Ce sont deux communiqués fort détaillés, au contenu clair et limpide, que le Gouvernement de Transition du Mali et le Collège des Chefs d’Etats de AES ont publié en début de soirée dernière. Tous deux évoquent le même sujet : une seule agression et d’un seul agresseur.
L’agression est venue du Gouvernement algérien qui a abattu un drone des FAMa, dans la nuit du 31 mars au 1er avril 2025, sous le prétexte qu’il a agressé l’espace aérien algérien alors même que le Gouvernement du Mali s’est donné le temps et l’expertise pour conclure que l’agression de son aéronef s’est déroulée sur son propre territoire, par le tir d’un projectile venu du territoire algérien.
Le grand voisin agresseur saisi par nos autorités pour étayer sa version est resté silencieux, selon le premier communiqué lu sur le plateau de l’ORTM, par le ministre chargé de la sécurité, le Général de division, Daoud Aly Mohammedine au nom du Premier Ministre, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, porte-parole du Gouvernement, le Général de division Abdoulaye Maïga. Un silence coupable pour un gouvernement qui veut gouverner l’Afrique et un acteur étatique qui ne veut que «la paix pour son voisin malien avec 90% de solutions » qu’il détiendrait au dire de son Chef de l’état lui-même.
L’on comprend alors que le voisin Algérien a feint dans cet incident d’ignorer la marche de l’histoire. Le Mali est dans une Confédération avec deux autres grands états voisins et du continent qu’aucun état en Afrique et au monde ne saurait ignorer. La Confédération AES est une réalité intangible à laquelle il faudrait se faire. Qui agresse le Mali, agresse le Niger, le Burkina Faso et donc la Confédération AES.
C’est cela que le deuxième communiqué lu par le ministre Abdoulaye Diop a voulu marteler. Quand un voisin des trois Etats confédérés ignore que depuis le 22 décembre 2024, l’espace confédéral est devenu un théâtre unique d’opérations militaires, c’est qu’il se met le doigt dans l’œil ou se tire une balle dans le pied. Et à partir de là, c’est la prime à la perfidie et à la promotion du terrorisme, de l’entendement du Collège des Chefs d’état et son président en exercice, Général d’armée Assimi Goita.
Les deux communiqués n’ont pas manqué de rappeler au régime algérien les relations historiques et fraternelles entre les Peuples de la Confédération AES et le Peuple algérien. Au Mali, nous ne rappellerons jamais assez le prix du sang que le Peuple malien a consenti pour tendre la main, l’épaule et le cœur en vue de se libérer du joug colonial barbare.
Cet élan des pères de l’indépendance est resté dans le sang des générations suivantes et celles d’aujourd’hui, et que le régime algérien actuel agresse contre toutes les règles du bon voisinage, de la fraternité et des idéaux du panafricanisme pour lesquels Modibo Keita a soutenu Ahmed Ben Bella, Abdelatif Bouteflika et les héros du FLN historique. Au Mali nous avons la mémoire, et nous savons les liens historiques, géographiques et sociaux entre les peuples malien et algérien.
Bien avant les phases actuelles de la lutte contre le terrorisme, le Mali et l’Algérie, avec d’autres états avaient essayé d’anticiper en mettant en place des cadres de travail et de collaboration comme le Comité d’état-major conjoint (Cemoc) et avant le G5 Sahel. Conséquence de l’agissement algérien : le Mali se retire du Cemoc.
La convocation de l’ambassadeur algérien par le Gouvernement de Transition du Mali et le rappel des ambassadeurs des états membres de l’AES en Algérie annoncé par le Collège des chefs d’état sont des signaux diplomatiques que le partenaire algérien devra capter. Il ne lui est rien demandé que d’adopter une posture constructive et de contribuer enfin à la promotion de la paix et de la sécurité dans notre région. Dont il fait partie. Dans l’AES, nous avons de la mémoire fraternelle et africaine pour vivre ensemble en africain. C’est nécessaire, c’est possible. Il faut tous y travailler.
Alassane Souleymane
A un moment, si tu crois que tout le monde est sale, il faut peut être te remettre en question et te demander si ce n’est pas toi la sale merde aux yeux de tout le monde. Petit sans-couille de merde derrière ton clavier tu te pisserais dessus si tu te trouvais un jour face à Macron. Tu fais honte a notre pays avec tes propos. C’est a cause des “negros” comme toi que les blancs sont racistes. A chaque commentaire que tu laisses tu te rediculises et tire ton propre pays vers le bas. Tu aimes ton pays? Alors tu n’as plus qu’une chose à faire : Fermer ta gueule. Tu sais ce que je réponds aux blancs quand ils me posent des questions sur les gens comme toi? Je leur répond, il ne faut pas les écouter, ce sont des illettrés.
