A en croire différentes sources, la nouvelle requête malienne exige une synergie entre les parties. L’intervention des forces ouest-africaines se fera donc en étroite coopération avec les autorités maliennes. On annonce que les modalités pratiques de ce déploiement seront d’ailleurs scrupuleusement détaillées dans un mémorandum d’entente.
En attendant cette officialisation, il y aura bien un QG de la Cédéao à Bamako. Le PC militaire, la base logistique de l’opération et un détachement de force policière et d’experts seront installés dans la capitale, mais en périphérie de la ville. Le site sera choisi par une équipe conjointe Cédéao-Mali. Ce dispositif, précise le texte, devra être minimal et discret ; sous-entendu il ne doit pas choquer l’opinion publique.
“Nous avons retenu le déploiement d’un dispositif de sécurité formé d’une unité mixte de police et de gendarmerie comptant entre 128 et 135 personnes, au maximum, pour assurer la sécurité de la représentation spéciale de la Cédéao à Bamako, mais aussi celle de l’équipe de la coordination stratégique de la Micema qui devrait s’installer à Bamako. Mais elle devra aussi s’occuper de la sécurité du personnel international qui pourra être sollicité dans le cadre de l’intervention de la Micema et, de manière ponctuelle, des vols qui seraient organisés pour le transport d’équipement, l’approvisionnement”, a précisé le représentant spécial d’Alassane Ouattara (président en exercice de la Cédéao) au Mali, Aboudou Touré Cheaka, dans une interview accordée à nos confrères de Jeune Afrique les détails de la future Mission de la Cédéao au Mali (Micema).
Toujours dans un souci de discrétion, c’est une commission technique d’évaluation qui déterminera la manière dont ces structures seront protégées à Bamako. Quant aux forces combattantes, les bataillons seront engagés là où sera installée l’armée malienne.
La lettre précise enfin que les autorités maliennes s’engagent à fournir tous les moyens nécessaires pour optimiser cette intervention visant à reconquérir le Nord de leur pays. Ce climat de confiance avec la Cédéao, indispensable pour la viabilité de l’opération, était soumis au déblocage des blindés immobilisés depuis presque deux mois à Conakry, en Guinée. Une exigence malienne qui est désormais validée par la Cédéao.
Et pour la force spécialisée pour former les soldats maliens, Aboudou Touré Cheaka annonce que “c’est une unité formée là aussi de policiers et de gendarmes spécialisés qui répond exactement à la demande d’aide malienne. Elle sera également basée à Bamako et comprendra l’ensemble des techniciens et experts pour la formation en matière de police scientifique, de détection de métaux, de déminage…”
Quant à la force combattante de la Cédéao qui pourrait être basée à Koulikoro, il reconnaît que “c’est l’un des détails qu’il faudra sans doute discuter. Il s’agirait d’une compagnie légère qui serait basée à Koulikoro, c’est-à-dire à 60 km hors de la ville de Bamako, puisque la partie malienne soutient toujours que la présence de combattants de la Cédéao dans la capitale peut choquer la population, etc. Si les hostilités sont déclenchées au nord, Bamako va être en ébullition. Des cellules terroristes dormantes peuvent exister, des tentatives de déstabilisation peuvent survenir.
C’est sur la proposition du chef de l’état-major malien que Koulikoro a été retenu comme point à la fois suffisamment éloigné de Bamako pour ne pas brusquer les esprits, mais également assez proche. Car si les hostilités sont déclenchées (au nord), Bamako va être en ébullition. Des cellules dormantes [terroristes, Ndlr] peuvent exister, des tentatives de déstabilisation peuvent survenir. Et au-delà des institutions maliennes, il y a beaucoup d’institutions internationales, comme les ambassades étrangères, qui peuvent faire l’objet d’attaques”.
Enfin concernant l’évolution des bataillons de la Micema aux côtés de l’armée malienne, le représentant spécial d’Alassane Ouattara (président en exercice de la Cédéao) au Mali, Aboudou Touré Cheaka, explique que “le déploiement de la Micema va se faire de manière séquentielle. L’installation de son siège à Bamako, le renforcement des capacités miliaires maliennes, la mise en place des bataillons de sécurisation entre la ligne de front et le sud du pays… Tout cela peut être prêt en cinq à six semaines. L’intervention proprement dite se fera en fonction des renseignements provenant du terrain. Le principe est que les soldats maliens seront devant et les cinq bataillons ouest-africains derrière, en appui. En ce qui concerne la couverture aérienne, on a besoin de la communauté internationale. Mais avec la future résolution des Nations unies, nous n’aurons pas de souci pour cela. En plus des avions du Nigeria et du Niger, il y a la possibilité que des pays comme la France et d’autres puissances aériennes aident l’opération. Mais tous les détails seront définis au moment opportun. Le scénario de l’intervention est, lui, déjà établi. Le jour où le Conseil de sécurité de l’ONU donnera mandat d’intervenir au Mali, les chefs des pays de la Cédéao se réuniront pour donner l’ordre à leurs armées d’entrer en action”.
