De Vous à Moi : Quand les conclusions de la ‘’ convention’’ déshabillent le crime

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C’est fait, la Convention tant voulu par l’ex chef de la junte a abouti à la conclusion souhaitée. Amadou Haya Sanogo désigné comme le Président de la Transition du COPAM et associés.  Le beurre et l’argent du beurre. Il a accepté toutes les propositions  des négociations du week end, y comprit le statut d’ancien chef d’état, avant de lâcher sa troupe à la conquête du pouvoir d’état. L’appétit venant en mangeant, Amadou Haya a fait mieux que Hammadoun Amion Guindo, à moins qu’il n’ait suivi ce bon apprenti syndicaliste. En acceptant de prendre ce qu’on lui a tendu par une main (statut d’ancien chef d’état et avantages), le Capitaine de Kati, gardait l’œil et la main sur ce qu’il voulait lui-même, le fauteuil qu’il a pourtant concédé sur l’honneur au président Dioncounda Traoré.

Mais cette nouvelle donne, après la tentative d’assassinat du Président de la république n’a  pas surprit grand monde, y comprit les envoyés civils et militaires de la CEDEAO. La facilité déconcertante avec laquelle, des conventionistes – marcheurs ont  atteint le palais présidentiel, illustre à souhait, l’implication réelle et totale de tous les responsables politiques et militaires qui ont salué la tenue de ladite ‘’ convention’’, avec en tête, le Capitaine Amadou Haya Sanogo.

En lâchant leurs militants sur le palais présidentiel, les tenants de la thèse tout sauf Dioncounda Traoré, pensaient obtenir sa démission pendant qu’eux, ils terminaient tranquillement leur assise qui devrait être couronné par la proclamation de leur candidat à la tête de la Transition. Mais voyez, Dieu n’étant pas avec eux ce lundi là, les envoyés sur Dioncounda ont fait pire. Démission ou décès du  Président intérimaire, désigné pour diriger la Transition revient à la même chose.

Ce schéma chaotique a vite été découvert. Des heures après la proclamation des conclusions des rencontres entre la CEDEAO et le CNRDRE, à Kati, le Capitaine  Amadou Haya Sanogo aurait reçu la visite de Hammadoun Amion Guindo et plus tard de certains leaders de la contestation, notamment Oumar Mariko. Que ce sont-ils dits ? Qui a dit que les marcheurs pouvaient faire ce qu’ils voulaient et que personne ne viendraient leur pourrir la vie sur le trajet les menant à Koulouba ? Pourquoi, Oumar Mariko qui était bel et bien à la Primature, a renoncé à aller à Koulouba ? Tout çà pour çà ?

Mais, là où, Oumar Mariko tue le Mali et les Maliens, c’est lorsqu’il  pond des déclarations humiliantes d’abord pour lui-même et partant tous ceux qui ont eu le malheur de l’entendre dire sur RFI, qu’il n’a rien à voir avec ce qui est arrivé au Président de la république, dès lors, toujours selon lui, que le Capitaine a accepté les propositions de la CEDEAO. Alors pourquoi, en acceptant tout comme son mentor retranché à Kati, les conclusions, il ne s’est pas battu pour que la ‘’convention n’aie plus lieu ? Pourquoi, lui Oumar Mariko après avoir accepté tout comme Sanogo, les conclusions définitives de la médiation, faisant de Sanogo, un ancien chef de l’état alors qu’il n’a jamais assumé ladite charge et Dioncounda Traoré, président de la Transition, il s’est le lendemain en compagnie de sa troupe de tueurs de Président, transporté à la Primature pour dénoncer le point concernant la Présidence de la Transition ?

Les Maliens de Bamako et d’ailleurs, ont eu honte lorsque sur les antennes de l’ORTM, ils ont entendu des communiqués émanant de partis qui ont activement participé au déroulement du dramatique scénario. Nous condamnons, nous dénonçons, pititi- patata. Les maliens ont compris même s’ils continuent de garder le silence. De la mort du loup, nous les Maliens, retenons une seule et bonne leçon.  «  Seul le silence est grand tout le reste est faiblesse. » En attendant, Dioncounda Traoré, même convalescent, est et reste le Président de la Transition démocratique du Mali, même si chacun et tous demandent à la CEDEAO, l’envoi rapide des troupes du Nigéria pour sécuriser les institutions de la république.

