Début de la mission de formation du 1er bataillon malien par les instructeurs de l’UE

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france-armeeCette semaine a été marquée par le début de la mission de formation du 1er bataillon malien par les instructeurs de la Mission de formation de l’UE au Mali (EUTM MALI). Près de 550 militaires de 21 nations européennes arment la mission EUTM MALI, selon un communiqué publié vendredi sur le site internet du ministère français de la Défense.

La France y participe à hauteur de 210 militaires français présents sur les camps de Bamako et de Koulikouro. Ils arment avec leurs homologues européens : l’état-major de la mission avec à leur tête, le général Lecointre commandant EUTM MALI, le pilier “conseil et expertise” au profit de l’armée malienne, sous les ordres du colonel Héluin, le pilier “formation” sous le commandement du colonel Paczka incluant la force protection du camp de Koulikouro.

Par ailleurs, dans le cadre des opérations de la force Serval depuis le 28 mars au 4 avril, les opérations aériennes françaises se sont poursuivies avec près de cent quatre vingt sorties principalement dans la région du massif de l’Adrar et dans le centre du pays de Gao à Tombouctou. Une cinquantaine de sorties a été dédiée à la chasse, plus de soixante dix au transport des forces et des matériels, les autres sorties étant consacrées au soutien des opérations.Ces sorties n’ont donné lieu à aucune frappe.

La force Serval se réarticule en vue de son désengagement partiel à venir et afin de concentrer son effort dans le centre du pays où elle va poursuivre les actions contre les groupes terroristes et agir en soutien des Forces armées africaines et maliennes, selon le même communiqué.

 

Xinhua

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6 COMMENTAIRES

  1. il faudra penser à ouvrir un camps d’entrainement dans le desert pour permettre aux militaires de se familiaser avec le desert car il ya certains qui ne sont jamais arrivés même à mopti.
    le mali, c’est de kayes à kidal, il ne doit pas avoir une préference pour un militaire ainsi que pour les autres fonctionaires.

  2. la date était fixée à mardi, j’aimerais savoir pourquoi ça a été reporté !!!
    quelqu’un est il en mesure de répondre ? 🙄

  3. L un des principaux enseignements c ‘est que nous avons une armée moins nombreuse et un territoire plus vaste que la plupart de nos voisins.

    il va falloir redimenssionner nos forces terrestres et aeriennes en tenant comptes de nos capacités budgétaires

    on va probablement acheter des drones, car c est plus dans nos moyens pour surveiller notre vaste territoire

    • Malheureusement, quand on sait que l’armée française a très peu de drones (et font appel aux USA), cela donne une idée sur le cout, la maintenance et l’expertise qu’il faut (et aussi de l’efficacité des drones)…
      Il faudra encore plus professionnaliser l’armée et surtout faire un (très) gros effort budgétaire (= sacrifier d’autres projets de développement du pays…) pour équiper nos forces et investir dans la sécurité.

  4. Il va ensuite falloir que le MALI développe ce genre d école aores y avoir tiré des enseignements et de permettre l entretien du savoir faire acquis, qui ne doit pas stagner voire se déliter après le départ des EUROPEENS.

    Car ce centre va apprendre a nos soldats des bases qu’ils auraient du déja avoir, et qu ils n ont soit jamais eu, soit perdu faute d’entrainement.

    • @BABACAR27,
      Le Mali avait beaucoup des accords avec le Canada, les USA, la France, la Chine etc… pour la formation des militaires (à l’étranger!).
      Malheureusement, certains soldats ont été écartés parce que jugés trop proches de l’ancien régime après le coup d’état, d’autres ont désertés (ou pire encore passés a l’ennemi) et d’autres ont refusé d’aller au front.
      Je pense que la tache la plus dure sera de ramener la discipline et la rigueur militaire aux soldats (juste de voir le nombre de militaires qui donnent des nouvelles du front fait peur…)
      ps: chaque camp est déjà censé avoir son centre d’entrainement…

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