Rassemblés par Abdoulaye Diakité
Brèves :
Pour justifier la volte-face de la junte :
Le ministre de la Défense s’attaque à la presse
“Il y a eu une certaine presse qui a fait courir les rumeurs selon lesquelles les Maliens ne souhaitaient pas que soit déployée à Bamako une base logistique et un PC de la Cédéao, toutes choses qui sont indispensables pour la suite des opérations. Ça n’a jamais été le cas, on ne peut pas vouloir une chose et son contraire, nous sommes d’accord pour que la Cédéao déploie des forces au Mali (…) avec toutes les structures qui vont avec”, s’est justifié le ministre de la Défense, Yamoussa Camara, samedi soir à Abidjan après avoir remis au président Alassane Ouattara, président en exercice de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), le message du président par intérim, Dioncounda Traoré, acceptant un déploiement de la Cédéao à Bamako, mais avec discrétion.
Cependant, dans l’intérêt même des opérations, “il faudrait que cela se fasse avec un minimum de discrétion pour garantir l’efficacité indispensable à la conduite des opérations”, a-t-il souligné. Comme dirait l’autre, le colonel Camara fera mieux de se taire s’il n’a rien à dire après cette humiliante volte-face.
Appel à la négociation
Ançar Eddine prêt à négocier si Dioncounda accepte la charia
Un responsable à Gao, ville du Nord du Mali sous contrôle des islamistes, a affirmé samedi à l’AFP que les islamistes sont prêts à négocier avec le gouvernement malien à condition que Bamako applique la charia. “Nous acceptons la main tendue de M. Traoré à une seule condition : que le Mali applique la charia, la loi de Dieu, c’est la seule condition”, a déclaré Alioune Touré, un des responsables des islamistes à Gao. “Si les gens du Sud (du Mali) veulent la négociation avec l’application de la charia, nous sommes d’accord. Mais si c’est la guerre qu’ils veulent, nous sommes aussi d’accord. Dieu est le plus fort”, a-t-il ajouté.
Massacre de Diabali :
seul rescapé remis à la Mauritanie
Selon une source informée, le seul Mauritanien rescapé de la tuerie des prêcheurs perpétrée par l’armée malienne, à Diabali, dans le Nord du Mali, a été remis vendredi dernier par les autorités maliennes à l’ambassade de son pays dans la capitale malienne.
De même source, on précise que le prêcheur Loulla Ould Najem a été pris en charge par l’ambassade de Mauritanie à Bamako. Les mesures nécessaires pour son rapatriement ont été prises. Il se serait envolé à Nouakchott.
Tout ça la est une page tournée et les imbéciles de terroristes doivent commencé à faire leur valise. Les forces spéciales du Mali vont bientôt rentrer en action. A bas les rebelles et les ennemis du mali
Mon propos est le combat contre la médiocrité. Je trouve qu’il y a une singulière tartufferie à se cacher derrière la défense de la liberté de presse dès que le grand public prétend s’interroger sur les écrits de ces « journaleux ».
Messieurs : êtes-vous au dessus des lois ? Vous le croyez ! Mais, êtes-vous surtout au dessus des codes, de la décence et de l’éthique collective ?
D’où tenez-vous ces privilèges ?
Le métier noble exercé par ceux qui n’y sont pas préparés ou qui le sont pour distiller la haine dans le corps social déborde souvent de ses définitions originelles.
Pour qu’elle reste égale à elle-même, il faut que la corporation veille sur un code de conduite accepté de tous.
Les brebis galeuses, errantes, mal formées et pleines de haine seront indexées, dénoncées et sanctionnées sans indulgence.
Il faut que les journalistes maliens aient le courage de faire leur propre procès, en se plaçant au-dessus de ce procès.
Tout le malheur de ce pays est arrivé par la faute du capitaine SANOGO et de ceux là qui l’ont soutenu dans cette mafieuse action.
Vous voyez, même les militaires qui ont abattu sans sommation les paisibles religieux maliens et mauritaniens à Diabali ont reçu l’ordre du capitaine SANOGO.