A un moment, si tu crois que tout le monde est sale, il faut peut être te remettre en question et te demander si ce n’est pas toi la sale merde aux yeux de tout le monde. Petit sans-couille de merde derrière ton clavier tu te pisserais dessus si tu te trouvais un jour face à Macron. Tu le sais , et maintenant tout le monde le sait. Tu fais honte a notre pays avec tes propos. C’est a cause des “negros” comme toi que les blancs sont racistes. A chaque commentaire que tu laisses tu te rediculises et tire ton propre pays vers le bas. Tu aimes ton pays? Alors tu n’as plus qu’une chose à faire : Fermer ta gueule. Tu sais ce que je réponds aux blancs quand ils me posent des questions sur les gens comme toi? Je leur répond, il ne faut pas les écouter, ce sont des illettrés.
Lire le communiqué du ministère des Affaires étrangères suite aux accusations du Mali:
Le gouvernement algérien a pris connaissance, avec un sentiment de grande consternation, du communiqué du gouvernement malien de la transition, ainsi que de celui émanant du collège des Chefs d’Etat de la Confédération des Etats du Sahel.
Par son communiqué, le gouvernement de la transition au Mali porte de graves accusations contre l’Algérie.
En dépit de leur gravité, toutes ces allégations mensongères ne dissimulent que très imparfaitement la recherche d’exutoires et de dérivatifs à l’échec manifeste de ce qui demeure un projet putschiste qui a enfermé le Mali dans une spirale de l’insécurité, de l’instabilité, de la désolation et du dénuement.
L’Algérie rejette avec force cette tentation présente dans toutes les attitudes malveillantes et systématiquement infondées par lesquelles la junte des putschistes qui sévissent au Mali tente vainement de faire de notre pays un bouc émissaire aux revers et aux déboires dont le peuple malien paye le prix le plus lourd.
L’échec de cette clique inconstitutionnelle est patent à tous les niveaux, politique, économique et sécuritaire. Les seuls succès dont cette même clique peut se prévaloir sont ceux de la satisfaction d’ambitions personnelles au prix du sacrifice de ceux du Mali, de l’assurance de sa survie au détriment de la protection du Mali et de la prédation des maigres ressources de ce pays frère aux dépens de son développement.
La collusion que le gouvernement malien établit avec une extrême légèreté entre l’Algérie et le terrorisme manque tellement de sérieux qu’il serait superflu de lui prêter attention ou d’y répondre.
En effet, la crédibilité, l’engagement et la détermination de l’Algérie dans la lutte contre le terrorisme n’ont besoin ni d’être justifiés, ni d’être établis. Par contre, la première menace et la plus déterminante sans doute qui pèse sur le Mali aujourd’hui réside dans l’incapacité des putschistes à assumer la lutte anti-terroriste réelle et effective, au point d’en confier la gestion au mercenariat dont l’Afrique a tellement pâti dans son histoire récente.
La destruction par les forces algériennes de Défense Aérienne du Territoire d’un drone malien a fait immédiatement l’objet d’un communiqué officiel du Ministère de la Défense Nationale. Le gouvernement algérien maintient les termes de ce communiqué et tient à ajouter ce qui suit :
Premièrement, toutes les données se rapportant à cet incident sont disponibles dans la banque de données du ministère algérien de la Défense nationale, en particulier les images radar qui établissent clairement la violation de l’espace aérien de l’Algérie.
Deuxièmement, il ne s’agit pas de la première violation par un drone malien de l’espace aérien de l’Algérie, mais bien de la troisième en l’espace de seulement quelques mois. Les deux premières violations sont intervenues respectivement le 27 août 2024 et le 29 décembre 2024. Toutes les données se rapportant à ces violations sont disponibles dans la banque de données du ministère de la Défense nationale.
Troisièmement, s’agissant de l’incident intervenu dans la nuit du 31 mars au 01 avril 2025, toutes les données disponibles dans la banque de données du ministère algérien de la Défense nationale, y compris les images radar, établissent qu’il y a eu violation de l’espace aérien de l’Algérie à minuit huit minutes sur une distance de 1,6 km. Le drone en question a, dans un premier temps, violé l’espace aérien national, il s’est ensuite éloigné, avant d’y retourner en prenant une trajectoire offensive.
