Des soldats proches du lieutenant konaré se mutinent à Kati : Descente musclée sur le Qg du Général Amadou Haya Sanogo ; Son directeur de Cabinet grièvement blessé

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Amadou Haya Sanogo n'a pas pour l'instant envie de quitter le Mali. © Emmanuel Daou Bakary pour J.A.
Amadou Haya Sanogo n’a pas pour l’instant envie de quitter le Mali. © Emmanuel Daou Bakary pour J.A.

Une trentaine de soldats du camp de Kati se sont mutinés, hier lundi, au camp militaire de Kati. Selon nos informations, ils seraient mécontents de leur traitement. Ces soldats mutins sont, il semblerait, membres de la garde rapprochée du Lieutenant Amadou Konaré, l’ancien porte-parole de l’ex-junte, qui a perpetré le putsch militaire du 22 mars 2012.

 

 

Ces mutins seraient mécontents de n’avoir pas bénéficié de promotions, au même titre que d’autres ex-putschistes dont Amadou Haya Sanogo, qui est passé du grade de Capitaine à celui de Général quatre étoiles.

 

 

Hier matin, aux environs de 10 heures, ils sont arrivés à bord de pick-up au siège du Comité de Suivi de Réformes de Forces Armées, où travaille le Général Amadou Haya Sanogo, et se sont mis à tirer en l’air. Le directeur de Cabinet du Général, le Lt-colonel Mohamed El Habib Diallo, qui était présent sur les lieux, aurait reçu une balle et serait blessé, certains affirmant qu’il a été transféré à l’hôpital, un autre le disant toujours séquestré tandis qu’un membre de sa famille a affirmé être sans nouvelle de lui. D’aucuns encore le disent mort. C’est dire que le sort du blessé restait très flou lundi après-midi. Ces incidents ont poussé les ménages résidant à l’intérieur du camp à se calfeutrer.

 

 

Les mutins en voudraient particulièrement à ce Lt-colonel Mohamed El Habib Diallo, qu’ils accusent d’avoir “enlevé leurs noms de la liste de nomination au grade supérieur et d’oublier superbement le lieutenant Konaré pour la promotion exceptionnelle”.

 

 

Selon nos informations, le calme est revenu à Kati, mais “des enquêtes sont en cours” sur ces incidents qui seraient très profonds et “des mesures sont prises pour rétablir totalement l’ordre à Kati”.

 

 

Moussa TOURÉ

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3 COMMENTAIRES

  1. On doit se forcer à reconnaitre qu’il y a une crise profonde au sein de notre armée. Cette crise est à l’origine des évènements de mars 2012. Elle doit être résolue à partir de ses origines et de façon globale et non partielle.Une promotion, pour en être même fière, doit se mériter. Elle ne doit ni s’acheter, ni se négocier. Si par des voies autres que celles prévue la réglementation en vigueur on procède à de recrutements spéciaux des civiles à l’EMIA pour devenir des officiers après leur formation, alors que les soldats qui remplissent les conditions pour la promotion au grade d’officiers ou pour être admis à l’EMIA sont restés en marge du tableau de promotion, il y aura forcement de sentiment d’injustice qui se manifestera d’une manière ou d’une autre. C’est pourquoi à notre sens, la crise de notre armée doit trouver sa solution l’éradication de l’injustice qui est à l’origine de ses mots, l’instauration de l’autorité, l’ordre et la discipline en son sein.
    Dr.MoussaIbrahim TOURE

  2. ❗ arrêté de dire des fausses informations et soyez rapporteur dans votre métier de journalisme tout en respectant la déontologie; hier à kati tout était fermé (banque, services public etc…) et la population vie sous la crainte et actuellement le capitaine n’est pas à son domicile forcement caché, ses enfants ne sont pas l’école et kati à maitriser par les soldats revendicateurs;
    cela va vraiment mal pour sanogo et potes parce qu’il est laisse par la majorité de ses camarades et les béret rouges ainsi que les soldats qui veulent leur peaux vont profiter de l’occasion pour en finir une bonne fois tout ❗

  3. sanogo doit etre tue comme un chien il ne merite que ça cet ancien professeur d,ahglais…

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