La découverte du charnier des corps de 21 bérets rouges à Diago le mardi dernier et probablement un second encours à Yélékébougou sur la route de Kolokani à 45 km de Kati pourrait accélérer la procédure contre le capitaine Sanogo bombardé général “4 étoiles”.
Les choses se précipitent et s’accélèrent contre le général Amadou Haya Sanogo inculpé et incarcéré à la gendarmerie de Faladié depuis le mercredi 27 novembre 2013 pour assassinats et complicité d’assassinats après la découverte de charnier dans lequel se trouvaient les corps de 21 bérets rouges à Diago et celui de Yélékébougou encours à 45 km de Kati.
Ces corps de 21 bérets rouges ont été découverts dans la nuit du mardi 3 au mercredi 4 décembre, peu avant 4 h du matin. Le juge d’instruction en charge de l’affaire, Yaya Karembé, accompagné de la Brigade d’Intervention Judiciaire de la gendarmerie et du ministre de la Justice en personne ont procédé à une fouille à Diago non loin de Kati, le fief de l’ex-junte dirigée par Sanogo.
Il faut désormais attendre les expertises, les analyses pour révéler l’identité exacte des personnes enterrées. Mais déjà, des indices commencent à parler : au moins deux cartes d’identité ont été retrouvées sur place. Elles appartiendraient à des militaires, communément appelés des bérets rouges, des parachutistes disparus depuis fin avril 2012 lors de la tentative de contre coup d’Etat.
Il faut souligner que se sont des militaires, proche un moment du général, qui ont révélé l’existence de ce charnier. La découverte du charnier a été rendue possible grâce aux témoignages de militaires inculpés dans le cadre de la même procédure que Sanogo.
De sources judiciaires et sécuritaires, plusieurs d’entre eux ont avoué avoir participé aux exécutions et ont donné aux enquêteurs les indications qui leur ont permis de localiser le charnier. Cette découverte pourrait faire rapidement évoluer la procédure qui vise Amadou Haya Sanogo, puisqu’il n’est à ce jour inculpé que pour “complicité d’enlèvement”.
Zakariyaou Fomba
You have also to dig into Azawad’s hills to discover more died bodies of children, women, and men that had been killed by the same criminals.
Mais cher jouenaliste, rien ne te dit que SANOGO a tué ces berets rouges qui se sont eux même donnés à la mort. Jusqu’à présent aucun interpéllé n’ a dit que c’est SANOGO qui a ordonné les tueries. C’est pour le moment SEYBA DIARRA, le meneur du coup d’Etat qui est cité par les militaires impliqués dans les assasinats.
SANOGO SERA SAUVE ET ABEDINE SERA FOUTU LADANS
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