Républicaine au service de la patrie depuis sa création en 1961, l’Armée du Mali demeure et restera une fierté nationale. Elle le prouve une fois de plus sur le terrain malgré la trahison et l’affairisme dont elle a fait l’objet de la part d’une certaine hiérarchie, d’une formation qui laisse à désirer, d’un manque de moyens logistiques adéquats.
Pour la commémoration de cet anniversaire, le Président de la République par intérim Pr. Dioncounda Traoré a été clair en déclarant : «Le Mali est en guerre ! Le Mali est en guerre à son corps défendant. Le Mali est en guerre parce que des aventuriers de l’International islamiste nous l’imposent. Le Mali est en guerre parce que des djihadistes partisans d’une idéologie moyenâgeuse veulent soumettre notre Peuple. Le Mali est en guerre parce que le terrorisme et le crime organisé transnational veulent sanctuariser notre pays pour menacer la paix et la sécurité universelle et pour déstabiliser le monde libre.
Le Mali est en guerre parce que les Maliennes et les Maliens n’ont pas pour vocation de renoncer à la liberté, à la démocratie, à l’intégrité de leur territoire ni à la forme républicaine et laïque de leur pays. Le Mali est en guerre parce que le peuple malien est conscient de ses obligations sous régionales, régionales et internationales. Notre pays est donc en guerre ; une guerre qui sera sans doute coûteuse et épuisante. Mais nous ne faisons pas la guerre par plaisir ; nous la faisons par devoir et par nécessité. Le 11 janvier dernier, je le répétais dans mon adresse à la Nation : «La guerre n’est pas notre choix. Notre choix, c’est la paix, encore la paix et toujours la paix. Mais, si on nous impose la guerre, nous la ferons et nous porterons une riposte cinglante et massive à nos ennemis».
C’est ce que nous faisons, avec l’appui de nos amis, en particulier la France, qui a été prompte à réagir quand nos positions ont été attaquées par l’adversaire dans le secteur de Konna. Les troupes françaises se battent à nos côtés dans les airs et sur terre ; elles se battent à nos côtés pour la liberté, pour la démocratie et par solidarité pour notre peuple meurtri.»
Cette fête de notre Armée se passe sous les feux, les exactions. Crainte et respectée depuis des temps immémoriaux, l’Armée malienne commençait à perdre sa crédibilité. Mais depuis le début de cette guerre, elle prouve le contraire et elle gagne de plus en plus les esprits de ceux qui l’avaient enterrée vivante. Alors, il faut le dire cette Armée est notre fierté. Il reste à l’entretenir au mieux afin qu’elle reste républicaine et qu’elle joue pleinement son rôle de force de défense de l’intégrité du territoire national.
Boubacar DABO
Soyons fier des soldats maliens, qui ont fait ce qu’ils ont pu, avec l’équipement (ou le manque d’équipement) qui les entravait.
Nous avons des vaillants éléments au sein de notre armée et ils règleront dès que possible le compte des voyous de Kati qui passent toute la journée a consommé des stupéfiant (drogue, alcool etc.) et refusent d’aller défendre notre patrie.
cher journaliste qui se justifie se reproche quelque chose, qu’on soit fier ou pas de cette armée ne change rien à la réalité très amère une armée même pas capable de tenir une position une journée comme Konna alors qu’elle aurait dû tenir cette position des mois durant vu le temps passé sur place et le pire c’est que tout savait que la chute de Konna signifiait la chute du Mali entier et pourtant nos ennemis n’avaient ni blindés, ni forces aériennes, même les islamistes qui ont tout de suite été bombardés par les forces aériennes Françaises ont pu tenir une semaine,à nous de voir on peut délibérément occultet la réalité, mais comme la prise du nord, celle de Konna ou Diabali qui n’ont été que des jeux d’enfants pour les barbus c’est à dire en quelques heures , si on ne fait pas en toute objectivité et sans passion et de façon très humble notre autocritique, le passé risque pour nous d’être un éternel recommencement car ces forces étrangères partiront bien un jour .
Personne ne cassera les couilles de Sanogo!
Le bonhomme est un fin stratège qui a su ligoter le pouvoir qu’il contrôle à distance et de manière subtile. Dioncounda ne paut le destituer ou lui retirer nuls avantages ou prérogatives: il a mis hors d’état de nuisance les bérets rouges, il a installer dans la classe dirigeante cette terreur diffuse ( que renforce la démission forcée du PM), il grippe le fonctionnement de la transition par des actes commandités (société civile et vendus politiques exigeant la démission du président).
N’ayant pas réussi le coup d’Etat avant la descente des soldats français au Mali, il planifie une entrée légale à la présidence, positionnant ses proches dans les institutions et ourdissant de s’accaparer de la comission électorale. Si la guerre finit tôt, il a des lauriers pour avoir été « artisan de la réorganisation de l’armée » et il améliore le sort de la troupe par des indemnités. Il démissionnera ensuite et se présentera, auréolé, pour la présidence.
L´armée malienne sans le CNRDE, dont les membres ont refusés d´affronter l´ennemi. Ils doivent être maintenant entrain de se mordre les doigts.
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