EMP : Plus de compétences, plus d’audience, plus de stagiaires

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Pour l’exercice budgétaire 2012, l’Ecole de maintien de la paix Alioune Blondin Bèye prévoit un programme de 56 activités de formation.

La 10ème session ordinaire du conseil d’administration de l’Ecole de maintien de la paix (EMP) Alioune Blondin Bèye, s’est tenue jeudi dans la salle de conférence de l’établissement à Hamdallaye ACI 2000. Les travaux étaient présidés par Natiè Pléa le ministre de la Défense et des Anciens combattants, président du conseil d’administration. Ils se sont déroulés en présence du général Souleymane Y. Sidibé, directeur général de l’EMP et de l’ensemble des administrateurs. La session était placée sous le signe de la poursuite des efforts d’une école résolument engagée dans le cadre du renforcement des capacités des pays africains en matière de soutien de la paix, a indiqué le général Souleymane Sidibé. Créée dans l’optique de la formation des cadres pour le maintien de la paix de la zone de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’EMP Alioune Blondin Bèye rayonne sur toute l’Afrique. Elle a ainsi formé en 2011, des stagiaires africains de 43 nationalités.

Au cours de l’exercice qui s’achève pour un programme couvrant 34 activités de formation, l’école a formé 1063 stagiaires, soit un taux de 60% des militaires, 23% de policiers et 17% de civils, a indiqué le directeur général. Durant la session, les participants se sont attelés à l’examen et à l’adoption du procès verbal de la session précédente, à l’examen du rapport d’activités 2011, avant d’adopter un budget programmes pour l’exercice 2012. Pour cet exercice budgétaire à venir, l’Ecole de maintien de la paix Alioune Blondin Bèye prévoit un programme de 56 activités de formation. Elle devrait ainsi former1400 stagiaires au maintien de la paix et effectuer 12 stages à l’extérieur. L’établissement prévoit également l’amélioration de ses capacités d’accueil, par la création d’infrastructures. L’ensemble de ces prévisions nécessite une augmentation de 24% du budget par rapport à 2011, a indiqué le général Souleymane Sidibé. Natié Pléa a noté que l’Ecole de maintien de la paix poursuit normalement son programme d’instruction. En abritant également les activités d’autres partenaires, l’institution élargit son cercle d’audience et devient une destination incontournable sur l’échiquier des centres de référence en matière de soutien de la paix, a-t-il noté.

L’examen des différents points inscrits à l’ordre du jour de la session ont permis de passer en revue les activités de l’école, de mieux appréhender les difficultés et de définir de nouvelles tâches pour la direction de l’établissement, a énuméré le président du conseil d’administration. Pour l’exercice 2012, l’Ecole de maintien de la paix s’attèlera à l’élaboration d’un plan stratégique à plus long terme, qui couvrira une période d’au moins trois à cinq ans. Ce plan devrait lui permettre, selon Natié Pléa, d’assurer une meilleure maîtrise de ses projets et leurs financements.

A la suite du retrait de certains contributeurs du conseil d’administration de l’EMP, la nécessité de trouver d’autres partenaires financiers s’impose, a souligné Natié Pléa. Le ministre de la Défense et des Anciens Combattants a jugé que la désignation des responsables de l’Ecole de maintien de la paix Alioune Blondin Bèye à la présidence de l’Association africaine des formateurs au soutien de la paix (APSTA) lors de l’assemblée générale de l’organisation continentale, qui s’est tenue du 23 au 28 novembre dernier au Caire, est une récompense du mérite et des efforts du personnel de l’école au service de la paix. Natié Pléa a exhorté les responsables de l’établissement à porter haut le flambeau des centres africains de la paix à la conférence de l’AIPTC (International association of peacekeeping training centers) qui se tient du 14 au 20 novembre en Pennsylvanie aux Etats-Unis d’Amérique.

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