Dossier Sanogo et compagnons : Le Collectif des avocats souhaite une distribution équitable de la justice

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La fosse commune des bérets rouges

Samedi 19 décembre 2015, s’est tenue dans les locaux de la radio Kayira la conférence de presse du Collectifs des avocats du général Amadou Haya Sanogo et compagnons. Cette conférence de presse, organisée à l’intention de la presse, a mobilisé des centaines d’intellectuels, d’ouvriers, de paysans, de scolaires venus de tous les horizons du Mali et de pays voisins et européens. Sortis massivement, les citoyens et amis du Mali voulaient savoir de sources autorisées, où en est le dossier des militaires détenus à présent sans jugement en rapport avec l’affaire dite des bérets rouges et verts.

La conférence de presse a été animée par d’éminents avocats qui ne sont plus à présenter au Mali parce que connus comme les avocats des causes justes et le droit équitable. Il s’agit entre autres de Me Tiéssolo Konaré et de Me Mariam Diawara. Elle avait deux objectifs essentiels à savoir : donner la bonne information à la presse nationale et internationale dans l’affaire des bérets rouges et bérets verts, affaire qui fait suite aux tragiques événements du 30 avril 2012 et exiger la meilleure distribution de la justice dans notre pays. Cela à l’avantage d’arrêter ce précédent dangereux dans ce pays : détention abusive et illégale de citoyens maliens.

A la table de la conférence, on notait la présence de l’honorable député Dr Oumar Mariko, avocat des sans-voix, des démunis de notre pays. Comme pour dire que c’est avant tout leur affaire, les femmes des détenus, regroupés au sein d’un collectif, ont-elles aussi massivement fait le déplacement avec à leurs côtés les enfants, frères et amis des soldats détenus pendant pratiquement deux ans sans jugement aucun et dans l’illégalité la plus totale.

Dans sa note liminaire, Me Tiéssolo Konaré a commencé par un rappel  de l’histoire récente du Mali notamment le processus de l’éviction du pouvoir du président de l’époque Amadou Toumani Touré et les tentatives manquées de commandos parachutistes de la ramener aux affaires ou tout au moins ses anciens compagnons. C’est ainsi qu’il a débuté ses propos par un rappel sommaire des conditions socioéconomiques, politiques et sécuritaires dans lesquelles ATT a plongé notre pays.

Entre autres, Me Konaré a fait allusion aux conditions drastiques de vie dont nos soldats, à l’image de tout notre peuple, étaient victimes. Notamment, le conférencier a expliqué que dans le septentrion malien, nos soldats ne disposaient d’aucun matériel militaire ni de munitions pouvant leur permettre d’accomplir avec honneur et dévouement la mission qui est la leur : la défense de l’intégrité territoriale du Mali et de la libre circulation des personnes et des biens au quatre coins du Mali.

Ainsi, les troupes de Kati ont décidé de marcher vers Koulouba pour dire de vive voix à ATT leur profond malaise. Ces soldats mutins ont été rencontrés entre Kati et Koulouba par le colonel Abdine Guindo, le chef des bérets rouges de la garde présidentielle. Il leur a dit de l’attendre pour lui permettre de voir ATT en vue de recevoir la délégation des mutins de Kati. C’est au moment où ils attendaient d’être reçus par ATT qu’ils se sot vus attaquer par les éléments du colonel Guindo. Là, six (06) bérets verts auraient été tués (chose dont on ne parle pas). Malgré sa puissance de feu, le corps des commandos parachutismes a cédé.

Face à la détermination du capitaine Amadou Haya Sanogo et ses hommes, ATT a choisi de prendre la tangente en sa qualité de général fuyard. C’était le 22 mars 2012. C’est ainsi que les hommes de Kati sont venus à bout de toutes les résistances des parachutismes à Bamako avant le matin du 23 mars 2012. Leur défaite fut absolument humiliante d’où l’aventure de vengeance que les commandos ont tenté le 30 avril 2012.

Dans sa note liminaire, Me Konaré a dit : «Blessé dans leur orgueil en tant que corps d’élite, s’estimant mieux formés, donc plus forts que les éléments des autres corps de l’armée, les commandos parachutistes décident de se venger.

