Les désengagements dans l’armée se répètent

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Les Forces Armées maliennes (FAMA) (Photo archive)

Disons-le tout de suite : ce n’est point un effet de la démission du Général Moussa Sinko. Mais nos sources indiquent que les démissions commencent à se répéter à un rythme pour le moins préoccupant. On est loin, en tout cas, d’une époque encore récente où les casernes arrivent à conserver ses éléments, ne serait-ce que pour servir d’alternative à l’oisiveté. Il est de plus en plus fréquent de les voir rendre le tablier chaque fois que l’opportunité se présente, c’est-à-dire au bout de chaque engagement quinquennal. Ce n’est pas que les conditions ne se soient pas améliorées ces derniers, mais surtout parce que les éléments, explique-t-on, sont de moins en moins disposés à supporter les exigences d’une guerre atypique où la défensive est la règle et l’offensive l’exception. Beaucoup de défections sont en effet motivées par la difficulté à s’accommoder d’une cohabitation sournoise avec les mouvements armés qui partagent le même théâtre des opérations que l’armée régulière. S’estimant ainsi des proies faciles dans un flou où l’ennemi est peu visible, ils optent de plus en plus souvent pour le désengagement.

La Rédaction

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