Dans le cadre de ses missions régaliennes de prévention de la criminalité, le ministère de la sécurité intérieure et de la protection civile à travers la direction régionale de la police du district a organisé, les 27 et 28 juillet 2012, des patrouilles de grande envergure pour traquer les malfaiteurs et assurer la sécurité des personnes et de leurs biens dans le district de Bamako et environnants immédiats. Le coup d’envoi de ces opérations a été donné par le directeur régional de la police, Lassina Sanogo, en présence du chef de la coordination des opérations de sécurité, Sibiri Koné et des différents encadreurs d’équipes au Groupement d’intervention mobile de la police (GMS).
Les opérations qui ont mobilisé une trentaine de véhicules de patrouilles ont vu le déploiement d’un peu près de 300 éléments composés des différentes corporations dont 150 éléments de la police, 70 éléments de la gendarmerie et 60 éléments de la garde nationale. En plus de ces différentes corporations, quelques journalistes ont pris part à l’opération dont le rendez-vous a été donné au GMS à 22 heures. Il s’agit du Groupement mobile de sécurité (GMS) pour la Police, du Groupement de maintien d’ordre (GMO) de la Garde nationale et du Groupement d’intervention mobile (GIM) de la gendarmerie nationale. A l’arrivée du directeur régional, Lassina Sanogo, les encadreurs ont ordonné l’assaut à l’attroupement des agents par unité d’appartenance. Cependant, il convient de noter que les agents ont été repartis entre quatre secteurs d’intervention notamment, le secteur I qui couvre les Communes I et II ; le secteur II comprend les Communes III et IV ; le secteur III concerne la Commune V et le secteur IV porte sur la Commune VI. Vers 23 heures, le chef des opérations, Lassina Sanogo a donné le ton de l’événement tout en précisant que cette fois-ci les hommes de media ont été associés à ces opérations pour voir les agents en patrouille et servir de témoin en conséquence. Selon lui, les raisons d’intensification des patrouilles sont dues actuellement à la montée en puissance du phénomène de l’insécurité dans la capitale. « On assiste actuellement à la poussée en flèche de la criminalité et la prolifération des armes à Bamako » a-t-il expliqué. Et d’ajouter que ces mesures ont été prises par rapport au constat patent de la grande circulation des armes entre les mains des individus. Ces patrouilles ont pour objectif de prévenir la criminalité à travers la dissuasion de la commission d’actes criminels d’une part et de rassurer les populations et les sécuriser d’autre part. Il s’agit de combattre l’insécurité sous toutes ses formes. Cette mission, dira M. Sanogo, a pour but entre autres de contrôler tout d’abord les personnes suspectes, de contrôler les engins suspects à deux roues et les conduire au besoin dans le Commissariat le plus proche, d’arrêter les auteurs de support à trois sur les engins à deux roues, de procéder aux fouilles systématiques des véhicules suspects.
