La Commission de la CEDEAO est «prête» à déployer dans notre pays sa force en attente «dès qu’une demande formelle lui sera faite par le Gouvernement». Depuis l’annonce de ce possible déploiement de 3.000 hommes de la CEDEAO, certains hommes et femmes de la classe politique et de la société civile ne cessent de s’agiter et de s’adonner à des élucubrations, histoire d’amuser la galerie. Or, avec la dernière sortie du président en exercice de l’Union africaine, le président béninois Thomas Yayi Boni, tout porte à croire que l’intervention militaire africaine en terre malienne, est inévitable, voire nécessaire.
La Case Mali brûle et l’heure n’est pas aux tergiversations comme le font depuis un certain temps certains hommes et femmes de la classe politique et de la société civile. Commençons d’abord par Oumar Mariko, Secrétaire général du parti SADI non moins président du MP22, un Mouvement pro-junte militaire. Ce Docteur a, nous semble-t-il, de la peine à se débarrasser de son virus estudiantin qui lui fait voir tout en noir, refusant ainsi de regarder l’avenir du Mali avec optimisme. Sur tous les toits, il ne cesse de crier haut et fort que le déploiement de la force en attente de la CEDEAO n’est qu’une forme de recolonisation de notre pays.
De même, ses amis Mahamane Mariko, Tabouré de Sanfin et autres pensent que la force en attente de la CEDEAO, si elle venait au Mali, ne sera qu’une force d’occupation. «Nous devons dire non à cette force en attente de la CEDEAO et à la France qui n’ont que des visées impérialistes et qui veulent s’accaparer de notre pays et exploiter nos richesses», martelaient-ils lors d’une conférence-débats à la Maison de la Presse.
Et pourtant, ils le savent bien : que peut aujourd’hui le Mali pour déloger les rebelles qui occupent les 2/3 du territoire national ? Ont-ils oublié que le Capitaine Amadou Haya Sanogo qui s’était fait prophète pour aller bouter ces assaillants hors de notre pays, a rapidement déchanté en se rendant compte qu’il allait s’engager dans un bourbier ?
Autre larron qui croit dur comme fer que le Mali peut tout seul se tirer d’affaire : Hammadoun Amion Guindo. Pense-t-il que c’est sa COPAM qui peut acheter des armes et équiper nos militaires pour aller combattre au Nord ? Non, ayons l’humilité de reconnaître qu’un «seul doigt ne lave pas le plat» et acceptons la main tendue de la CEDEAO et de la Communauté internationale.
Du côté de la société civile, c’est Mme Aminata Dramane Traoré, présidente du Forum pour un Autre Mali non moins ancienne Ministre de la Culture du Mali, qui surprend négativement en s’opposant de toutes ses forces à cette venue de la troupe de la CEDEAO, à travers conférences de presse, conférences-débats et autres manifestations. Sa farouche opposition à l’intervention de la CEDEAO et de la Communauté internationale se comprend aisément, surtout quand on sait qu’elle est une alter-mondialiste. Autant dire qu’elle est d’une autre époque. Elle osait déclarer que «le Mali n’a pas de leçon de démocratie à recevoir de la CEDEAO». Mais, de quelle démocratie parle-t-elle quand on sait aussi que depuis plus de 20 ans, le Mali n’avait qu’une démocratie de façade qui a d’ailleurs débouché sur le coup d’Etat du 22 mars 2012.
Elle va plus loin en soutenant qu’en décidant d’envoyer dans notre pays sa force en attente, la CEDEAO se positionne contre le peuple martyr du Mali. «Désormais, tout est clair : la recolonisation du pays, à travers les politiques néolibérales, entre dans une nouvelle phase qui obéit au schéma libyen avec l’intervention directe de l’OTAN en moins», affirmait-elle.
Dans cet amalgame qui vise à embobiner le Malien lambda, c’est l’ex-Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale qui n’a pas tenu à mâcher ses mots lors de la dernière Conférence des cadres du FDR tenue au CICB : «Avec nous ou sans nous, la CEDEAO interviendra dans notre pays pour deux raisons. D’abord, parce que le Mali n’a pas le contrôle des 2/3 de son territoire sur lesquels les rebelles et les terroristes commettent des crimes et toutes sortes d’exactions. Ensuite, parce qu’avec l’occupation de cette partie nord par le MNLA, le FNLA, Ançar Dine, AQMI et autres groupes armés, la menace terroriste s’internationalise. Elle n’est plus donc que l’affaire du seul Mali, mais celle aussi des pays voisins comme l’Algérie, la Mauritanie, le Niger et la Libye. Devant cette situation, la Communauté internationale ne peut pas rester bras croisés au risque d’assister à une «afghanisation ou à une «somalisation» du Nord-Mali». D’ailleurs, le président de l’Union africaine, le Béninois Thomas Yayi Boni, est en train de s’activer auprès du Conseil de sécurité de l’ONU pour qu’il donne son accord en vue de l’intervention militaire africaine pour libérer notre pays des mains des assaillants qui occupent le nord et pacifier la Nation. Autant dire qu’à l’allure où vont les choses, l’intervention de cette fore africaine est imminente.
Adama L. COULIBALY
Je ne suis pas contre une force exterieure mais nous devons evaluer les contours pour limiter leur sejour et avoir le controle le cas échéant. En faisant le constat des pays où des forces extérieures sont intervenues, rare sont ces pays qui ont vite recouvrés la paix.
ho!ho!
est ce que la communauté internationale a besoin d’une demande les nordistes l’ont fait à travers leurs élus le sud s’en tape sinon depuis mars rien n’est fait.Souffrance humiliation sont le quotidien des nordistes.
Do kèra djadjiri fassa da lila.
