Comme par « magie », plutôt comme des diables surgis de leurs boîtes, ils ont subitement apparu sur la scène de la gouvernance avec une prétention affichée : sortir le pays de son marasme socioéconomique.
En prenant le pouvoir de la façon la plus inédite (cavalière, diront certains), ils mettaient le pays face à une situation jamais vécue auparavant. En effet, en plus de 50 ans d’indépendance, jamais le Mali des Soundiata Keïta, Tièba et Babemba Traoré, Da Monzon, El Hadj Omar Tall, Sony Ali Ber, Damanguilé Diawara, Kumi Diossé (entre autres) n’a été soumis à un embargo ou à un gel de ses avoirs à l’extérieur ! Pas d’essence, pas de gaz butane, pas de gasoil, plus rien ! Les stations d’essence ont épuisé tous leurs stocks ? Chacun rassemble ses maigres moyens pour faire face aux effets de cet embargo mal venu. La BCEAO, qui n’obéit qu’à son mentor, la CEDEAO, a fermé « le robinet qui faisait couler tant de liasses », privant ainsi les travailleurs et les retraités de leurs salaires et pensions (de mars) traditionnellement virés dans certaines banques.
La vie des Maliens va aujourd’hui comme dans un film programmé au ralenti. Comme toujours, les opportunistes profitent allègrement de la situation. Ainsi, les prix des denrées alimentaires et autres produits de première nécessité ont tôt fait d’être revus à la hausse. C’est d’ailleurs toujours ainsi : face à une situation pénible, surtout pour les démunis, des commerçants détaillants et autres profiteurs n’éprouvent aucun scrupule ni remords pour faire grimper leurs prix ! Le pire, c’est que même si la situation s’améliore sur ce plan, les prix, eux, ne baissent plus, malgré la sensibilisation et les mises en garde de l’Etat et des organisations de défense des consommateurs pour ramener les prix à leur niveau initial. Ainsi va le Mali…
Lorsque, surgie de « nulle part » (pourrait-on dire), la junte militaire atterrit brutalement sur la scène sociale et, sans crier gare, commence tout de suite à dissoudre et la Constitution, et les institutions, il y a de quoi s’inquiéter de leurs intentions pour l’avenir du pays et le devenir des Maliens. Pourtant, cette junte n’avait fait que prendre les devants en mettant en pratique ce que d’autres groupes de militaires, dont des généraux, avaient l’intention de faire. Autant dire que la junte leur a « ravi le gâteau sous le nez ». Mais le Capitaine Sanogo et son groupe ont apparu sur la scène comme des « Martiens », peut-on dire : les yeux hagards, les propos lourds, hésitants, incertains. On sentait tout de suite qu’ils étaient poussés par le temps et qu’ils n’avaient donc pas préparé leur programme.
En plus, compte tenu de leur très jeune âge, ils n’avaient ni qualité ni expérience concernant la gestion d’un pays. D’où les séries de déclarations et communiqués qui ont suivi les premiers jours de leur prise de pouvoir, avec toutes leurs cohortes de vols, pillages, saccages, tergiversations, incertitudes…L’on se demande d’ailleurs ce que serait devenue la situation si les Chefs d’Etat de la CEDEAO n’avaient pas contraint le Capitaine Sanogo à « mettre beaucoup d’eau dans son vin» et à restaurer la Constitution et les institutions qu’il s’était empressé dès le début de dissoudre. Sans compter le couvre-feu qu’il avait instauré, comme s’il craignait pour sa place.
Fidèle à sa détermination, la CEDEAO a maintenu et appliqué sa décision : l’embargo économique, le gel des avoirs du Mali, etc. Et pour lever cet embargo et libérer les citoyens d’une situation intenable, elle pose une condition draconienne : que le Capitaine putschiste quitte le pouvoir : voilà tout « l’os de la parole », car le Capitaine ne tient pas à partir de sitôt, semble-t-il. Pourtant, dès les premières heures de son arrivée au pouvoir, il avait assuré, voire promis, qu’il s’en ira dès qu’un nouveau Président de la République sera élu. Si c’est le cas, pourquoi s’était-il alors empressé de dissoudre la Constitution, les institutions…, bref ces organes étatiques sans lesquels les élections ne pourraient se dérouler ? Pire, le Capitaine avait remplacé la Constitution (du 25 février 1992) qu’il avait dissoute par un « Acte fondamental » connecté par lui et peut-être par des technocrates qu’il avait pu dégauchir. Et il s’était servi de cet « Acte fondamental » pour procéder à des nominations (lundi 2 avril), alors que la Constitution avait été « ressuscitée ». Cette attitude du Capitaine, considérée comme illégale, a exacerbé davantage les Chefs d’Etat de la CEDEAO qui ont durci davantage le ton après leur réunion à Dakar suite à l’élection du nouveau Président sénégalais, Macky Sall. En effet, dès le lundi 2 avril, l’embargo est appliqué pour trois jours : jusqu’au mercredi 4 avril. Mais la question cruciale demeure : quand les Maliens seront-ils libérés du joug de cet embargo féroce ?