Le 30 avril 2012, sous la direction du colonel Abdine Gundo, ils passèrent à l’action préméditée avec pour objectifs précis de prendre l’aéroport avant le 1er mai 2012 à 6 heures, assainir les lieux pour permettre l’atterrissage aux avions contenant des mercenaires en provenance d’Abidjan (RCI) destinés à les renforcer et de prendre l’ORTM en éliminant systématiquement tous les gardes rencontrés à ce niveau. Prendre Kati et éliminer le capitaine Amadou Aya Sanogo, ex-président du CNRDRE et d’y rétablir leur ordre»

Le Collectif des avocats du général Sanogo et compagnons s’est saisi de l’occasion de la conférence de presse massivement suivie pour rappeler à l’opinion nationale et internationale que cette agression a fait des victimes tant civiles que militaires et paramilitaires.

Par la voix de Me Tiéssolo Konaré, le Collectif a dit qu’il s’offusque de la tentative des pouvoirs politiques de la transition et du régime du président IBK d’occulter les actes criminels posés par les bérets rouges avec le soutien matériel et moral de certains hommes politiques du Mali.

Me Tiéssolo porta ensuite à la connaissance de la presse et de l’opinion nationale et internationale que c’est sur un fond de rumeur qu’une instruction est ouverte contre le général Amadou Haya Sanogo  et autres. C’était le 24 octobre 2013. C’est au regard de la gestion calamiteuse des procédures par les juges que le Collectif a adressé, selon Me Konaré, une lettre ouverte au président de la République IBK. L’objectif de cette lettre s’est d’attirer l’attention du président sur cette assertion que «Nul n’est au-dessus de la loi au Mali» n’est qu’un slogan et non une vérité établie surtout dans le domaine judiciaire.

Ainsi, le constat est amer : c’est l’arbitraire qui a pris le pas sur l’esprit de justice et d’équité, source de frustration de bien de nos citoyens. Pour Me Tiéssolo, c’est tout simplement parce que la machine judiciaire au Mali est grippée par le népotisme, le clientélisme et l’influence de certains politiciens maliens. La preuve (parmi tant d’autres) c’est que le dossier ouvert depuis 2012 n’est pas encore bouclé.

La note liminaire du Collectif des avocats de la défense de Sanogo et compagnons atteste que des inculpés (bérets rouges) mis en liberté avant le jugement sont déployés dans des services étatiques et pendant ce temps d’autres croupissent encore en prison (bérets verts). C’est le cas du caporal Seyba Lamine Sangaré (28 février 2014), du maréchal des logis Ali Mahamane Touré, du caporal Hamedi Sissoko (24 juin 2014).

Pour la défense des détenus, un béret rouge n’est pas plus Malien qu’un béret vert. En conséquence, l’on ne peut se tailler le luxe de continuer à occulter les victimes des agressions des bérets rouges du 30 avril contre les bérets verts.

C’est après cette note liminaire que l’assistance a écouté attentivement la déclaration du Collectif des femmes des militaires détenus. Les journalismes ont ensuite eu droit à poser des questions aux conférenciers.

Me Mariam Diawara, avocate à la cour, a fait remarquer que le dossier de Sanogo et compagnons est politique. Aussi, a-t-elle dit, très probablement les 21 corps de bérets rouges qui ont été déposés à la morgue de l’hôpital Gabriel Touré, ont été enlevés et transportés à Diago. Me Tiéssolo Konaré reviendra à la charge pour dire que pendant que les bérets rouges recevaient leur salaire même en prison (aujourd’hui, ils sont tous libérés), les bérets verts ont vu le leur couper. Il faut dire le droit ! C’est une exigence de justice !

De l’indépendance de la justice, Me Konaré dira que le poste de procureur est un poste administratif et donc politique et ne saurait être indépendant, et d’ajouter que ceux qui ont demandé l’embargo contre ceux sont eux aujourd’hui des conseillers. L’affaire bérets rouges- bérets verts doit, selon toute vraisemblance, être traitée par des tribunaux militaires. Mais les agresseurs que furent les bérets rouges ne peuvent bien entendre un tel scénario car ils connaissent d’avance la suite.

Aujourd’hui, donc, il convient de retenir deux impérieuses nécessités à savoir :

– Une meilleure distribution de la justice pour tous les citoyens du Mali.

– La libération pure et simple du général Sanogo et de tous ses compagnons car là, il y a une justice à deux vitesses.

– Personne n’est contre la justice mais qu’elle obéisse à son serment : la vérité, rien que la vérité et toute la vérité.