Meditation sur cet article
Affairisme dans la crise malienne : Comment la Cia a fait plier Ouattara / La vérité sur le limogeage de Bictogo / Tout sur les Frci arrêtés au Mali
Source : Le Temps : Dernière Mise à jour : 07/06/2012 (Auteur : )
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Si l’un des réseaux mafieux organisés par le pouvoir a un genou à terre, l’autre cherche tant bien que mal à garder ses repères dans la sphère politique ivoirienne. Le réseau ouattaraiste qui a le genou à terre, est celui d’Adama Bictogo. Tout son malheur est parti de la crise malienne. Lors des négociations dans la crise malienne, Adama Bictogo fait un très bon rapprochement entre lui et la junte du capitaine Sanogo. C’est ainsi que l’homme fort de Bamako lui signifie son souci financier pour s’approvisionner en armements, en vue de faire face à la rébellion. Adama Bictogo lui propose un réseau moyennant diamants et métaux. Sanogo accepte de faire ce deal en clando, avec Bictogo qui arrive même à liquider quelques quantités de pierres. Sanogo s’active alors à s’armer. C’est en ce moment que la pression internationale s’intensifie sur la junte. Entre temps, la Cia suit de près ce deal entre Bictogo et la junte. Cette «Agence» déjà très déçue du pouvoir ivoirien, avec la vente du «diamant de sang ivoirien», fait un rapport accablant sur ce régime. Abidjan est alors dans leur viseur. La Cia saisit donc le Nigéria. C’est la vraie raison du voyage inattendu de Goodluck à Abidjan après la chute de Sarkozy. Chemin faisant, la communauté internationale fait plier la junte par des pressions diverses. Ouattara voulant profiter de la situation, engage une action militaire avec les Frci. Au cours de l’offensive au Mali, un chef de guerre et pas des moindres, et plus d’une centaine d’éléments sont pris sur le théâtre des opérations. Ouattara négocie assidument la libération de cet homme qui est l’un de ses proches les plus directs. Beaucoup de moyens sont donnés à Adama Bictogo, pour les faire libérer. Le capitaine Sanogo profite de son avantage et exige au pouvoir ivoirien plusieurs choses. Abidjan mouillée jusqu’au coup, dans cette affaire cède, pour obtenir la libération de ses hommes en oubliant définitivement l’option militaire. Comme acte bonne foi, le pouvoir exige du capitaine Sanogo la libération du chef de guerre. Les autres devraient être libérés après la signature des derniers accords. Après la signature des accords dans lesquels le capitaine Sanogo obtient gain de cause, ce dernier refuse de libérer les autres prisonniers qu’il détient encore comme preuves. Abidjan qui ne comprenant plus rien, s’informe pour cerner la motivation de la junte à ne plus tenir parole. C’est là que le régime découvre qu’Adama Bictogo n’a pas donné tous les moyens qui ont été dégagés pour le capitaine Sanogo. Dès lors, la présidence ivoirienne se saisit de cette situation et fait un semblant de limogeage avec un faux alibi. Qui à la réalité, n’est qu’une action de charme pour contenter les Usa et la communauté internationale. C’est en ce moment que le réseau Hamed Bakayoko se positionne, en activant ses relations dans la presse et accable son rival. La réaction d’Adama Bictogo ne s’est pas fait attendre. Il donne des éléments précis sur des virements que feraient Hamed Bakayoko verse sur un compte offshore, en Europe depuis huit mois. Et Adama Bictogoa a juré d’avoir la tête de Hamed Bakayoko.
Une correspondance particulière
de K.S
ESPECE DE MENTEUR
VIVE LA POLITIQUE FICTION!!!!! Eh, comique, au lieu d’intituler ton roman-feuilleton “Méditation”, intitules-le plutot “Délire”!
J’ignore ce que tu bois ou ce que tu fûmes, mais ça doit être trop fort pour toi… Ton baratin fumeux pourrait se résumer à “Bla-bla fantasmatique sur fond d’informations inexistantes”! La CIA!… Je penses que tu as dû oublier le KGB, le Mossad Israélien, les Francs Maçons, la secte Moon, et, qui sait, peut être aussi l’inspecteur Derrick!…
…”Adama Bictogo lui propose un réseau moyennant diamants et métaux”… Super! Tu peux nous expliquer où et quand et nous donner le moindre élément?
“Sanogo accepte de faire ce deal en clando, avec Bictogo qui arrive même à liquider quelques quantités de pierres”… Encore mieux! En clando, mais toi tu étais présent il faut croire… Quelques quantités (combien) de pierres (c’était quoi, diamant,émeraude, caillou du fleuve, gravier?) sois précis un peu!
…”Sanogo s’active alors à s’armer”. Ah bon, Sanogo a acheté des armes? Avec qui, lesquelles, et où sont-elles?
… “Au cours de l’offensive au Mali, un chef de guerre et pas des moindres, et plus d’une centaine d’éléments sont pris sur le théâtre des opérations”… Ce fameux chef de guerre (pas des moindres)c’était qui? La centaine d’élements pris sur le theatre des opérations, c’était qui également, et surtout, ils sont où à l’heure actuelle?
… “Il donne des éléments précis sur des virements que feraient Hamed Bakayoko verse sur un compte offshore, en Europe depuis huit mois”… Mais toi, ces élements précis, tu n’en donne aucun. A qui quand et où a-t-il donné ces élements précis?
EH, ROMANCIER MYTHOMANE, TU N’A PAS SIGNE TON TORCHON ET TU AS EU BIEN RAISON! Malheuresement, des connards comme toi peuvent faire gober les pires foutaises à ceux qui n’ont pas eu la chance d’avoir étudié. Degage, connard!
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