La magouille et le clientélisme et le copinage ont fini par avoir raison du moral du personnel de la protection civile du Mali. Plus de 30 véhicules ont disparu, le seul véhicule de commandement a été mis à la reforme pour des raisons que personne ne peut encore expliquer. Le Directeur General et sa « tendre complice » continuent d’étouffer le service à l’indifférence totale du ministre. Une indifférence qui a occasionné le recrutement de personnel inapte et handicapé. Nous y reviendrons !
En effet, la Section Syndicale de la Protection civile projette une série de mouvement face à la gestion calamiteuse du Colonel Seydou DOUMBIA, Directeur général de la Protection civile.
Malgré la voie de dialogue priorisé par la SSPC notamment, la saisine du Directeur général et du Ministère de la sécurité et de la protection civile, respectivement par la SSSPC elle-même et par le SYNTADE, à travers les correspondances N°003-004/BE-SSPC/SG des 27 février et 13 mars 2018 ainsi que celle n°2018-004 / SYNTADE-SG du 20 mars 2018, pour dénoncer la violation délibérée des textes législatifs et réglementaires de la Protection civile , la situation ne fait que s’empirer.
En effet, les résultats définitifs du recrutement des 350 élèves fonctionnaires de la Protection civile a total occulté les conditions générales de recrutement fixées suivant les dispositions de l’article 43 de la Loi n°2015-002 du 30 janvier 2015 portant statut des fonctionnaires de la protection civile. Contrairement aux critères d’aptitude physique requise pour suivre la formation militaire en vue de l’exercice de la fonction, aux critères d’âges et de jouissance des droits civiques, visuels et des personnes plus âgées que celles qu’elles sont censées assurer la relève.
La question qui reste posée est de savoir : figurent-elles dans le processus de recrutement, les étapes de la visite corporelle et de vérification des cartes NINA ?
Les résultats des étapes finales ont-ils pris en compte ceux des étapes préliminaires ? Décidément non ! Selon nos sources, seule la volonté d’une seul*e Dame Commandant Sapeur-pompier compte aujourd’hui pour le Directeur général. Nos investigations futures nous permettrons de mettre à nue les armes de cette Dame face auxquelles le Colonel n’hésiterait de poser n’importe quel acte même si c’est illégal ou méprisant à l’égard des légalistes.
Cette manipulation ne serait-il pas à la base de certains actes entre autres :
- La lettre n° 0281/2.DGPC-SDRH du 12 mars 2018, à travers laquelle le Directeur général, contrairement aux dispositions statutaires, a émis un avis particulièrement favorable pour l’adoption de l’arrêté portant avancement de grade de certains fonctionnaires de la Protection civile ne répondant pas aux critères d’avancement au titre de l’année 2018 et;
- La décision n°2018-0289/2.DGPC-SG du 15 mars 2018 ayant reconduit le même secrétariat de l’ancienne commission de recrutement qui a fait figurer le nom des handicapés physiques, visuels et personnes âgées au résultat final du concours contrairement aux conditions de recrutement à la Protection civile. (de passage, je présente toutes mes excuses aux handicapés qui ne sont nullement visés par mes propos) ?
Pour ne citer que ceux-ci parmi tant d’autres, cet état de fait affiche clairement la ferme volonté du Directeur général de nuire à l’épanouissement et à la stabilité de ce corps émergeant, de par sa faiblesse devant cette Dame qui se traduit en un instinct et destructif à l’encontre de nos durs acquis.
Pour juguler ce mal, la SSPC se projette d’entamer très prochainement, une série d’activités dont : une conférence de presse à la bourse du travail, une marche des sapeurs-pompiers sur toute l’étendue du territoire national suivie d’une grève de 72 heures voir illimitée jusqu’à satisfaction.
(Affaire à suivre).
Abdoulaye Niangaly