Une chose est certaine si nous ne prenons garde le bateau Mali va couler car c’est un maudit ce capitaine qui cherche vaille que vaille le pouvoir.
Il essaye de tromper la communauté internationale et nationale en disant qu’il a cédé le pouvoir mais au fait c’est un menteur il dit ça pour échapper à la justice internationale, heureusement pour nous il ne va jamais s’échapper à cette vraie justice.
La CEDEAO doit désarmer le camp de KATI et attendre la fin d’une élection pour remettre les armes au nouveau pouvoir sinon je vous jure que les alcooliques de KATI vont s’accaparer de nouveau
vous ne dites que la vérité tout bon malien doit être conscient du méfait que sanogo a causé à ce pays
Chers Maliens,
Nous accceptons cette MICEMA à nos gré. Nous avons absolument pas d’autre moyens…. VS bloquez nos armements….et pourquoi ? …. Et comment on va combattre ? … Après vous dites k le soldat malien ne vo rien… Y’a la complicité ds la chose att ne voulez PO partir tout le mode le sais c’était sa stratégie de garder ces bandits armées comme cause de d’état d’urgence. Ouvrez les yeux, freres et seurs maliens et maliennes.
Si les maliens naimes po le Mali Dieu le Mali. ( Dr SALL )
1. C’est malheureux d’être réduit à tirer sa subsistance rien que dans la réaction. Il faut quand même reconnaître qu’il fut un temps au Mali où l’on était récompensé en fonction de son pouvoir de nuisance, que l’on soit bandit armé du nord, du sud, politicien, syndicaliste ou religieux. Mais nous sommes en démocratie, système qui n’est guère très éloigné de l’anarchie : tous les avis semblent permis. Même Dieu ne fait pas l’unanimité. Ce qui est déplorable au Mali, c’est l’infime minorité réactionnaire et sadomasochiste que l’on entend le plus, que l’on voit le plus dans la rue avec quelques badauds qui les suivent, et qui donne l’impression de représenter une force. ON A LA TERRIBLE IMPRESSION QUE LES LEADERS POLITIQUES, CIVILS ET RELIGIEUX SONT COMME TETANISES PAR LES SERVICES SECRETS ET LES SANCTIONS ADMINISTRATIVES, CAR AU MALI TOUT LE MONDE NE VIT QUE DE L’ETAT, DU FONCTIONNAIRE A L’OPERATEUR PRIVE…
2. Les militaires de la CEDEAO se feront discrets, probablement vers l’aéroport de Bamako, pour NE PAS EFFRAYER NOS BRAVES MILITAIRES REFUGIES A KATI. Sinon, les autres militaires seront obligés d’aller au front avec les soldats de la CEDEAO qui les couvriront. La plus grave erreur serait d’oublier les milices d’autodéfense qu’on a trop souvent tendance à confondre avec les milices anarchiques. Comment les centaines de villes et de villages de la ligne de front seront protégés contre LES EXACTIONS DES BANDITS ARMES QUI ONT CHOISI COMME STRATEGIE, LE HARCELEMENT DE TOUTES LES ZONES DEGARNIES, DE KAYES A ANSONGO ET KIDAL ? Bien sûr qu’il ne faut pas encourager les milices anarchiques, elles doivent simplement être encadrées, mais SUREMENT PAS ËTRE DETRUITES. TOUTES LES ARMEES DE LA CEDEAO REUNIES NE POURRONT PAS PROTEGER TOUS LES VILLAGES ET VILLES DE LA LIGNE DE FRONT. BREF, IL EST PLUS QU’INDISPENSABLE D’AVOIR SUR LA LIGNE DE FRONT DES BRIGADES D’AUTODEFENSE DE FILLES ET DE GARCONS RECRUTES, ENCOURAGES, ARMES ET SUPERVISES PAR L’ARMEE MALIENNE. Et surtout ces malheureux six mois nous prouvent, s’il en est besoin, QU’IL FAILLE MAINTENANT PERENNISER LE SYSTEME DE BRIGADE D’AUTODEFENSE qui comme son nom l’indique n’a pas de mandat offensif et reste soluble dans la population civile.
