Des policiers concernés par le mandat d’amener du juge d’instruction : Siméon Keïta, Siriman Fané et autres…

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 SimeonDes policiers ayant pris part aux événements d’avril 2012 (affaire dites des bérets-rouges suivie de tueries, tortures et disparitions forcées) sont concernés par le mandat d’amener délivré par le juge d’instruction Yaya Karembé. Parmi eux figurent Siméon Keïta et Siriman Fané, respectivement secrétaire Général et S.G adjoint de la section syndicale de la police nationale (SPN). 

 

Signalons que ces deux personnages ont déjà été arrêtés suite à un affrontement entre groupes antagonistes à l’issue duquel un militaire a été tué suite à l’opération de maintien d’ordre. Ils ont été libérés depuis lors.

 

Une femme parmi les mutins du 30 septembre :

Une Adjudante libérée après être entendue par la S.E

Elle est adjudant et répond au nom de Paulette. Elle a été proclamée Secrétaire Générale des mutins du 30 septembre dernier. Ne pas la confondre avec celle apparaissant sur les images de la mutinerie ayant conduit au coup d’Etat de mars 2012. Cette dernière est du bataillon des sports contrairement à l’adjudant Paulette, membre du service de santé de l’armée.

 

Comme les autres mutins, notre adjudante a été arrêtée, entendue par le service de la sécurité d’Etat avant d’être  relâchée comme d’ailleurs la plupart des mutins. Elle a rejoint son foyer, saine et sauve. 

 

La Rédaction

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1 commentaire

  1. Une gestion saine et efficiente de cette procédure permettra au Mali de repartir sur de bonne base. On ne peut permettre n’importe qui à faire n’importe quoi, n’importe où et n’importe quand. Quand un Policier se mêle d’un coup d’Etat et pense être au centre des décisions militaires, c’est du leurre. Au lieu de se battre pour assurer la tranquillité de la population, notre syndicat de la Police ne battait pour faire écran à sa hiérarchie. Siméon et autres savent que si jamais l’opinion malienne (l’homme de la rue) savaient les tortures qu’ils ont fait subir à d’autres camarades de la Police, je jure que ce serait une autre révolte populaire contre la Police à Bamako. Allez vous renseigner auprès des policiers arrêtés lors du soit disant contre coup d’état. J’ai vu des policiers remplir le fourneau de braise et faire asseoir leurs camarades la dessus pour leur arracher leur aveu. Hé chers internautes, cette affaire ne peut être banalisées.

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