La question vaut son pesant d’or quand on sait que la CEDEAO conditionne la levée de cet embargo à une condition : que le Capitaine Sanogo démissionne. Or rien, dans le comportement de ce dernier, ne prouve qu’il a l’intention de partir, surtout qu’il parle d’un gouvernement de Transition à nommer en vue des élections, et que opportunistes de tout acabit et de tous gabarits l’escortent chaque jour dans ses faits et gestes, le fourvoyant et l’embourbant davantage : il est vrai que pour des politiciens chevronnés, embrouiller un novice (le Capitaine) et le pousser à commettre des gaffes n’est qu’un jeu d’enfant. Enfin, dans les coulisses du pouvoir, on apprend que ces opportunistes, politiques sont en train de tout mettre en œuvre, notamment pour déstabiliser le groupe du Capitaine et le pousser à commettre d’autres gaffes. Même si cette information est à prendre avec des pincettes (pour l’heure), elle pouvait conforter la détermination des Chefs d’Etat de la CEDEAO à écarter le Capitaine Sanogo du pouvoir. Mais dans tout cela, la question qui taraude les Maliens, c’est de savoir : à quand donc la fin de cet embargo ?
En attendant, les citoyens sont sur l’expectative, voire sur le qui vive, face à cette paralysie générale des activités du pays. « Si cette situation se prolonge, on est mort ! Non, il faut réagir, faire quelque chose ! », lance un propriétaire de cybercafé. Un propos qui, à lui seul, résume tout le ras-le-bol qui anime aujourd’hui la majorité des Maliens, un ras le bol qui risque de dégénérer sous peu si l’embargo n’est pas levé à la fin de la semaine. Autant dire qu’aujourd’hui, la côte de popularité et le crédit du Capitaine de la junte ont chuté de plusieurs crans. En tout cas, il y a des faits qui démontrent que les Maliens, de par leur éducation, (social, religieuse) sont patients, même dans le dénuement et la douleur, mais jusqu’à une certaine limite. Passé ce point de non retour, ils ne se contrôlent plus : ils réagissent violemment, avec les conséquences qu’on imagine. Les cas (entre autres) dramatiques qui avaient précédé la chute de Moussa Traoré, des femmes de Kati qui avaient marché sur Koulouba, les émeutes et violences populaires qui avaient suivi la dernière adresse d’ATT à la Nation…sont autant de faits regrettables qui doivent inciter la junte à savoir raison garder. Ainsi, à ce stade actuel de la situation, certains citoyens préconisent tout simplement que le pouvoir de Transition soit remis aux civils (le vœu de la CEDEAO) et que le CNRDRE se charge de détruire les rebelles du Nord en s’assurant de tous les voies et moyens (en ressources humaines, armements et munitions) nécessaires pour ce faire.
En tout cas, le scenario idéal souhaité par la majorité des Maliens semble être le suivant : d’abord le CNRDRE se retire du pouvoir et forme une armée puissamment dotée pour aller anéantir les intentions intégristes des rebelles, soutenu en cela par les 2 000 soldats de la CEDEAO. Entre temps, le gouvernement qui sera nommé se charge des préparatifs et du déroulement de l’élection présidentielle. Si chacune des deux parties (CNRDRE et gouvernement) joue correctement ses rôles et missions, il n’y a alors aucune raison que le Mali ne sorte pas de ce bourbier social. Ce scenario rentre d’ailleurs dans le cadre des aspirations de la CEDEAO concernant le Mali.
Oumar Diawara
mes chers compatriotes arretons de jouer avec le feu il est temps qu’on se leve tous ensemble avec l’aide des chasseurs et des soldats qui ont ete abandones et trahient au front pour chacher au plus la junte et sa bande d’ignorant assoiffee du pouvoir qui le soutient. Sanogo c’est qu’il serai juge ou arrete ou bien meme tue pour ses crimes contre la population malienne. La junte n’a pas fait le coup d’etat pour sauver le mali mais pour sauver leurs tetes. Ce sont des laches et des peureux, ils ont eux peur d’aller au Nord parce qu’ils n’ont pas les bagages necessaire pour affronter les rebelles. Ces pustchistes sont des menteur ils ont trahis le Mali et on l’ai fera paye de leurs actes. Ils ont peurs de laisser le pouvoir pour ne pas etre deployer au front. Ces eux qui ont sacrifie le Nord aux rebelles. Avez vous dejas vu un pays gagner la guerre avec une armee divisee? Reveillez vous mes freres et soeurs et arrete ces barbares egoistes et laches sinon ils vont detruire le Mali. Ne comptez pas sur eux le jour ou les rebelles attaqueriont Bamako parce qu’ils vont tous fuire et vous laisser comme se qu’ils ont fait au Nordistes. A bon entendeur, salut. En ce moment, Les enfants sont entrains de mourir de faims au Nord et les rebelles sont entrain de violer les femmes et egorger les hommes donc, la balle est au camp des maliens pour se debarasser de la junte et de sa bande.