3. On semble oublier que personne au Mali ne veut du MNLA et d’ANE SARDINE allié à AQMI, surtout pas les tamasheqs de Kidal. Tous leurs faits et gestes démontrent à souhait qu’ils ne se soucient guère du sort de leurs frères et sœurs touareg et du développement du Nord Mali. Tous leurs actes sont antireligieux (vols, viols, alcool, drogue, assassinat d’innocents). MAIS ILS S’ACCROCHENT A LA CHARIA, CAR MEME EUX NE PEUVENT PAS SOUTENIR QUE LA SEULE CHOSE QUI LES INTERESSE VRAIMENT, CE SONT LES TRAFICS DE DROGUES D’ARMES, DE CIGARETTES ET LES ENLEVEMENTS. (Les nomades sont les premières victimes de cette insécurité. Ils sont pratiquement tous refugiés au Sud Mali ou dans les pays voisins. Certains dans leur fuite ont abandonné leurs animaux qui souffrent par ailleurs du surpâturage dans les pays voisins. Le tourisme dont ils sont les premiers bénéficiaires est mort. Tous les projets de développement du Nord sont suspendus (Routes Niono -Tombouctou, Bourem – Kidal, Barrage de Taoussa, etc.) Les Communes du Nord, à l’instar de toutes les Collectivités territoriales du Mali, ont déjà leur ‘’indépendance’’, ‘’leur fédéralisme’’ selon les textes de la décentralisation. En dehors du rôle régalien de l’Etat (Défense, Sécurité intérieure, Justice, Monnaie), les Collectivités territoriales maliennes peuvent tout entreprendre, localement, entre collectivités ou avec des collectivités étrangères. L’on semble oublier que c’est le Nord Mali qui ne veut pas de fédéralisme ou d’autonomie. La triste réalité est que c’est l’Etat central (autant dire le Sud Mali qui entretient toutes les Collectivités et tous les services étatiques du Nord Mali). Ce que ces BANDITS DU MNLA APPELLENT AUTONOMIE, C’EST LA GESTION DU NORD PAR DU PERSONNEL RESSORTISSANT DU NORD, MAIS FINANCE ET ENTRETENU PAR L’ETAT MALIEN, LES COLLECTIVITES DU NORD ETANT ACTUELLEMENT SANS RESSOURCES PROPRES…
pour seulement la population de bamako les maliens sont pret a renoncer au 2/3 du territoire? pour seulement la bande Kati le mali va t il renoncer a l’aide la cedeao? on verra bien
A MOHAMED KEBIR POUR DIRE QUE QUELQUE CHOSE A BOUGER AU MALI LE FAIT QUE LE CAPITAINE SANOGO DEPUIS LE 22 SEPTEMBRE DERNIER EST DEVENU COMMANDANT TANDIS QUE LE MALI EST A TERRE CET INCAPABLE NE PENSE QU A SA PROPRE PROMOTION. DANS UN PAYS EN GUERRE LES MILITAIRES DOIVENT MERITER LEUR AVANCEMENT PAR DES FAITS DE GEURRE SUR LE TERRAIN MAIS DANS LA MILICE DE SANOGO ON AVANCE EN GRADE BARRICADE A KATI EN MENANT UNE VIE DE BOURGEOIS AU MEME MOMENT CERTAINS VRAIS MILITAIRES SONT ENTRAIN DE SOUFFRIR A SEVARE.
Concretement,quelle formation notre armee recevra de celle de la CEDEAO?Je veux juste comprendre.
les grandes gueules et fuyards de kati sont avec leurs supporteurs (une minorité agissante et agaçante) les vrais facteurs de blocage pour une sortie de crise au Mali……plus de 7 mois après le coup d’État la situation n’a fait que s’aggraver au détriment des populations désespérées et désarmées au Nord comme au Sud……il est grand temps que que ceux qui réfléchissent prennent les bonnes décisions notamment la préparation de cette intervention militaire sans trop se soucier des états d’âme des soldats ratés et sans dignité de kati et leurs complices….c’est cela l’intérêt du Mali et de ses partenaires…..
TOURNER AUTOUR DU POT N’A JAMAIS FAIT DISPARAÎTRE LE POT … ET NE FERA JAMAIS DISPARAÎTRE LE POT….
ARRÊTEZ VOS BÊTISES…ON A BESOIN D’UNE INTERVENTION EFFICACE…PERSONNE NE VIENT POUR VOUS MENOTTER…MAIS VOUS RISQUEZ DE LES FORCER EN INSISTANT DANS LA BÊTISE….
Moussa Ag, QUI SE DEMANDE QUELLES NOUVELLES CONNERIES LES FANFARONS VONT NOUS SORTIR…
Ag… tout dépend de ce qu’il y a dans le pot… 😀 😀 😀
Broulayi, qui pense qu’on ne doit jamais laisser moussa ag tourner autour du pot de confiture… 😀 😀 😀
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