Dialogue politique : Le FDR et la Copam se parlent

6
Amadou Koïta, FDR

Les mouvements politiques se parlent : le Front du refus (FDR, opposé aux putchistes) et la Coordination des organisations patriotiques du Mali (Copam, favorable aux putchistes) se sont réunis samedi 14 juillet à Bamako, tandis que le Premier ministre Cheik Modibo Diarra était à Paris, pour rencontrer le président intérimaire Dioncounda Traoré, toujours convalescent.

C’était leur quatrième rencontre. Le Front du refus (FDR) et la Copam sont au moins d’accord sur un point, comme l’explique Oumar Hamadoun Dicko, l’un des leaders du FDR : “On a beaucoup de points de divergence, mais il y a beaucoup de points ce convergence : nous en sommes aujourd’hui à une volonté commune de constituer un gouvernement d’union national. Chacun a mis de l’eau dans son vin et chacun pense plutôt à l’avenir de ce pays”.

La même volonté de dialogue se retrouve chez Hamadoun Amion Guindo, le président de la Copam, qui relate : “Tout le monde est d’accord avec cette idée d’aller à une concertation nationale, de tout mettre sur la table et de discuter ensemble en démocrates. Sinon en respect du pays, nous accepterons la décision qui sera prise par la majorité”.

Les regroupements politiques attendent maintenant la feuille de route du gouvernement.

APRES SA RENCONTRE ENTRE LE PRESIDENT DE LA TRANSITION

Cheick Modibo Diarra refuse de parler aux Maliens

 A Paris, après la rencontre entre le président de la transition Dioncounda Traoré et le Premier ministre Cheick Modibo Diarra, ce dernier s’est contenté de dire : “La première des choses, c’est la feuille de route de la transition, qui est finie et que nous avons emmené (au président) pour avoir ses observations. La deuxième chose, c’est la formation d’un gouvernement d’ouverture nationale. Et la troisième chose, c’est évidemment l’état des forces armées du Mali, et comment aider ces forces à pouvoir remplir leur devoir régalien.

Le Premier ministre n’en a dit pas plus. “Si j’ai une annonce à faire, ce sera de Bamako“, a précisé Cheick Modibo Diarra.

Dioncounda Traoré et Cheik Modibo Diarra, le 9 mai dernier à Bamako.

Commentaires via Facebook :

6 COMMENTAIRES

  1. Les maliens doivent interdire l’entrée de toute personne impliquée dans toute malversation. L’impunité doit etre finie au Mali pour de bon. Le prochain gouvernement doit etre irreprochable dans sa composition.

    • Des véhicules, de l’argent , du carburant, de titres de voyages enfin du prestige. Car sans un porte feuille ministériel aucun de ces politiciens n’est rien car tous carrents. Jai vu Hubet vedrine refuser le gouvernement de Sarkosy, j’ai vu en maintes reprise Maitre Mountaga TALL envoyer des gens dans le gouvernement et non lui, mais ces Iba ndiaye, Choguel Kokala et autres frétillent pour participer au gouvernement.

  2. une chose est cer taine : PAS QUESTION DE METTRE CE GOITA DANS UN QUELCONQUE MINISTERE DE NOTRE PAYS. pRERNEZ GARDE! LE PEUPLE N’ACCEPTERA JAMAIS L’INSULTE. EN BON NIAMAKALA, IL PEUT CONTINUER A CHANTER LES LOUANGES DE BITTAR.

    • Rectificatif! Il n’est pas Goita, il est Koita, c’est un diokôrômai. C’est la republique bananière! Pour avoir une place au soleil autrement dit pour avoir une promotion , il faut être voyou et indigne. Même si le Mali devient l’appendice de la Cote d ivoire pourvu qu eux , ils deviennent ministres. Peu importe la manière. Il appartient a la société civile de toutes les régions du Mali de se lever pour revendiquer un Mali nouveau, des hommes politiques nouveaux. Définir le profil de l’homme politique nouveau malien et mener une véritable campagne de sensibilisation pour que les soulards, les menteurs , les castes , les faux nobles ne nous dirigent. Aucun malien digne ne peux revendiver l’envoi des soldats a Bamako. Il faut être bâtard pour le faire. Faire coloniser le Mali par d’autre africain ?

  3. FDR les premiers ennemis du Mali. Ils doivent tous être lyncher. Plus particulierement Ib N’Diaye , Tapo and Siaka Diakite. Les plus grands laches de la CEDEAO c’est eux.

Comments are closed.