Comme à son habitude, le procureur général près la Cour d’appel de Bamako, Daniel Tessougué a tenu à dire la vérité et toute la vérité dans le dossier des Bérets rouges en assurant surtout la lois sera respectée même s’il s’agit de l’ex-chef de la Junte, Amadou Aya Sanogo dont la mise à disposition a été demandée mardi dernier par le ministère de la Justice au ministère de la Défense. Il est catégorique : « avec le mandat d’amener, Sanogo va obtempérer et c’est tout. Y compris tous les militaires concernés par cette affaire », a-t-il assuré à nos confrères de l’Essor.
Par ailleurs, le procureur général a expliqué la procédure judiciaire à observer pour certaines personnalités compte tenu de la spécificité de leur fonction. C’est le cas des magistrats, des députés, des militaires. « Lorsqu’un militaire est impliqué dans une affaire judiciaire, on ne le convoque pas comme n’importe qui. On fait la demande de mise à disposition et une fois que l’intéressé est mis à disposition de la justice, il devient en ce moment une personne ordinaire. La justice en fera ce qu’elle veut », a-t-il expliqué.
La convocation du général Amadou Aya Sanogo, l’auteur du coup d’état du 22 mars 2012, par la justice dans le cadre d’une enquête sur les exécutions et les disparitions survenues lors des affrontements entre « bérets rouges » et « bérets verts ».
La demande de mises à disposition du capitaine Sanogo transmise mardi au ministre de la Défense
« C’est seulement, mardi dernier, qu’il y a eu quelques demandes de mise à disposition faites par le ministère de la Justice. Et à travers ces demandes, le ministère de la Défense va mettre à disposition de la justice tous les militaires concernés. Amadou Aya Sanogo fait partie de ce lot », tient à préciser Daniel Tessougué pour mettre fin aux supputations au sujet de la convocation du chef de l’ex-junte.
En effet, devant la presse, le procureur général est revenu sur les rumeurs publiées dans la presse en précisant qu’il n’y avait de mandat d’amener contre le général Amadou Aya Sanogo avant la date du mardi 5 novembre 2013. « Je n’ai vu aucun ordre de mise à disposition concernant Sanogo au moment où on parlait de mandat d’amener par ci par là. Les ordres de mise à disposition qui sont passés avant le mardi 5 novembre 2013 ont concerné quelques militaires. Ceux-ci ont été ensuite placés sous mandat de dépôt. Ce qui n’est pas extraordinaire car on a vu plusieurs cas au Mali avec l’arrestation des colonels pour abus de confiance ou d’escroquerie», a-t-il dit.
Rassemblés par A Diakité
TESSSOUGUE si tu es puissant à travers ça ont vas voir il faut arrêter SANOGO et le juger sinon tu n’es pas un homme au lieu de juger les gens les innocents tu es en face d’un problème il faut régler.
Coulibaly
Sanogo est un garçon qui a de la “baraka” tout simplement contrairement à vous ses détracteurs!Malgré vos acharnements féroces sur sa personne, vos critiques infondées et insencées; vos méchancétés souvent gratuites à son égard, le monsieur continue à avancer dans la vie….tel un envoyé de Dieu.A votre place j’abandonnerai ou je changerai de tactique. 😉
Disparitions forcées, tortures, exécutions extrajudiciaires et détentions illégales : Le capitaine Sanogo épinglé par Amnesty International
Liste de détenus béret rouge portés disparus dans la nuit du 2 au 3 mai.
A rappeler qu’ils ont été extraits de leur cellule vers 2 heures du matin. Depuis lors, il n’ya plus aucune nouvelle d’eux. Ils sont:
Adama Bagayoko,
Youssouf Bamba,
Aboubacar Kola Cissé,
Brehima Coulibaly,
Mamadou Dembélé,
Bouillé Diallo,
Ba Mory Diarra,
Samba Diarra,
Youba Diarra,
Baba Lamine Doumbia,
Baba Lamine Kalouchi,
Mama dite Bakoroba Kane,
Abdoul Karim Kéita,
Kabine Kéita,
Aliou Bongana Maiga,
Ibrim Maiga,
Bourama Niaré,
Aboubacar Poudiougou,
Pakole Sagara,
Yeba Traoré,
Boubacar Kola Coulibaly,
Malamine Diarra,
Massa Sogoba,
Guimba Coulibaly.
Personnes n’ont plus été revues de cette date à nos jours ni par leurs compagnons d’arme ni par leurs parents. La seule et grande interrogation qui se pose est de savoir aujourd’hui s’ils sont encore en vie?
SANOGO a fait le coup d’état, ce crime indescriptible.
SANOGO a pillé le jour du coup d’état le palais présidentiel et tous les ministères du Mali.
SANOGO a pillé la majeure partie des Directions Nationales du Mali.
SANOGO a domicilié les fonds du Trésor à Kati.
SANOGO a terrorisé les Directeurs Nationaux, les commerçants pour qu’ils mettent la main à la poche.
SANOGO a humilié le premier ministre Cheick Modibo DIARRA.
SANOGO a empêché les présidents des pays de la CEDEAO d’atterrir à BAMAKO.
SANOGO ne voulait pas de sauveurs pour le Mali (forces internationales).
SANOGO a enlevé les bérets rouges malades dans les hôpitaux et jusque là portés disparut.
SANOGO a ordonné la fosse commune derrière Kati.
SANOGO a voulu anéantir le corps d’élite « les bérets rouges ».
SANOGO est le commanditaire des escadrons de la mort au camp de KATI.
SANOGO a bafoué la hiérarchie dans l’armée.
SANOGO a un salaire contesté dans ce pays.
SANOGO refuse d’aller ce battre au nord.
SANOGO a envoyé les badauds (COPAM, MP 22, YEREWOLOTON) battre le président de la République.
SANOGO a donnée l’ordre aux forces de sécurités de ne pas intervenir le jour de l’agression du Président.
SANOGO a terrorisé les journalistes.
SANOGO a fait fuir les investisseurs étrangers (Américains-Chinois-Français-……).
Amadou Haya Sanogo est passé de capitaine à général de corps d’armée, sans jamais avoir été commandant, lieutenant-colonel, colonel, colonel-major, général de brigade et général de division.
Corinne Dufka, chargée de l’Afrique de l’Ouest à Human Rights Watch (HRW) a qualifié cette promotion du capitaine Sanogo de « honteuse » dans un message à l’AFP.
Elle a estimé qu’au lieu d’être « récompensé », il devrait faire l’objet d’une enquête « pour son implication présumée dans des actes de torture et des disparitions forcées » ayant eu lieu après une tentative de contre coup d’Etat menée fin avril par des militaires restés fidèles au président renversé ATT.
HRW avait affirmé en juillet 2012 qu’au moins vingt soldats fidèles à ATT avaient disparu et que « des actes de torture et autres exactions » avaient été commises par les hommes de Sanogo « à l’encontre de dizaines d’autres soldats ».
En avril 2012, une foule de partisans du capitaine Sanogo avaient en outre sauvagement attaqué Dioncounda Traoré dans son bureau présidentiel à Koulouba, sur les hauteurs de Bamako.
M. Traoré, sous le régime duquel Sanogo vient d’être promu, avait été se faire soigner en France où il était resté en convalescence avant son retour à Bamako en juillet 2012.
Le futur président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, cacique de la vie politique de 68 ans et homme à poigne, avait affirmé quelques semaines avant son élection que Sanogo n’était « pas un épouvantail », ajoutant: « Dans mon bateau, il n’y aura pas deux capitaines ».
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