Chacun se rappelle de l’affaire des “six élèves officiers de l’École Militaire Interarmes (Emia) de koulikoro tués en 2011, des suites de bizutage. Les six élèves dont la Sénégalaise Fatou Seck Nguingue étaient en classe de 2ème année à l’Émia et il a été dit qu’ils avaient été soumis au bizutage par leurs aînés de la 3ème année.
A l’époque, les autorités avaient fini par relever de leurs fonctions le commandant de l’Emia, le commandant du centre d’instruction de Koulikoro et l’ensemble du personnel d’encadrement de l’Emia ont été relevés de leurs fonctions. Aussi, les instructeurs présents sur le terrain au moment du bizutage ont été mis aux arrêts pour 60 jours, les 24 élèves de la 3éme année furent radiés des forces armées et mis à la disposition des juridictions compétentes.
On en est pas encore là dans l’affaire qui fait bruit dans les coulisses du Camp des gardes de Bamako. Ici, on rapporte qu’un élève Caporal de la Garde nationale a été battu à mort, en fin février-début mars. Battu à mort par qui et pourquoi? motus et bouche cousue.
Ce qui est sûr par contre, c’est que les parents de l’élève Caporal ont exigé qu’une autopsie soit pratiquée. Les résultats de celle-ci suscitent grands “bruits” au Camp des gardes et certains croient savoir que des têtes vont tomber. De la hiérarchie? Attendons voir.
En attendant, la dépouille de l’élève a été portée sous terre le dimanche dernier, 9 mars.
Siaka BAMBA
OUF ! LES EFFETS COLLATERAUX DE LA FORMATION 😳 😳 😳
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