Sory de Moti

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5 COMMENTAIRES

  1. Le mali est et serai toujours ingouvernable. Même dans leurs entêtements les dirigeant actuel savent que tant qu’on ne désarme les plumes et canaliser les salives le mali irai toujours à la dérive. Aujourd’hui Le problème du mali c’est l’engagement aveugle de la CEDEAO, Aussi longtemps les dirigeants actuels penseront que la CEDEAO n’a pas de limite dans ces engagements au mali, ils ne vont jamais mettre de l’eau dans leurs vins. Si non comment comprendre le refus catégorique de toute discutions aves les autres partis politique. Une chose est certaine jamais les autres partis politique ne vont pas accepter qu’un seul partis politique organise les élections après un coup d’état, la partie est gagnés d’avance.
    Il faut un consensus national pour calmer les esprits. Les arrogances doivent être laissé de coter, et appeler tout le monde autour d’une table pour une vraie discussion, on ne peut pas vouloirs diriger un peuple tout en continuant de refuser toute discussion avec lui. Des compromis de tailles sont nécessaires pour sortir de l’impasse.
    A défaut de compromis la suppression du poste présidentielle est obligatoire.

  2. C’est vraiment ridicule. Il est grand temps qu’on se dit la vérité, au moment de la dite agression il y avait bel et bien des reporteurs de la télévision nationale (ORTM) et la presse gouvernementale (l’Essor) qui se trouvaient à l’intérieur même du palais présidentielle, alors ou sont les vidéos et photos des manifestants en train d’agresser monsieur les reporteurs? En plus, il n’est un secret pour personne qu’il y a des caméras dans les couloirs et bureaux du palais, et pire encore Koulouba a une vue sur toute Bamako, pour ceux qui ne savent pas encore tous les endroits stratégique de Bamako sont truffés de camera et l’un des plus flagrant de ses supers camera se trouve au moment où j’écris encore au beau milieu du pont des martyrs accroché au poteau électrique. Et tous les alentours de Koulouba sont aussi truffés de camera, d’ailleurs c’est ce qui a permis la fuite clandestine de ATT.
    Alors de grâce, si c’est les auteurs de l’agression qu’ont cherchent vraiment, il faut visionner les cassettes vidéos des surveillances, et l’arrêt des commanditaires ne sera plus qu’un jeu d’enfant.
    Et bien si c’est les coupables qu’ont cherchent je dis ATTENTION, les gros morceaux risquent de saler encore plus la note.
    A bon entendeur….

  3. Vivement que Dioncounda degage , parole d’homme, il a promis aux familles de Bamako de demissionner. Le president de la transition sera symbolique: Mahmoud Dicko secondé par Zerbo.

  4. Maliweb et ses complice pillonnent Oumar Mariko de tous les maux, mais cet homme est l’un des plus credibles des hommes politiques du Mali. La plupart d’entre eux sont pourris jusqu’à l’os. Le tort à Mariko c’est de soutenir la junte comme la majorité des maliens. Eh bien, Mariko et le peuple malien prefere son armée qu’aux politiciens voleurs qui ont mis le Mali dans cette situation . Qui a inventé la guerre au nord? C’est Mariko? qui a pillé les caisses de l’etat malien? c’est Mariko aussi? Ayez un peu de dignité la bande de ATT , Soumaila? dIONCOUNDA,Modibo Sidibe le peuple malien les attend au tournant. Mariko pense que les militaires valent mieux 100 fois que ces ennemis du pays qui s’achatent à coup de milliards des 4×4 et des villas tandis que le bas peuple cherche juste le dejeuner et l’armée n’a meme pas de nourritures et de carburants à plus forte raison des armes dignes d’une vraie armée. Les fautifs veulent s’eriger en victimes: quel comble.

    • toi reste sur ton nuage en france,tu n’a rien compris!cet apratide de mariko a encore des fans..mais bon vous me ferez remarquer que meme hitler avait ses inconditionnels.en attendant mamadou occupe toi de bien curer les chiottes du kfc ou des mac do et garde tes commentaires de merde pour toi!

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