Lors de la réunion de suivi et de soutien au Mali, organisée à Abidjan en Côte d’Ivoire la semaine dernière, les représentants de l’Union africaine, de la CEDEAO et de l’ONU, ont exigé la dissolution pure et simple du CNRDRE et le retour effectif des militaires dans les casernes. Au lendemain de cette prise de position de la communauté internationale, le gouvernement de Cheick Modibo Diarra, au lieu de s’assumer et d’aller dans ce sens, a annoncé, par la voix du ministre du ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Hammadoun Touré, la création d’une structure consultative où les putschistes auront toute leur place.
Le rôle et la place des militaires putschistes dans la transition semblent opposer la communauté internationale et le gouvernement malien. La première n’est pas tendre avec les putschistes de Kati.
Elle estime que ces militaires, qui ont interrompu brutalement le processus démocratique du Mali, ne doivent jouer aucun rôle dans la transition. Ils doivent laisser la place aux organes de transitions que sont le président de la République par intérim, le Premier ministre de ” pleins pouvoirs ” et son gouvernement et l’Assemblée nationale ont le mandat vient d’être prorogé pour toute la durée de la transition. Cette prise de position claire et limpide de toute la communauté internationale est un contrecoup à la médiation de la CEDEAO qui a donné une certaine légitimité au CNRDRE à travers les deux accords signes avec lui pour en faire un acteur de la transition. La stratégie du bâton et de la carotte de la CEDEAO n’a pas donné les résultats escomptés, les militaires qui se sentent “ incontournables ” dans la conduite de la transition, continuent de semer la zizanie dans son déroulement et dictent leur desiderata dans la conduite des affaires. Malgré ce comportement des militaires qui n’arrange guerre le gouvernement dans la gestion des affaires, Cheick Modibo Diarra veut encore continuer à menager le CNRDRE en l’injectant dans une nouvelle structure aux côtés des représentants d’autres composantes de la nation (société civile et partis politiques).
Le projet de loi relatif à cette structure, dont le nom n’a pas été dévoilé par le porte-parole du gouvernement ” sera examiné mardi prochain en Conseil des ministres extraordinaire et déposé devant le bureau de l’Assemblée nationale pour examen et adoption “, a-t-il martelé.
Celui-ci a précisé que cette nouvelle structure aura une mission consultative et pourra ” aider ” le gouvernement de transition à “ réussir ” sa mission. M. Touré a rappelé que la mission dudit gouvernement est essentiellement de ” reconquérir le nord ” et ” préparer ” un scrutin électoral propre avec un fichier électoral propre, consensuel et inattaquable. Le “machin” qui va être mis en place sera donc entre un gouvernement bis et une Assemblée nationale bis. En tout les cas, il n’aura rien de constitutionnel étant entendu que la loi fondamentale en vigueur n’a pas prévu un organe de cette nature. Avis à ceux qui s’indignaient que l’intérim du Pr Dioncounda Traoré a été prorogé à douze mois en violation flagrante et inacceptable de la Constitution. Mais redonnons la parole à Hammadoun Touré : “ La création de cette nouvelle structure, qui va absorber le CNRDRE, est conforme à l’accord-cadre. En fait, cela y est prévu “, a-t-il insisté.
Cette assertion est fondée sur “ une interprétation tendancieuse de l’accord -cadre ” signé entre le CNRDRE et la CEDEAO. Ce document, signé le 6 avril 2012, dans son chapitre II, article 6 relatif aux organes de la transition, stipule au paragraphe e que ” le rôle et la place des membres du CNRDRE pendant le processus de transition seront définis “.
Et l’article 7 prévoit l’adoption par l’Assemblée nationale d'” une loi portant création d’un Comité militaire de suivi de la réforme des forces de défense et de sécurité “. Le gouvernement n’a pas précisé sur lequel de ces deux points il s’appuie pour créer sa ” structure ” dont, en réalité, le pays n’a pas besoin en ce moment.
Youssouf CAMARA
Ce PM semble être venu pour perpétuer le coup d’état. S’il ne peut pas s’attéler au travail pour lequel il a été choisi en s’affranchissant du CENDRE à savoir reconquerir le nord et organiser des élection, il est loisible pour lui de démissionner. Décevant ce monsieur, et dire qu’il voulait être président de la république, quelle honte.
NOUS N’AVONS RIEN A FAIRE D’UNE ASSEMBLÉE NATIONALE BIS
ON NE VEUT PAS UNE FONTE MAIS UNE VOLATILISATION UNE VAPORISATION PURE ET SIMPLE DU CNRDRE,JE CROIS QUE VOUS COMPRENEZ BIEN FRANCAIS MR LE 1ER MINISTRE.
Voilà des gens venus pour libérer le Nord devant le gouvernement incompétent de ATT!
Mr le plané trerre avez vous vraiment compris l’attente des maliens afin d’évaluer le poids et la mésure de votre mission.Ici c’est pas le pas fan du de la naza mais intéret et l’avenir du Mali.Je souhaite que vous vous réssaissez a temps pour le bonheur et le bien de ce pays.Le Mali est dans un ensemble et dans une globalisation a ce titre il nous ait imposer une coopération avec tout les pays,organisations et institutions sous-régionaux,régionaux et internationaux. 8)
Nous n’avons besoin d’aucune structure. je suis sur que l’assemblee ne va jamais accepter cela avec lADEMA et l’URD aux commandes. Encore une autre perte de temps. Pourquoi ne pas simplement dissoudre ce mostre de CNMERDE?
Le gouvernement n’est pas mieux que le CNRDR+E: tous des tocards. Ansar Dine, Aqmi et leur “dominions de MNLA” doivent bien se marrer.
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