Le ministre de la Cohésion sociale, de la Paix et de la Réconciliation nationale, Lassine Bouaré, représentant son collègue en charge de la Défense et des Anciens combattants, a présidé vendredi dernier, au centre d’instruction de Bafo, la cérémonie de fin de formation de la 2è vague des éléments issus du désarmement, démobilisation et réinsertion accéléré (DDR) dans le cadre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. Cette importante rencontre a enregistré la présence du chef d’état-major de l’armée de terre, le général de brigade Kéba Sangaré, du représentant du chef d’état-major général des armées, Moustapha Drabo, du président de la Commission nationale du désarmement, démobilisation et réinsertion (CNDDR), Zahabi Ould Sidi Mohamed, des ambassadeurs accrédités dans notre pays et de plusieurs autres hauts gradés de l’armée.
Trois cent vingt-quatre, c’est le nombre d’éléments ayant suivi la formation accélérée correspondant à leurs catégories. 15 officiers ont été formés à l’EMIA de Koulikoro, 80 sous-officiers à l’ESO de Banancoro et 229 militaires du rang à Tiby désormais aguerris et prêts à servir le pays. Selon le chef d’état-major de l’armée de terre, l’Accord pour la paix et la réconciliation traite dans son titre 3, des questions ayant trait à la défense et à la sécurité notamment le cantonnement, l’intégration et le processus de démobilisation, désarmement et réinsertion (DDR). En somme, la démarche cohérente pour l’unicité des Forces armées et de sécurité du Mali, relevant organiquement et hiérarchiquement de l’autorité de l’état. Le général de brigade Kéba Sangaré précisera que le programme d’instruction élaboré pour chaque catégorie était bien adapté au contexte spécifique de l’heure et a été dispensé en systèmes modulaires. Cela a permis d’atteindre le résultat escompté à travers les efforts louables des différents encadrements.