Oumar DIAWWARA, je doute franchement que tu sois pas du clan d’ATT. Des gens comme toi doivent être pendu. Pourquoi accuses-tu le Capitaine? ATT n’a-t-il pas senti le coup d’État venir? Seuls les idiots, les ennemis de la République comme toi osent accuser la junte. Ton article me donne des vertiges, la nausée.
Mes chers amis, je pense qu’il y a lieu de vous informer de la réalité, les alliés de partis politiques instrumentalisent la société civil, ils sont tous coupable, la mauvaise gestion de ATT et la haute trahison a été fait en complicité avec le gouvernement…
Dans tous les cas il ne partira pas comme ça, l’embargo de la CEDEAO est plus que jamais irréfléchi et ce la ne permet jamais de faire une guerre civil au Mali, tous les Maliens ont reçu de leurs père voir même famille une bonne éducation…. Donc on se retournera jamais contre ma Junte mais plus tôt contre la CEDEAO.
Donc ensemble conjuguons nos éffort pour sortir de cette crise bidon de Alassane, qui venu au pouvoir par les armes et non par les urnes…
Les ivoiriens se révolterons contre lui sans reserve donc une petite affaire deviendra une grande…
Le kg de la viande va flambé et les produits que le Mali importe vont péri dans ce cas on vera la suit sur l’économie ivoirienne…
Sanago et ces pitres sont en train de sauver leurs grosses fesses de femmellette en négociant avec les Nigéria. Ils négocient leur inpunités …??? Bande de lâches pourries ! sources AFP et REUTERS
rallier vous à notre mouvement de libération, j’ai créée un profile Facebook “Soundiata Keita” il y a aussi cette adresse mali au Mali “flmdpatriote@yahoo.fr”.
ENGAGEZ VOUS avec nous on bouter tous ces incapable du Mali , ils ne pourront plus piller le Mali comme ils veulent !!!! TOUT DOIT CHANGER AU MALI !!!
degages on a pas besoin de toi au pouvoir ! c’est honte de dire que j’ai fait un coup d’Etat , tu prends l’arme du peuple pour aller braquer le palais et t’autoproclamer chef de l’Etat ! quelle honte! tu nous as humilie devant le monde entier , je te dis qlq choses tu nous payeras ca tres cher !!
J’espère que les differents leaders maliens(partis politiques, syndicats, société civile, chefs religieux) seront réunis enfin pour se mettre d’accord sur un programme de sortie de crise. Les maliens doivent se mettre d’accord. Un seul camp ne peut diriger à l’heure actuelle le Mali.
Ce cretin de capitaine n’obeira ka ses interets pas à ceux du Mali et du Peuple Malien sachez le dès maintenant et preparez vous en consequence. Honte au CNRDRE, Abas les agresseurs nationaux (CNRDRE) et à bas les rebelles, vive le Mali démocratique libre et uni. Un DIDIS bis personne n’en veut chez lui; les hommes, les vrais militaires c’est au front kils doivent le montrer pas en tirant à l’arme lourde contre un palais.
Capitaine dégage
Capitaine Sanogo etant un enfant malien, et vu la situation difficile que sa tentative de coup a creee, il suffit que le PEUPLE MALIEN se mobilise CONTRE lui, pour qu’il rentre dans les casernes avec ses hommes. Si comme il l’a dit, il a effectivement pris le pouvoir par souci d’alleger les problemes des maliens, il s’en ira immediatement. Surtout qu’il a mis le monde entier contre lui et ses hommes. Que les maliens montrent clairement a Sanogo, que son action a cause l’inverse de ce qu’il souhaitait. Et que par consequent, il doit se retirer avec ses hommes, afin que la Communaute Internationale aide le Mali a revivre un peu mieux.
Bien dit
Mon cher il ne veut pas aller il veut etre un autre ATT,faire le hero national maintenant,demissionner apres l’election,et apres 5 ou 10 ans il revient, se presente comme president et puis c’est finis.
Non on est pas d’accord,plus jamais un autre ATT au Mali encore.
mali quel peuple d idiot et d incompetant,le peuple qui fait plus honte au monde,si on pouvait choisir son pays j allais choisir autre que ce pays cretin
Bonjour à tous,
Mon capitaine doit laisser sa place, on se souvient de ses premières déclarations pour justifier le coup d’état (comme le dit, l’insurection populaire).
Maintenant, le capitaine nous parle de politique (vide constitutionnel à partir du 8 juin, si pas d’election présidentielle).
Notre pays à tous brûle et on regarde à ailleur en cherchant des boucs émissaires (France, CEDEAO, ….).
Mon capitaine, laisse à la place et si tu veux dans le nouveau gouvernement on vous donne les ministères (Défense, Sécurité intérieure, Territorial) pour que tu puisse organiser l’armée et faire face à la rébellion.
Mon capitaine, peut être, toi aussi tu veux faire comme le général ATT (un militaire qui ne veut pas faire la guerre).
Mon capitaine laisse la place, le Mali c’est notre Pays à tous, et on a pas de pays de rechange.
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