Dégradation de la situation sécuritaire au nord : Un cinglant camouflet pour la MINUSMA et BARKHANE

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MINUSMA - contribution - munitionsMalgré, les multiples actions menées à la fois par la MINUSMA, BARKHANE et les FAMa, la situation sécuritaire dans le septentrion malien est loin de connaitre son épilogue. La preuve, le mardi dernier le cortège du ministre du développement rural  qui quittait Gao pour  la ville de Bourem  a sauté sur une mine, bilan 2 morts, 9  blessés dont 5 dans un état grave. A cela, il faut ajouter la défection d’une partie  du contingent Tchadien qui réclame des primes et des arriérés de salaires cumulés de  trois mois.

Contrairement aux déclarations triomphales  de la Force onusienne, le Mali est loin de connaitre la sécurité, du moins, dans sa partie septentrionale. Comme en témoigne les récentes attaques des groupes islamistes contre à la fois les forces internationales et l’armée malienne. De nombreux spécialistes estiment que ces actes barbares sont la conséquence de l’absence des forces gouvernementales  dans la ville de Kidal qui est devenu l’épicentre du djihadisme dans la région, surtout avec la présence discrète du sinistre IYAD AGAHLY  qui continue à défier la communauté internationale. Beaucoup se demande, si ce chef djihadiste n’est pas en bonne intelligence avec la métropole qui cherche à délivrer Serge Slobodan Lazarevic  encore en captivité quelque part dans le nord du Mali.

Baraka à la force Barkahane !

Cette situation prend en otage des milliers de Maliens car la France pour obtenir la libération  de  ce dernier otage se garde bien de mener des opérations d’envergure dans la zone de Kidal. Cette situation   n’arrange pas aussi les casques bleus. Des éléments de la MINUSMA qui sont malheureusement parfois mal entrainés car venant de pays pauvres, à l’instar de leur pays d’accueil, le Mali, qui n’ont pas assez de moyens pour faire bénéficier à leurs soldats des mêmes formations que les soldats occidentaux, bien entrainés  et bien équipés. Pour les missions délicates, il revient à la force parallèle BARKHANE seule d’intervenir.  La preuve de cette logique a été donnée à Ménaka et Ndelimane quand des djihadistes à moto ont pu, sans coup férir, tuer 9 casques bleus nigériens. Il n’ya pas longtemps aussi de cela ce sont deux casques bleus sénégalais  qui ont été blessés par des mines à quelques kilomètres de Kidal, la liste est longue. Les militaires Français, eux, ne subissent que  quelques pertes, ou pas   dans leurs rangs à chaque affrontement avec les terroristes. La preuve qu’ils sont bien entrainés.    Les casques bleus au delà de la mauvaise formation ne se soucient en réalité que des salaires et des primes élevées qu’ils touchent.

D’ailleurs, faire partie des forces de maintien de la paix dans certains pays relève de la corruption, il faut verser une partie de l’argent aux chefs militaires pour maintenir le béret bleu sur la tête.  Donc, pour un casque bleu il est souhaitable de sauver sa peau et de rentrer au pays la poche gorgée d’argent. Cette situation des casques bleus n’a fait que diminuer les capacités opérationnelles des FAMAS qui ne peuvent frapper qu’avec l’accord de la MINUSMA.

Au delà des mots, la sécurité dans cette partie du Mali relève encore du rêve et ce n’est  pas le ministre du développement rural Bocary Tereta   qui a échappé de justesse aux mines anti-personnelles, qui le démentira. Le drame est que ces mines qui causent des ravages ne sont pas  faciles à identifier, à en croire certains porte-paroles de la MINUSMA. De sources sécuritaires, cette argumentation n’est pas plausible dans le contexte du développement de la technologie, tous les objets suspects enfouis au sol sont identifiables. Mais la véritable défaillance des démineurs de la Minusma s’expliquerait par le fait qu’ils ne sont pas protégés par de forces militaires conséquentes de l’air comme sur le sol lors de leurs missions de déminage.

Rien ne va plus au sein de la MINUSMA

La défection des casques bleus tchadiens qui ont abandonné Aguel hoc,  pour Anefis pour non payement de primes et de salaires montre à suffisance le malaise profond qui existe au sein du corps expéditionnaire ONUSIEN. Le temps n’est t-il pas entrain de sourire en faveur de ceux qui disaient que les casques bleus n’amènent pas dans leurs barda la paix, mais plutôt la confusion. Des précédents sont pourtant là pour le prouver. En Somalie, les casques bleus  sous la bannière des USA   ont lamentablement échoué, il a fallu l’AMISOM composée de contingents africains pour que le pays retrouve enfin   le chemin de la paix.  La MINUAR déployée au Rwanda    n’a pas pu empêcher le génocide, elle a même plié bagage laissant tutsi et hutu s’entretuer, il a fallu l’opération « TURQUOISE », montée par la France  pour limiter les dégâts. En Angola l’UNAVEM I et II ont tous échoué à ramener la paix,  il a fallu la détermination des forces gouvernementales angolaises pour venir à bout de Dr Jonas Savimbi. Présente en RDC, depuis 2003 la MONUSCO ne parvient toujours pas à circonscrire les forces négatives. Récemment, les  Congolais se sont révoltés pour qu’une brigade d’intervention rapide puisse venir à bout du M23.

Comme pour dire que dans le conflit jihado-groupes armés malien la solution n’est entre les mains de la MINUSMA, mais de la France et du Mali avec armée nationale forte.

Badou S. Koba    

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2 COMMENTAIRES

  1. ce qui est sûr c’est que les troupes onusiennes n’ont jamais réglé un problème…. IL faut que le président fantoche du Mali, l’illustre IBKCONNERIE le comprenne…

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