Disparition d’une vingtaine de Bérets rouges: Amnesty international et la CPI au Camp para de Djicoroni

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Les bérets rouges (photo archives)
Les bérets rouges (photo archives)

Le Collectif des épouses et parents des bérets rouges disparus a reçu hier jeudi 28 novembre 2013, au Camp para de Djicoroni, une délégation d’Amnesty international et de la Cour pénale internationale, selon la présidente du Collectif, Mme Sagara Bintou Maïga. L’objectif de cette visite était de trouver une solution à la disparition de leurs enfants depuis des mois.

 

 

Ce jeudi matin, le changement du décor était perceptible au niveau du Camp para de Djicoroni, car les bérets rouges de retour étaient en faction devant le Régiment de bataillon Para. Selon la présidente du Collectif des épouses et parents des bérets rouges disparus que nous avons rencontrée, Mme Sagara Bintou Maïga, son organisation a tenu une réunion avec la délégation d’Amnesty international et de la Cour pénale internationale. « Nous étions en réunion avec les représentants d’Amnesty international, de la Cour pénale internationale, qui nous ont demandé d’évoquer nos préoccupations, à savoir la disparition de nos enfants et comment les retrouver. Nous voulons avoir des informations sur nos enfants disparus. Les représentants d’Amnesty et de la Cpi ont promis de nous aider dans ce sens», a-t-elle déclaré juste après la réunion. Elle a signalé que des sources indiquent que les enfants sont à Kati. « Kati n’est pas un autre monde auquel on ne peut pas accéder », a-t-elle dit. A l’en croire, leurs enfants n’ont pas été tués au combat, mais ont été emmenés à Kati. « A un moment donné on nous demandait 200 000 F pour pouvoir voir nos enfants. Les hommes de Amadou Haya Sanogo voulaient supprimer les bérets rouges alors que certains de nos enfants sont des bérets verts », a-t-elle dit. La présidente du Collectif a déploré que des milliards ont été mis dans la formation des enfants, mais qui n’ont pas pu aller défendre le pays, du fait de ces évènements. « Même si nous ne retrouvions pas nos enfants, nous nous réjouissons de l’arrestation de Amadou Haya Sanogo, car nul n’est au dessus de la loi. Nous allons surseoir à notre marche, du fait que le ministre de la défense nous a promis de tout mettre en œuvre pour que nos enfants soient retrouvés », a-t-elle souligné. Elle a en outre remercié le ministre de la défense pour l’acte posé.

 
Aguibou Sogodogo

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17 COMMENTAIRES

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  4. Des faits plus anciens se sont déroulés avant cette affaire de bérets.
    Qu’en dit Amnisty international sur la mort de nos 70 militaires égorgés à Aguel Hog par le MNLA? Des filles violées par centaines par les djihadistes….Le pire est qu’aucun malien ne parle de ce fait mais s’agrippent à la disparition des bérets rouges envoyés à la boucherie par Abdine Guindo (aujourd’hui libéré par son avocat de ministre de la justice malien).C’est dommage pour nous les maliens! Si nous ne parlons pas le même langage les autres vont continuer à se servir de nous et à se jouer de nous. 😉

    • Toi qui parle de 70 militaires égorgés ça fait mal à tout les maliens sans exception…il ne faut pas confondre les choses,,,c était les causes de la révolt. De l armée avec en tête SANOGO kil va les faire payer….. Et l avons tous accueillies avec joie sauf que parfinir ce n était pas son intention…… C est lâché, il préfère rester la à dire des gros discours sans faire des gros travail pour nous rafraîchir les coeurs.

  5. O QUELLE BEAU JOUR ? MON SOUHAIT LE PLUS ARDENT ET DE PRENDRE MON AVION SUR BAMAKO ?RIEN QUE POUR M ARRÊTER EN FACE DU CAMP PARA ET VOIR CES JEUNES SOLDATS AVEC LEUR BÉRET ROUGE PLEIN DE SANTÉ ET D ÉNERGIE EN FACTION DEVANT LE CAMP PARA.

    J AVAIS CHAQUE FOIS LE CŒUR SERRE ,QUAND JE PASSE DEVANT LE CAMP PARA ET QUE JE VOIS QUE DES MILITAIRES APPARTENANT A D AUTRES CORPS ÉTAIENT EN FACTION DEVANT LE CAMP PARA.