Quatrièmement, l’entrée du drone malien dans l’espace aérien algérien, son éloignement, puis son retour offensif sur zone ont entrainé sa qualification de manœuvres d’hostilité caractérisée. Suite à cette qualification, le commandement des Forces de Défense Aérienne de l’Algérie a ordonné sa destruction.
Le gouvernement algérien regrette, par ailleurs, profondément l’alignement inconsidéré du Niger et du Burkina Faso sur les thèses fallacieuses présentées par le Mali.
Il regrette, également, le langage outrancier et injustifié tenu à l’égard de l’Algérie, un langage qu’il condamne et rejette avec une extrême fermeté.
Le gouvernement algérien regrette, également, d’avoir à appliquer la réciprocité et à procéder au rappel, pour consultation, de ses Ambassadeurs au Mali et au Niger et à différer la prise de fonction de son nouvel Ambassadeur au Burkina Faso.
Il ne faudrait pas donner raison à Emmanuel Macron, qui disait :
« Ils ont oublié de nous dire merci », avant d’ajouter que « l’ingratitude, heureusement, n’est pas une maladie transmissible à l’homme. »
Ce que l’Algérie a fait pour le Sahel:
L’Algérie et le Sahel : engagement pour la paix, la stabilité et la souveraineté régionale
Une diplomatie de paix : le cas du MaliAccord pour la paix et la réconciliation au Mali (2015)
Médiation dirigée par l’Algérie entre le gouvernement malien et les groupes armés du nord.
Accord signé à Alger sous l’égide de la communauté internationale.
Objectif : préserver l’unité du Mali tout en favorisant la réintégration des régions du Nord.
Suivi constant par le Comité de Suivi de l’Accord (CSA)
L’Algérie préside le CSA depuis sa création.
Accueil régulier de sessions de dialogue inter-maliens à Alger.
2. Coopération sécuritaire et lutte antiterroriste
Création du CEMOC (2010)
Comité d’État-Major Opérationnel Conjoint basé à Tamanrasset.
Membres : Algérie, Mali, Mauritanie, Niger.
Objectif : coordination sécuritaire régionale, partage de renseignement, surveillance des frontières.
Formation et appui militaire
Formation d’officiers sahéliens dans les écoles militaires algériennes.
Appui logistique et technique sans intervention directe.
3. Respect de la souveraineté et des solutions africaines
– Refus des interventions militaires étrangères jugées déstabilisantes.
– Défense d’une approche africaine des crises africaines, sous l’égide de l’UA.
– Soutien au renforcement des armées nationales plutôt qu’à des forces extérieures.
4. Aide humanitaire et solidarité active
Accueil des réfugiés maliens
Accueil de milliers de réfugiés, notamment touaregs, dans le sud algérien.
Accès aux soins, à l’eau, à l’éducation et à l’aide alimentaire.
Aide humanitaire transfrontalière
Envois de vivres, médicaments et tentes à Gao, Kidal, Tombouctou.
Mobilisation du Croissant-Rouge algérien et de la protection civile.
5. Coopération économique et développement
Projets de routes transsahariennes reliant l’Algérie au nord du Mali.
Discussions autour de lignes électriques frontalières et d’infrastructures communes.
Vision d’un corridor économique sahélo-maghrébin.
En résumé : l’action algérienne repose sur trois piliers
Dialogues inter-maliens
Sécurité partagée CEMOC, échanges de renseignements, formation militaire
Solidarité concrète Accueil de réfugiés, aide humanitaire, coopération économique
Conclusion:
L’Algérie réaffirme son attachement indéfectible à la paix et à la stabilité du Mali et de la région sahélienne. Son action est constante, discrète mais résolue.
Dans un contexte de tensions et de remises en cause, elle appelle à un retour au dialogue, au respect mutuel et à la construction d’un avenir commun sahélo-maghrébin.
Tebboune un tres sale Arabe de salon pour Paris qui nous a dit que Macron est son unique repere car son QI est inferieur a celui d’une punaise de Marseille!
Petit sans couille derrière ton clavier, tu te pisserais dessus si tu te retrouvais face à Macron. Je suis presque sûr que tu es couché la bas en France et que tu profites bien d’un système que tu vomis. Grosse merde que tu es, c’est a cause des gens comme toi que les blancs sont racistes. Tu fais honte à notre continent.
Petit sans couille de merde derrière ton clavier, tu te pisserais dessus si tu te retrouvais face à Macron. Je suis presque sûr que tu es couché la bas en France et que tu profites bien d’un système que tu vomis. Grosse merde que tu es, c’est a cause des gens comme toi que les blancs sont racistes. Tu fais honte à notre continent.