Contrairement aux déclarations triomphales de la Force onusienne, le Mali est loin de connaitre la sécurité, du moins, dans sa partie septentrionale. Comme en témoigne les récentes attaques des groupes islamistes contre à la fois les forces internationales et l’armée malienne. De nombreux spécialistes estiment que ces actes barbares sont la conséquence de l’absence des forces gouvernementales dans la ville de Kidal qui est devenu l’épicentre du djihadisme dans la région, surtout avec la présence discrète du sinistre IYAD AGAHLY qui continue à défier la communauté internationale. Beaucoup se demande, si ce chef djihadiste n’est pas en bonne intelligence avec la métropole qui cherche à délivrer Serge Slobodan Lazarevic encore en captivité quelque part dans le nord du Mali.
Baraka à la force Barkahane !
Cette situation prend en otage des milliers de Maliens car la France pour obtenir la libération de ce dernier otage se garde bien de mener des opérations d’envergure dans la zone de Kidal. Cette situation n’arrange pas aussi les casques bleus. Des éléments de la MINUSMA qui sont malheureusement parfois mal entrainés car venant de pays pauvres, à l’instar de leur pays d’accueil, le Mali, qui n’ont pas assez de moyens pour faire bénéficier à leurs soldats des mêmes formations que les soldats occidentaux, bien entrainés et bien équipés. Pour les missions délicates, il revient à la force parallèle BARKHANE seule d’intervenir. La preuve de cette logique a été donnée à Ménaka et Ndelimane quand des djihadistes à moto ont pu, sans coup férir, tuer 9 casques bleus nigériens. Il n’ya pas longtemps aussi de cela ce sont deux casques bleus sénégalais qui ont été blessés par des mines à quelques kilomètres de Kidal, la liste est longue. Les militaires Français, eux, ne subissent que quelques pertes, ou pas dans leurs rangs à chaque affrontement avec les terroristes. La preuve qu’ils sont bien entrainés. Les casques bleus au delà de la mauvaise formation ne se soucient en réalité que des salaires et des primes élevées qu’ils touchent.
D’ailleurs, faire partie des forces de maintien de la paix dans certains pays relève de la corruption, il faut verser une partie de l’argent aux chefs militaires pour maintenir le béret bleu sur la tête. Donc, pour un casque bleu il est souhaitable de sauver sa peau et de rentrer au pays la poche gorgée d’argent. Cette situation des casques bleus n’a fait que diminuer les capacités opérationnelles des FAMAS qui ne peuvent frapper qu’avec l’accord de la MINUSMA.
Au delà des mots, la sécurité dans cette partie du Mali relève encore du rêve et ce n’est pas le ministre du développement rural Bocary Tereta qui a échappé de justesse aux mines anti-personnelles, qui le démentira. Le drame est que ces mines qui causent des ravages ne sont pas faciles à identifier, à en croire certains porte-paroles de la MINUSMA. De sources sécuritaires, cette argumentation n’est pas plausible dans le contexte du développement de la technologie, tous les objets suspects enfouis au sol sont identifiables. Mais la véritable défaillance des démineurs de la Minusma s’expliquerait par le fait qu’ils ne sont pas protégés par de forces militaires conséquentes de l’air comme sur le sol lors de leurs missions de déminage.
Rien ne va plus au sein de la MINUSMA
La défection des casques bleus tchadiens qui ont abandonné Aguel hoc, pour Anefis pour non payement de primes et de salaires montre à suffisance le malaise profond qui existe au sein du corps expéditionnaire ONUSIEN. Le temps n’est t-il pas entrain de sourire en faveur de ceux qui disaient que les casques bleus n’amènent pas dans leurs barda la paix, mais plutôt la confusion. Des précédents sont pourtant là pour le prouver. En Somalie, les casques bleus sous la bannière des USA ont lamentablement échoué, il a fallu l’AMISOM composée de contingents africains pour que le pays retrouve enfin le chemin de la paix. La MINUAR déployée au Rwanda n’a pas pu empêcher le génocide, elle a même plié bagage laissant tutsi et hutu s’entretuer, il a fallu l’opération « TURQUOISE », montée par la France pour limiter les dégâts. En Angola l’UNAVEM I et II ont tous échoué à ramener la paix, il a fallu la détermination des forces gouvernementales angolaises pour venir à bout de Dr Jonas Savimbi. Présente en RDC, depuis 2003 la MONUSCO ne parvient toujours pas à circonscrire les forces négatives. Récemment, les Congolais se sont révoltés pour qu’une brigade d’intervention rapide puisse venir à bout du M23.
Comme pour dire que dans le conflit jihado-groupes armés malien la solution n’est entre les mains de la MINUSMA, mais de la France et du Mali avec armée nationale forte.
Badou S. Koba
Ibk Traitre lache
ce qui est sûr c’est que les troupes onusiennes n’ont jamais réglé un problème…. IL faut que le président fantoche du Mali, l’illustre IBKCONNERIE le comprenne…
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