    LE MALI ET LES PARTENAIRES ONT BEAUCOUP INVESTI DANS LA FORMATION DES COMMANDOS QUE SANAGO VOULAIT FAIRE DISPARAITRE A TOUT PRIX PARCE QU’ ILS SONT LES MEILLEURS.
    VIVE L ARMÉE MALIENNE ,vive les bérets rouges.

    • C vrai….mais c Mali appartient a la France .
      Donc silence mon cher siquoi s,il débarque demain tu seras privé du peu d libert. Qui treste…..rassure toi que capi généra. 4bananes n,y peut rien pour sa tête surtout toi
      Silence lol!!!!

  6. je pense qu’il serait intéressant de faire le bilan de tous les coups d’états au Mali depuis l’indépendance jusqu’à nos jours , car nous aussi avons perdu nos papas dans la foulé des coups d’états de Moussa Traoré? nos pères ont été envoyé au Nord ! oui où sont-ils ? personne n’en parle , mais nous qui sommes les enfants des papas enlevés , torturés , battus à mort où nous continuons à vivre parmi vous et nous acceptons nos statuts sociaux après les verdicts des juges et du peuple malien. je pense que la CPI et la justice malienne doivent mieux cerner le cas de Sanogo ! se poser les questions sui pourquoi Yaya Karembé avait accepté d’être le conseiller juridique de Sanogo si cela s’avère vrai durant les évènements de mars 2012? pourquoi n’as-tu pas dénoncé les crimes et exactions de l’armée malienne en ce temps? ne serait-il pas complice de Aya à un moment donné ou trahir la justice malienne? N’oublions pas soldats assassinés à Agahlog? les actes des Touaregs rebelles aussi? la CPI !!

  7. les malien doit se méfier de la cpi et des association soit disant de droit de l’homme quand ça les arrange ils sont là si les crimes d’aguelloc il n’ont jamais été

  8. Cette grave interrogation est légitime, si on tient compte du contexte de l’arrestation et de l’inculpation du Général, et surtout, des faits qui lui sont reprochés par le Juge d’instruction malien.

    En effet, c’est au moment où, pour la première fois depuis l’Opération Serval, des organisations de la Société civile du Mali marchaient jusqu’ à 300 mètres de sa résidence, pour dénoncer la « la politique de la France à Kidal », qui est perçue comme des manœuvres visant à imposer le MNLA au Président IBK, que l’on a procédé à l’interpellation et à l’inculpation du Général !

    Et cela, après que la justice Malienne venait de lever le mandat d’arrêt international contre les leaders des Jihadistes qui ont ensanglanté le Nord Mali pour porter atteinte à son intégrité territoriale !

    Tous les observateurs avertis savent, que ce geste de la Justice Malienne en direction des Jihadistes, était une des conditions posées aux autorités françaises par les preneurs d’otages de Français, pour les libérer.

    Ainsi, on libère ceux qui ont porté les pires atrocités au peuple malien et qui ont bafouillé sa souveraineté internationale, et on arrête, par la suite, un Général malien, accusé d’ « assassinats » de ceux qui ont tenté de le renverser militairement pour remettre en place le régime qu’il avait fait tomber afin de créer les conditions qui ont permis au peuple malien de se redresser, et de résister au point d’être en mesure de lancer des mandats d’arrêts contre ses agresseurs, et d’organiser des élections présidentielles qui ont redoré son blason au niveau international.

    Le Général SANOGO était ainsi devenu, pour la France et ses hommes – lige en Afrique de l’Ouest, celui qu’il faut abattre pour remettre le Mali dans la constellation de la « Françafrique », afin de mieux veiller, dans le Sahel, sur les intérêts économiques et stratégiques de son ancienne puissance coloniale.

    Cette inculpation du Général ressemble donc bien à un gage que le Président IBK donne à la France, afin qu’elle revoie sa position de protecteur du MNLA, qui est reflétée par la réponse que le Président du Burkina lui a servie, à Dakar, lors du sommet des Chefs d’Etat de la CEDEAO.