IBK doit saisir l’opportunité que lui offre la lettre ouverte du Collectif des avocats du général Sanogo et compagnons car, ceux qu’il nomme à certains postes se servent de lui mais ne le servent nullement.

Enfin, il doit savoir qui œuvre pour le Mali et qui travaille pour des intérêts sordides inavouables.

Pour l’honneur du Mali et pour la paix dans notre pays !

Fodé KEITA

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78 COMMENTAIRES

  1. @Défo KEITA. Merci beaucoup mon commandant pour ton article.C’est donc Abdine GUINDO qui aurait conduit nos bérets rouges à l’abattoir!Dire que ce même individu est libre aujourd’hui puisque son avocat est Me Bathily actuellement ministre du gouvernement Modibo KEITA.Nous savons tous que c’est des politiciens de la place qui sont derrière cet affrontement bérets rouges vs bérets verts.Je suis pressé que les prévenus présumés assassins soient jugés le plus tôt possible pour qu’on connaisse la vérité mais avant ,Abdine doit être arrêté si on veut faire un procès équitable!Or la justice équitable c’est une denrée de plus en plus rare au Mali.Que dieu protège le général 4* AAS et tous ses compagnons co-détenus. 😉

  2. Amadou Sanogo sera jugé pour le charnier des militaires découvert en 2013
    Par voaafrique

    – Dans le contexte malien oú rien ne surprend plus personne, on voit mal comment il pourrait en être autrement… d´un Sanogo jugé sous le régime du Prsdt IBK pour « attentat à la sûreté de l’État », de « haute trahison » ou d’être dans le viseur de la justice pour bien d´autres chefs d’inculpation en plus du charnier de Diago!

  3. Si la liberté d’Amadou Haya Sanogo est la solution à la crise malienne, pourquoi ne pas le faire. Mais je sais que jusqu’à preuve de contraire l’acte qu’a commis Haya est un crime contre le peuple malien et condamnable pour une peine allant de 5 ans à 20 ans.

  4. La réconciliation nationale malienne passe par la libération d’Amadou Haya Sanogo et plein d’autres. Le coup d’Etat est, certes, condamné par la constitution malienne du 25 février 2015. Mais on doit souvent faire des sacrifices en pardonnant certaines personnes.

  5. Amadou Haya est un criminel. Je me justifie. Le coup d’Etat est classé parmi la catégorie des crimes par la constitution de 1992. La personne qui commet cet acte est qualifiée de criminel. Un criminel à sa place en prison.

  6. Amadou Haya doit être jugé pour le crime qu’il a commis à ce peuple. On doit donner du temps à la justice de faire son travail. S’il s’avère qu’il est innocent il sera libéré ; dans le contraire il sera condamné. Ainsi que les trois personnes au nom des quelles le procureur demande un non-lieu. Que la vérité triomphe !

  7. Certes Amadou Haya Sanogo a été une solution ayant permis de stopper un régime budgétivore dont le numéro était un affamé du pouvoir qui voulait réviser la constitution pour qu’il puisse faire un troisième mandat. Malgré que le coup d’Etat soit un acte anticonstitutionnel. Mais celui de Sanogo est légitime. Car il a été salué par l’opinion nationale. Mais l’homme fort de Kati de l’époque, le Dadis Camara du Mali, a un peu dépassé les bornes avec les bérets rouges. 💡 💡 💡 💡

  8. Il ne peut pas y avoir de non-lieu pour le moment pour les trois personnes dont les noms sont mentionnés dans cet article. Si le procureur se désintéresse du dossier, le ministre tutelle demande à qui de droit de le remplacer en suivant les règles de droit. Cela n’est pas synonyme du fait qu’ils doivent bénéficier d’un non-lieu. 😳 😳 😳 😳

  9. Sanogo ainsi que les trois généraux restent tous poursuivis dans l’affaire de bérets rouges. Si ces généraux acquièrent un non-lieu ce sera aussi valable pour leur coauteur, Amadou Haya Sanogo. Aucun de ces généraux ne peut être déclaré innocent sans les autres. C’est une affaire les impliquant tous. 😆 😆 😆 😆 💡 💡 💡

  10. Je me demande réellement si ce journaliste est conscient de ce qu’il est en train de marteler dans son article? Il faut être un malade mental pour dire une telle connerie au sujet de l’affaire dite des bérets rouges. Amadou Haya est un complice de ces trois généraux. Donc il ne peut pas lui seul être poursuivi sans ces trois généraux. Soyez un peu raisonnable, cher journaliste.

