La crise tue à petit feu le tourisme malien, les hôtels sont moins fréquentés et les centres d’animation ne reçoivent plus du monde. La situation socio-économique devient alarmante. Les ouvriers partent au chômage.
Depuis le coup d’Etat survenu le 22 mars dernier occasionnant ainsi une crise politique et institutionnelle grave, le parc hôtelier et les centres d’animation sont frappés de plein fouet par une crise économique sans précédent dans notre pays. Un tour suffit dans l’un des endroits indiqués pour en savoir davantage. Le monde touristique a fermé boutique pour des raisons de sécurité et les activités institutionnelles sont au ralenti. Cette situation aura pour conséquence immédiate le chômage technique de bon nombre de leur personnel pour ne pas dire le licenciement.
Le tourisme à terre
Les hôtels de renon qui ne se désemplissait pas et où il était quasiment difficile d’avoir parfois de réservation pour les chambres et les salles de conférence sont presque aujourd’hui vides. Pour la majorité des agents des services concernés rencontrés qui ont requis l’anonymat, le manque de clientèle actuel est l’apanage de la crise sociopolitique qui perdure depuis bientôt trois mois. « Si les clients se font rares, il n’y a pas assez d’activités donc l’argent ne circule plus, aucun hôtel à Bamako n’est épargné par cette crise. Alors cette crise économique va se répercuter forcement sur l’employabilité du personnel. Beaucoup d’ouvriers risquent d’aller en chômage malgré leur innocence », ont martelé nos interlocuteurs. Selon un agent rencontré à l’hôtel Bouna, la réticence des touristes ne date pas d’aujourd’hui. Cette réticence des touristes remonte, a-t-il fait savoir, depuis les premiers otages pris dans le septentrion par Aqmi et qui ont défrayé la chronique.
L’histoire du ressortissant français, Pierre Camatte, en est un exemple. Les étrangers sont donc de plus en plus réticents. Mais la présente situation sociopolitique est venue accentuer la méfiance des touristes en destination du Mali. Dans cet hôtel –Bouna- il y a 32 chambres ici mais nous n’avons pas atteint les 15% d’exploitation de ces locaux depuis que la crise a commencé, nous a fait savoir A S notre interlocuteur. Selon lui, l’employeur est obligé de procéder à la mise au chômage technique de certains employés avec une certaine amertume dans la voix. Les ressortissants étrangers sont presque tous rentrés pour de bon jusqu’à la normalisation de la stabilité dans le pays. Il s’agit notamment des européens, des américains, asiatiques et même certains africains. Pour lui, les responsables maliens doivent revoir leur copie pour changer le cadre de vie des hôtels. Pour notre interlocuteur, les autorités compétentes doivent faire en sorte que les hôtels puissent tourner même en l’absence des touristes c’est-à-dire en les rendant accessibles aux nationaux. Un autre agent rencontré au niveau de l’Azalai Hôtel Salam ne dit pas le contraire. Selon ce dernier, son département n’a pas très vite senti les effets de la crise car les autorités avaient pris pour QG cet hôtel au lendemain du coup d’Etat notamment le président de la République par intérim et certains membres du gouvernement et leurs hôtes (émissaires de la CEDEAO). Mais actuellement, l’hôtel a du mal à retrouver son lustre d’antan, nous a-t-il indiqué. Toute chose qui nécessite le départ de certains employés, a-t-il ajouté.
Les journaux focalisés sur la crise
La diversification de l’information enrichit le contenu et fait vendre mieux un journal. Depuis le début de la crise politique et institutionnelle déclenchée suite au coup d’Etat du 22 mars, les activités institutionnelles sont au ralenti. Le journaliste du petit matin ne sait plus où aller pour chercher l’information au quotidien. Les hôtels et centres d’animation étaient sa plaque tournante pour enrichir le contenu de son journal. Maintenant, il est obligé, d’une part de procéder à des analyses forcées sur la situation actuelle ou de faire le décryptage, d’autre part, des interviews passées sur la Rfi pour combler un vide dans le journal.
Moussa Dagnoko
On n’a rien vu d’abord,apres toutes ces difficultes,c’est la guerre civile qui vient parceque sanogo et le cndre n’iront pas dans la paix.
IL FAUT FOUTRE TIOUT CES BIDASE DEHORS
QUI EST LANIMAL QUI VA VENIR AU MALI ENCORE MEME LES INVESTISEUR ONT FUIT A PLUS FORTE RAISON LES TOURISTE VOUS REVEZ OU QUOI CEST UNE CRISE QUI FRAPPE DE PLEIN FOUET TOUTE LECONOMIE DU MALI VOUS NE CONNAISER QUE LA CAPITALE
ALLER VOIR LES REGION LES HOTEL DES REGION SONT DEVENUE DES MAISON FANTOME AUCUN AMES QUI VIT TOUT COMMENCE A ETRE DELABRER A FAORCE DE VOIR LES BIDASSE DANS LES RUE ET LES AEROPORT ET ORTM PERSONNE NE VUIENDRAIT ENCORE AU MALI
LE MALI EST DEVENUE UN AFGHANISTANT OU UNE SOMALI EN CONPLICITER AVEC LAJUNTE AU POUVOIR
LE PM DIARRA CEST UNE MARUIONETE DE LA JUNTE DIARRA NA AUCUN POUVOIR SUR LAJUNTE
SI LA JUNTE DECIDE AUJOURDHUI DIARRA VA DEGAGER CEST TRES CLAIR
ILFAUT UNE FORCE EXTERIEUR QUI VIENE FAIRE DEGAGER LA JUNTE ET LES METRE AU RANG CAP SUR LE NORD
SINOM POUR LES NATIONAUS ET TOURISME CEST FOUTU POUR 5 OU 10 ANS AU MALI
MEME LES NATIONAUX SI TU VOIT QUIL SE DEPPLACE CEST QUIL YA PAYEMENT DE SALAIRE SIL YA RIEN IL VONT SE DEPALCER COMMENT
MAIS NE VOUS EN FAITE PAS CEST LES MALIEBN MEME QUI VONT CHASER LA JUNTE ET LES BIDASE HORS DU MALI
La raison est simple: les touristes arrivent en général par l’aéropport de Bamako Sénou, qui a été transformé en zone militaire ou même en zone de guerre, donnant une image de pagaille aux visiteurs à leur arrivée. En ville, c’est la voie entre l’ORTM et l’hôtel l’Amitié qui a été transformée en camp militaire. Dans ces conditions, que viendront foutre les touristes dans le pays? La solution est simple, les personnels de l’aéroport et de l’ORTM doivent arrêter de travailler tant qu’on ne libère pas leurs lieux de travail. Les militaires postés là ont du travail à faire dans le nord.
Vous avez interet a aller cultiver sinon le retour a la normale n’est pas pour maintenant.
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