    En effet, à son interpellation de ses pairs sur la situation qui prévaut à Kidal où le MNLA sème, impunément, la pluie et le beau temps, et empêche l’administration de l’Etat malien à entrer en fonction dans cette région, le Président du Burkina lui avait répondu que le « problème de l’AZAWAD est un problème interne au Mali » !

    Ainsi, le Président du Burkina, devant ses pairs, reconnaissait officiellement une entité AZAWAD, que le MNLA veut séparer de l’Etat malien !

    Cette réponse du Président du Burkina, bombardé « médiateur » dans cette crise au Mali est sans équivoque : Il soutient les revendications du MNLA vis-à-vis de l’Etat malien.

    Ce qui devait suffire à un Chef d’Etat malien, soucieux de la défense de l’intégrité de son territoire national, pour récuser, devant ses pairs, le Président du Burkina comme « médiateur » ! Mais il n’en fit rien !

    C’est donc pour trouver une attitude plus « compréhensive » de Paris sur cette question, que IBK a décidé de sacrifier le Général qui a fait échouer toutes les manœuvres des gouvernements Sarkozy et Hollande, avec l’appui du Président du Burkina, de Côte d’Ivoire et du Bénin, pour imposer l’AZAWAD comme un Etat sous la conduite du MNLA.

    Ce Général, qui a mobilisé l’opinion publique pour barrer la route au Candidat du Burkina à l’élection présidentielle au Mali, pour soutenir IBK, qui était plus proche de sa quête de souveraineté du peuple malien, est servi, aujourd’hui, par celui –ci, en sacrifice à la France, pour servir de gage à sa fidélité, juste au moment où des maliens manifestent contre la politique de celle-ci vis-à-vis du MNLA !

    Le prétexte utilisé pour justifier cette forfaiture, et les moyens judiciaires mis en œuvre à cet effet, montrent clairement l’objectif politique visé, qui est l’élimination de celui que la France et ses alliés de la Françafrique, considèrent comme « le symbole du refus de la soumission du peuple malien », donc comme un « affront » qu’il faut laver.

    Ainsi, l’accuser d’avoir usé de moyens militaires et policiers, avec certes les dégâts collatéraux inhérents à cette situation de guerre, pour mettre en échec ceux qui ont tenté un « coup d’Etat » pour le renverser et soumettre le Mali aux intérêts économiques et stratégiques de la France, ne peut être assimilé qu’à un acte de « haute trahison » pour tout Chef d’Etat qui en ferait de même.

    Surtout, que le gouvernement malien a traduit en justice un Général de son armée, non devant une cours martiale, mais devant une cours civile de droits communs !

    C’est une première dans l’histoire judiciaire des pays démocratiques, que, curieusement, les organisations de Défense de Droit de l’Homme, qui se sont acharnés contre lui et contre l’armée malienne en les accusant « d’actes barbares et racistes » pour justifier la politique Française vis-à-vis de la rébellion du MNLA, omettent de dénoncer !

    C’est comme si, au Mali, on jetait la probe sur tous les fils du Mali qui ont osé dire Non à la France !

    Heureusement, en organisant cette marche contre la politique de la France à Kidal, des Maliens ont ouvert le véritable début de la lutte de ce peuple pour recouvrer sa souveraineté pleine et entière !
    Tous pour le retrait de cette inculpation indigne !

    Tous pour la restitution de Kidal à la souveraineté de l’Etat malien !
    En avant, pour la restitution de la plénitude de leurs missions
    régaliennes, à l’armée nationale et aux forces de sécurité du Mali.

    Ibrahima Sène PIT/SENEGAL Dakar le 28 /11/2013

  9. Sanogo et sa racaille d’assassins cambrioleurs doivent payer un lourd prix pour … la torture et l’assassinat des berets rouges détenus et désarmés…

    Moussa Ag,… Je ne serais pas surpris si des cons posent la question suivante … ET CEUX QUI ONT LÂCHEMENT ÉGORGÉS UNE CENTAINES DE SOLDATS MALIENS À AGUELHOK …???

    • T as bien parler frère…..j sais mm pas qui ils veulent kil porte c fardeau en étant pas mm encore fini avec cette…. Guerre.Un jour les têtes des coupables finirons par tomber un à un!!!!!mrci

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