Moussa Dagnoko
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La police débarque dans le Secteur I / Courtoisie dans la fermeté
Après le coup d’envoi général du directeur des opérations, Lassina Sanogo, chaque groupe d’intervention mobile a procédé à l’opération à sa manière suivant les directives indiquées. Le chef du secteur I, Moussoudou Arby, commissaire principal du Commissariat du 3ème Arrondissement, s’est fait entourer de ses éléments comprenant six équipes de la gendarmerie, de la police et de la garde nationale dans les locaux du Commissariat pour organiser l’opération dans le secteur. A cet effet, il a choisi six chefs d’équipes devant conduire l’opération. Cependant, il faut noter que le secteur I regroupe 3 Commissariats de police à savoir : le 3ème, le 6ème et le 12ème Arrondissements. M. Arby a prodigué des conseils aux équipes avant leur déploiement sur le terrain. Après avoir auparavant fait la relecture des objectifs de la mission qui leur est confiée ce soir. « Rester courtois dans la fermeté » a-t-il ordonné. L’opération qui a débuté à minuit précise a permis aux différentes équipes de faire des patrouilles dans les coins et les recoins de tous les quartiers relevant de la Commune I et II et leurs environnants immédiats pour terminer à 6 heures du matin. Il s’agit notamment des quartiers comme Médina-coura, Bagadadji, Niaréla, Quinzambougou, Hippodrome, Banconi, Korofina, Djélibougou,
Boukassoumbougou jusqu’à Moribabougou. Un dispositif de communication impressionnant Dans ces genres d’opérations, la communication est indispensable. C’est la clé de la réussite de la mission. En effet, chaque chef d’équipe était muni d’un appareil de communication dénommé « Talk walke » pour faire la situation et donner la position de l’équipe. A chaque instant, le chef d’équipe reçoit un appel en provenance de son autorité hiérarchique pour lui demander la situation et la position de l’équipe. S’il n’y a rien à signaler il lui demande beaucoup plus de vigilance. Tout au long de la patrouille de ce vendredi soir, les équipes déployées sur le terrain ont procédé à des contrôles des pièces d’identité des personnes, des pièces des engins et des fouilles systématiques des usagers dans la circulation. Mais la ville était relativement calme suite aux pluies qui se sont abattues sur la capitale dans la matinée. Elle a tout de même permis de déceler quelques cas d’usagers sans pièces d’identité en état d’ébriété et souvent des engins à deux roues sans vignette. Selon le chef des opérations dans le secteur, Moussoudou Arby, les agents de patrouille font des fouilles systématiques des véhicules suspects dans le but de chercher des armes à feu. Il a par ailleurs noté que ces patrouilles de grande envergure permettent de lutter efficacement contre la prolifération des armes dans la ville d’une part et de renforcer la cohésion entre agents des différentes corporations d’autre part. Quand la criminalité atteint un certain degré elle peut porter atteinte à l’intégrité physique des personnes et de leurs biens. Il s’agit là d’atténuer l’ampleur du phénomène de l’insécurité et rassurer les populations. Sibiri Sanogo, boucher de son état, apprécie vraiment la patrouille nocturne. Selon lui, la présence des agents de patrouille sur le terrain est rassurante. « Je suis boucher donc travaille tard dans la nuit. Je sors à des périodes de risques chaque jour entre 3 heures et 4 heures du matin » a-t-il indiqué. Floran Kanne, rencontré au niveau de l’usine malilait au bord d’un taxi, pense que la patrouille est une bonne chose mais demande d’aller dans des coins reculés de la ville à la recherche des bandits. Pour relever le défi de cette mission, il a invité la population à une collaboration franche et sincère pour combattre les bandits de grand chemin qui cohabitent avec elle. Les bandits se trouvaient auparavant dans les grottes mais ils vivent actuellement avec la population. Sans le concours de la population la tâche des forces de sécurité sera extrêmement difficile a-t- il expliqué. Et de demander aux populations de signaler toute personne suspecte vivant dans leur entourage aux agents de la sécurité. Pour faire des dénonciations, vous pouvez appeler au numéro de la police secours au 17 ou encore au 80001115. Pour la gendarmerie au 80001114. Il faut retenir que ces deux derniers numéros de la Sotelma-malitel sont gratuits.
Moussa Dagnoko
Mr le Ministre de la sécurité interieur,vous ferez mieus de controler vos agents la nuit car les policiers ne font que harceler avec leurs anciennes habitude.Franchement je felicite les gardes
Nous voulons les patrouilles mais à savoir que dans la Commune V les policiers veulent exagérés en commençant à 21H00. Tout le monde sait bien que à cette heure les gens sont sur pieds,surtout en ce mois de ramadan ; je pense que 23H est raisonnable. 👿
patrouille de racketteur (waye)!
Les islamists valent mieux que sanogo
Ils valent mieux que maudi diare’
Et même djankounda violieur de petites filles
Un pays dirigé par des mec de ce genre n ira nul part
bko n’est pas tout le Mali suis presse’ que les islamistes arrivent à bko
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