  11. Les charges retenus contre Sanogo, ses complices et les trois généraux ne sont pas des charges a prendre à la légère. Des crimes d’une manière atroces, des disparitions sans suite et aussi la tortures des prisonniers sont des crimes très grave. La justice doit être au point de l’attente de la population malienne.

  12. Deux dossiers, avec les évènements du 30 septembre ? 8) 8)
    Il y a le dossier du 30 septembre mais ce dossier n’est pas encore arrivé. Ce dossier est encore au niveau du juge d’instruction. Il s’agit des dossiers concernant les enlèvements et disparitions et l’attaque des bérets rouges sur le camp de Kati. Il y a un acte dans l’un des dossiers que nous avons connu et qui doit être jugé. Et il sera jugé le dossier va sortir aussi au niveau de la chambre d’accusation. Tous ceux qui racontent des histoires veulent se faire intéressants. Et j’ai dit aux journalistes, contentez vous du communiqué que le parquet général va faire. Tous les autres veulent se faire intéressants. Ils ne sont au courant de rien. Et rien n’a été décidé. Dixit le procureur général Daniel Tessougué. 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

  13. L’avocat de Amadou Aya Sanogo est en train de créer des polémique fictif, il critique toujours le procureur dans la seule raison de masqué le jugement de son client. Mais son jeu de dupe ne pourra pas marcher, le procureurs sait très bien ce qu’il fait et depuis le debout de ce dossier, il suit normalement les règles.

  14. Me Konare avocat du capitaine doit arrêter de racontez les balivernes, arrêtez d’indexer le procureur chargé du dossier Sanogo. La procédure judiciaire de ce dossier est suivi à la lettre car ce dossier est aussi sensible qu’il ne le parait. Le procureur Karanbé jusqu’à présent est en tain d’accomplir un travail salutaire.
    👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿

  15. Si Me Konaré avocat de Sanogo trouve que son dossier est défendable et qu’il promet de se défendre, je pense qu’il est dans tous ses droits, il peut se défendre comme il peut. La justice malienne aussi suivra son cours comme de droit. Aucune intimidation de qui que ce soit ne peut empêcher la justice de suivre sont cour. 👿 👿

  16. Le collectif des avocats et partisan capitaine Amadou Aya Samogo doit savoir que le procureur Yaya Karambé ne cèdera point au mensonges et à l’incitation à la haine. La justice malienne est indépendante, le dossier Sanogo est traité avec la plus grande attention possible.

  17. Si Me Konaré avocat de Sanogo trouve que son dossier est défendable et qu’il promet de se défendre, je pense qu’il est dans tous ses droits, il peut se défendre comme il peut. La justice malienne aussi suivra son cours comme de droit. Aucune intimidation de qui que ce soit ne peut empêcher la justice de suivre sont cour. ➡ ➡ ➡

  18. Où en sommes-nous dans le dossier des bérets rouges ?
    Ce dossier suit son cours normal. Ce sont des procédures qui sont longues. Parce que si l’on va vite, il y a trop de couacs qu’on risque de commettre et on annule la procédure. Donc comme le dirai l’autre, hâtons-nous lentement. Nous n’allons pas à une vitesse exponentielle. Nous allons lentement mais surement. Les juges d’instructions des deux dossiers ont terminé leur boulot. Les dossiers ont été régulièrement envoyés à la Cour d’Appel ici. Moi j’ai terminé une partie de mon boulot dans l’un des dossiers. La chambre d’accusation va décider. Dixit le procureur général Daniel Tessougué.

  19. Laissons la justice parcourir son chemin. Quel que soit le temps que SANOGO fera en prison la justice se chargera de le soustraire du verdict. Sanogo doit payer pour les crimes commis. Jusque-là la justice sur le dossier Sanogo est juste et sans reproche.

  20. Les leaders du MP22 qui se cachent derrière ce mouvement ce satanique pour réclamer des droits qui n’ont même pas lieu d’être. La justice n’est ni manipulable, ni évitable comme on veut. Le pouvoir judiciaire est un pouvoir indépendant.

  21. SANOGO n’est pas au-dessus de la loi, il sera jugé comme les autres ont été et pourquoi faire allusion au cas de SANOGO, messieurs les avocats ? La justice a des dossiers à traiter et personne n’est prioritaire, c’est à la justice de faire son boulot comme elle veut et conformément à la loi.

