critiquer a cote et surtout je le souhaite pas ca pousse les gens a un reglement de compte

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