La nouvelle s’est propagée lundi comme une traînée de poudre, causant, à juste raison, beaucoup d’émotion dans le pays : la mort de cinq élèves de l’Ecole militaire interarmes (EMIA) à Koulikoro.
Dans un communiqué dont une copie a été déposée à notre rédaction, hier, le ministre de la Défense et des Anciens combattants formule « le regret d’informer les populations, qu’au cours d’un exercice militaire dans la zone d’entrainement de Tientienbougou, à l’est de la ville de Koulikoro, cinq élèves de l’Ecole militaire interarmes (EMIA) ont perdu la vie ». Le communiqué précise que des enquêtes sont en cours pour déterminer les circonstances réelles de ce drame. « En cette douloureuse occasion, le ministre de la Défense et des Anciens combattants présente au nom du président de la République, chef suprême des armées les condoléances les plus attristées aux familles endeuillées », conclut le texte. Les enquêtes diligentées diront si les rumeurs faisant état de « bahutage » sont ou non dénuées de fondement. Le « bahutage » est une tradition dérivée du bizutage mais en nettement plus dangereux comme on avait pu le découvrir dans, au moins, un incident passé. Les 5 jeune gens qui ont perdu la vie sont des élèves de 1ere année : Sékou Aw, Cheick Oumar Bouaré, Sidiki Tangara, Thierno Seydou Keita et la Sénégalaise Fatou Seck Gning. Les services habilités s’activent pour élucider les circonstances exactes du drame qui a suscité une grande consternation dans le pays.
mercredi 5 octobre 2011