  22. Ceux qui ont une part de responsabilité dans l’affaire des bérets rouges ont été arrêtés et maintenant les enquêtes ont montré aussi que tous les incarcérés n’étaient pas coupables, je ne vois pas de polémique dans cela. La justice est là et elle veut seulement des preuves. Elle est impartiale et neutre dans ces décisions.

  23. Restons derrière les décisions de la justice, faire encore de la polémique sur ce sujet est un grand danger pour la stabilité de notre pays. J’invite tous les maliens de respecter les décisions de la justice.

  24. Chers journalistes mettez un peu d'eau dans votre vin SVP, notre pays veut avancer et nous ne voulons plus revivre les situations déjà vécues durant ces quatre dernières années. On veut la stabilité dans notre pays. La justice a rendu ses décisions et c'est elle qui est habilitée à le faire aussi. Donc évitons la polémique. IBK n’a pas enfermé SANOGO et il n’est pas juge aussi. Je demande à la population de laisser la justice faire son boulot.

  25. SANOGO n’est arrêté par personne, ceux sont ses actes qu’il réponde et il ne peut pas sortir aussi sans apporter des preuves contre les reproches dénoncés contre lui. Monsieur l’avocat juste des preuves tout simplement.

  26. Personne n’a interféré dans cette histoire. Cette affaire est dans la main de la justice seule, même pas monsieur président parce qu’il est venu trouver cette affaire en place, donc il n’a pas interféré là-dans et il ne peut pas aussi.

  27. SANOGO n’est pas au-dessus de la loi et la justice est libre de trancher les dossiers comme il faut et selon ce que les textes ont dit. Messieurs avocats, il ne faut plus semer la pagaille dans notre pays, nous voulons la paix seulement.

  28. Ce monsieur raconte des n’importes quoi. Depuis quand votre client est le trou mais on lui demande d’apporter des preuves seulement. Est-ce que cela est difficile. Personne n’a interféré dans cette affaire, c’est la justice seule qui fait son boulot.

  29. Messieurs avocats du diable, il faut défendre votre dossier c’est votre droit et personne ne vous empêchera aussi mais s’il vous plait ayez le courage d’apporter des preuves qui peuvent innocenter ton client. Pauvre capitaine !!!

  30. IBK est venu trouver cette affaire en cours et il ne peut pas sauter sur la justice. Il faut savoir que la justice est libre de faire son boulot et indépendante. Même si IBK est le chef suprême du pays mais il y’a le principe de la séparation des pouvoirs.

  31. Pour ma part, je pense que dans la démocratie, les pouvoirs sont séparés. Donc, en ce qui concerne l’affaire dite bérets rouges, les parents doivent faire preuve de patience en tenant compte des méthodes judiciaires. Juste sera rendue dans la règle de l’art.

  32. Nul n’est et ne sera au-dessus de la loi, n’en doutez pas une seule seconde. Depuis l’avènement de Daniel Tessgue à la tête de la cour suprême aucune impunité n’est accordé aux fautifs. Les fautifs doivent être jugé ils le seront tôt ou tard.

  33. Article 3 de la constitution malienne affirme que : Nul ne sera soumis à la torture, ni à des sévices ou traitements inhumains, cruels,
    dégradants ou humiliants. Tout individu, tout agent de l’Etat qui se rendrait coupable de tels
    actes, soit de sa propre initiative, soit sur instruction, sera puni conformément à la loi.
    Alors restons calme – Soyons sereins.

  34. Que bérets rouges soit malien que bérets verts ou vice versa. Je pense que tôt ou tard justice sera rendu. Il y a plusieurs facteurs qui rentrent en ligne de compte et c’est à ces soit disant “avocats” de l’expliquer à leurs clients au lieu de les embarquer dans des conférences de presse ridicules.

  35. ” Me Tiéssolo, c’est tout simplement parce que la machine judiciaire au Mali est grippée par le népotisme, le clientélisme et l’influence de certains politiciens maliens. La preuve (parmi tant d’autres) c’est que le dossier ouvert depuis 2012 n’est pas encore bouclé.”
    Pour ma part Me Tiéssolo, les dossiers n’ont pas été bouclé jusqu’à ce jour selon vous parce que l’appareil judiciaire est le nid du népotisme, le clientélisme et de l’influence de certains hommes politiques du pays, je pense que cela est faux. Parce que tout simplement, la procédure judiciaire est minutieuse et lente. Cela explique cette lenteur.

  36. Lorsque je vois ces avocats se battre pour ce criminel de Sanogo ça me fait de la peine.
    Moi je ne veut même pas qu’on le condamne à de la prison mais plutôt à la peine de mort car cet homme a commis trop de crimes horribles.
    Vivement que justice soit rendue.

  37. Mais décidément c’est une affaire de coq à l’âne car on ne peut pas montrer visiblement la culpabilité d’une personne et en même temps demander justice pour elle.
    Et malheureusement c’est le cas dans cet article soit c’est le journaliste qui n’était pas lucide en écrivant ou soit ces avocats sont ceux des “peines perdues”. 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄

  38. Chers avocats,votre client est accusé de crimes et la procédure est en cours.
    Il sera jugé conformément à la loi et si sa culpabilité est avérée il sera condamné en fonction de son crime.
    Donc calmez vous attendez…

  39. Pour ma part, j’invite les parents des victimes de Sanogo à observer la patience, car ne dit-on pas que la patience est un chemin d’or. Par conséquent, je leur demander de faire confiance à la justice et elle rendra la loi.

  40. “De l’indépendance de la justice, Me Konaré dira que le poste de procureur est un poste administratif et donc politique et ne saurait être indépendant”.
    Si des hommes de loi doutent de la justice dont eux-mêmes sont censés faire partie; quelle sera donc l’appréciation du citoyen lambda. Il faut que nous dissocions le pouvoir judiciaire de l’exécutif. Et aussi convient-il de dire que le procureur n’est que partie civile dans l’affaire. Il y a bien d’autres personnes qui interviennent sur le dossier.

  41. Vouloir défendre Sanogo dans cette affaire,c’est se foutre de la douleur des familles éplorées et le collectif de ses avocats devaient le savoir.
    Alors qu’ils arrêtent leur bruit et laissent la justice faire tranquillement son travail.

  42. J’aimerais m’incliner devant la mémoire des victimes et compatir à la douleur des parents de celles-ci. Que c’est dur de perdre un parent dans des circonstances pareilles. Cependant, je souhaiterais leur indulgence et leur patience, tout en leur disant que nous sommes dans un pays de droit et que, justice sera rendue de façon équitable et transparente.

  43. Sous le régime d’IBK nul n’est et ne sera au dessus de la loi, IBK là si bien dit et cela plusieurs fois. Les parents et proches ont tout à fait le droit de réclamer ce hommage pour leur parents ou proches mort lors du soulèvement de 2012, mais la dernière décision revient aux autorités malienne.

  44. Personnellement,je lance un appel au parent des victimes car nul est au dessus de la lois .
    Qu’ils restent dans la tranquillité et face confiance à la justice malienne

  45. Moi, je pense que la justice vaille que vaille rendra son verdict. Mais les parents,certes, sont pressés pour que la justice soit rendue sans oublier que celle-ci a besoin de temps pour mener ses enquêtes afin de donner un verdict équitable et transparent. Donc, j’en appelle à la patience des parents des victimes.

  46. A mon humble avis, je pense que cette sortie des parents des bérets rouges assassinés est noble. Mais, je leur demande de faire preuve d’indulgence et de patience car la justice à ces méthodes à elle qui demandent des enquêtes pour ne pas donner des verdicts contestables.

  47. Le avocats sont mieux placés que quiconque pour savoir que les procédures judiciaires obéissent à des règles et à des étapes obligatoires.
    Qu’ils arrêtent donc de faire tout ce boucan pour rien.
    Dans tous les cas le droit sera dit.

  48. Nous sommes dans un Etat de droit. Et je pense qu’en matière de justice, il faut beaucoup de patience car toute procédure judiciaire est lente. Par conséquent, je demande aux parents des victimes des bérets rouges de faire confiance à la justice et que justice sera rendue de façon équitable et transparente.

  49. La justice sera rendue mais ce qui est dommage c’est que les plus grands fautifs ne sont plus en vies pour répondre de leurs actes. On ne peut pas réclamer victime et oublier la part de responsabilité de vos proches dans cette affaire. De toutes les façons attendons le verdict de la justice.

  50. Je pense qu’une affaire de justice ne peut être tranchée comme un palabre au sein d’une maison. Donc, je demande aux parents des victimes de patienter et que justice sera rendue qui satisfasse tous.

  51. Propos du Procureur Téssougué: Il y a le dossier du 30 septembre mais ce dossier n’est pas encore arrivé. Ce dossier est encore au niveau du juge d’instruction. Il s’agit des dossiers concernant les enlèvements et disparitions et l’attaque des bérets rouges sur le camp de Kati. Il y a un acte dans l’un des dossiers que nous avons connu et qui doit être jugé. Et il sera jugé le dossier va sortir aussi au niveau de la chambre d’accusation. Tous ceux qui racontent des histoires veulent se faire intéressants. Et j’ai dit aux journalistes, contentez vous du communiqué que le parquet général va faire. Tous les autres veulent se faire intéressants. Ils ne sont au courant de rien. Et rien n’a été décidé. ARRÊTEZ DONC DE NOUS POURRIR L’AIR!

  52. Je pense que la justice est en train de faire son travail et par conséquent nous devons la laisser faire. Nous sommes dans un pays de droit et la justice s’applique à ceux qui sont reconnus coupable et ceux qui ne le sont pas sont relaxés. Soyons donc patient car la justice parlera.

  53. La justice malienne est à pied d’œuvre pour découvrir toute la vérité sur cette affaire.
    Mais nous savons tous qu’à la différence de certains généraux pour qui un non lieu pourrait être prononcé,tous les faits incriminent Sanogo.
    Alors il doit répondre de ses actes pour que les familles de ses victimes puissent enfin avoir un tout petit de soulagement.

  54. Je pense que la volonté du président de la république de faire de la justice malienne une justice crédible n’a jamais changé. Il l’a affirmé lors de la campagne et tient toujours à cette promesse qui était à l’ordre du jour des consultations du conseil de gouvernement. Il faut donc accorder le temps nécessaire pour que ces enquêtes puissent se terminer et que cette affaire et bien d’autres qui n’avaient pas encore eu de dénouement puissent être tirées au clair.

  55. Pour ma part, je pense que les parents de bérets rouges devraient faire preuve de patience car les procédures judiciaires sont lentes et demandent beaucoup de minutie pour ne pas donner des verdicts contestables. La justice fera son travail et aucun crime ne restera impuni.

  56. Chers avocats,il est important que nous sachions faire les choses car les procédures judiciaires sont souvent lentes.
    Nous devons tous attendre la décision de la justice qui est en ce moment au travail pour faire éclater toute la vérité.

  57. Moi je pense que la justice fait et fera toujours son travail. Les enquêtes peuvent piétiner mais elles donnent toujours des conclusions. C’est dans l’intérêt même de la nation que les gens qui posent des actes répréhensibles payent de leurs actes donc je crois que la volonté des autorités ne seraient nullement être que ces faits restent totalement impunis.

  58. Pour ma part, j’aimerais appeler les parents et les épouses des bérets rouges assassinés à toujours garder leur calme. Et je les appelle à faire confiance à la justice. Aucun crime ne restera impuni.

  59. Sans vouloir cautionner le fait que cette enquête ait mis du temps je dirai qu’il y des enquêtes qui font plus de 2, 3 voire 5 à 10 ans donc pour dire que quelques soit le temps la justice fini par agir mais je souhaite que nous n’en arrivions pas là. Que notre justice soit efficace et rapide dans ces décisions pour que les parents de ces hommes soient en paix.

  60. Je voudrais dire seulement que les décisions de justice sont des choses qu’il faut prendre très au sérieux car d’elles dépendent la vie de personnes et même souvent la vie des peuples à l’image de celle de l’affaire des bérets rouges alors une enquête doit prendre le temps qu’il faut pour ne pas prendre le risque de se tromper et prendre de décisions qui feront plus tard regretter.

  61. La justice fait en ce moment tout ce qui est nécessaire pour que la lumière soit faite sur cette histoire.
    Je pense donc que les avocats et les parent des victimes doivent avoir raison gardée tout en restant patients pour attendre les résultats de son travail.

  62. Nous savons tous que les familles de ces bérets rouges sont manipulées par des mains obscures.
    Mais elles doivent comprendre que le respect de la mémoire de leurs proches ne permet pas qu’ils se laissent manipuler par des politiciens véreux.
    Leur dignité en dépend…

  63. Les familles doivent savoir que tout processus judiciaire obéit à des critères pour sa bonne marche.
    Alors elles doivent se calmer pour attendre la décision de la justice.

  64. Cette affaire a eu lieu bien avant l’arrivée de IBK au pouvoir.Il est donc important que les familles se calment.
    On doit même pas parler de jugement pou Sanogo car toutes les preuves sont contre lui.
    On doit plutôt lui appliquer la loi du talion.Pour ses crimes,il doit payer de sa propre vie.

  65. Le président IBK est homme qui aimes la justice.
    Bien que cette histoire se soit passée bien avant son arrivée au pouvoir,il s’est investi corps et âme pour qu’une issue soit vite trouvée pour la tranquillité des familles éplorées…
    Merci à vous président pour votre combat… 😀 😀 😀 😀

  66. La première fonction de la justice est de faire en sorte que tout le monde respecte le droit. Ainsi, la justice protège les citoyens d’un éventuel trouble et empêche qu’on porte atteinte à leurs droits.
    L’affaire des bérets rouges touche tous les maliens mais c’est à la justice de juger le coupable car nul n’est au dessus de la loi

  67. Pourquoi vous êtes bornés jusqu’à ce point!!Le Mali n’est pas un marché.
    La justice est une institution qui veille au respect des lois et préserve les droits de chacun. Elle fait partie de l’État : c’est le pouvoir judiciaire
    Je préfère qu’on laisse la justice menées ses propres enquêtes et jugée qui de droit .

  68. Nous devons directement accuser ATT est à la base de carnage. Il doit répondre devant la justice de cette trahison. Il a endeuillé ces familles par son immaturité en envoyant ces soldats à l’abattoir
    Nous voulons la retenue et la patience des parents des bérets rouges car il y’a pas de nos dits dans cette histoire et il est du ressort de la justice d’élucider tous ces points afin de mettre aux arrêts les différents responsables y compris ATT.

  69. La population malienne doit apprendre à faire confiance à notre justice. Elle a été renforcée depuis l’avènement d’IBK qui une justice forte et équitable c’est à dire une justice pour les justiciables sans impunité.

  70. Le général Sanogo a mal agité en tuant ces bérets rouges qui ont certes trahi mais devaient emprisonner que de les tuer de la sorte. Nous savons plus ou moins les auteurs mais la justice doit rendre son verdict. Les parents doivent faire preuve de patience car ce n’est pas du ressort du président de rendre cette justice.

  71. La justice suit son cours. Elle est certes lente situera les responsabilités. Toutefois, il faut savoir que le dossier n’est pas clos. Le malien doit changer de mentalité. On ne peut pas avoir tout en même temps

  72. Nous déplorons l’attitude de sanogo en tuant ces soldats mais c’est pour autant que la nation doit organiser des funérailles nationales. Ils ont trahi notre pays.

  73. C’est une histoire antérieure au pouvoir IBK donc c’est la justice qui se charge de ce dossier. la justice fera son travail comme il se doit. Ces avocats n’auront pas la libération des bourreaux de Sanogo et d’ATT

  74. « Nous comptons beaucoup sur la justice malienne. Dire qu’un non-lieu pourra être prononcé, nous ne le croirons pas parce que la justice malienne a les compétences pour analyser les différentes responsabilités qui sont impliquées dans ces dossiers. Oui, il est important que la justice soit rendue ; que la vérité éclate ; que les réparations soient faites », a déclaré, à RFI, Yacouba Dembélé, secrétaire général de l’association des parents et épouses des militaires bérets rouges assassinés.
    Alors, je me demande encore pourquoi des agissements. La justice ne fonctionne pas comme un moulin où on se déplace comme on veut

  75. Je pense que la famille se laisse manipuler par les propos de certains politiques malveillants qui laissent croire qu’ils pouvaient mieux faire. C’est une question de justice et non politique d’où une séparation de pouvoirs

  76. Le malien doit faire preuve de maturité dans cette histoire. Il faut reconnaître dans ce pays , le pouvoir IBK connait ses limites avec le pouvoir judiciaire. Il ne fait pas d’ingérence dans leur manière de juger donc ne fait pas croire les poulets ont des dents pour se laisser mordre.

  77. Je pense qu’il n’y a pas de raison de cacher des informations sur ce dossiers. La justice fait son travail. Que le collectif donne le temps à la justice de mener ses enquêtes pour situer toute la communauté nationale

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