Crise politico- sécuritaire: Le ras-le-bol des populations

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Le 22 mars 2012 l’histoire du Mali bascula subitement. Une mutinerie du camp Soundiata Keïta de Kati  se transforma en un coup d’Etat qui propulsa au devant de la scène, un illustre inconnu : le capitaine Amadou Haya Sanogo. Dès lors, le pays se trouve dans une situation d’incertitude.

 

Bientôt deux mois que les Maliens ont du mal à se remettre de ce coup d’Etat. Et  à juste raison. La suite des événements a tendance à démontrer qu’il n’était pas une solution aux problèmes du pays. Le coup d’Etat a précipité le pays dans le K.O : En trois jours les rebelles se sont emparés des régions du nord.  Aujourd’hui les écoles sont fermées après des morts à l’université. L’administration malienne est en hibernation. Car, le système de gestion de l’Etat, à travers le  budget spécial d’investissement,  est bloqué au niveau du ministère des finances ; les bailleurs de fonds ont arrêté les financements des projets de développement. Des incertitudes planent sur la suite des événements. Alors question : comment les choses vont se passer après les quarante jours du président intérimaire Dioncounda Traoré ? Le capitaine Amadou Haya Sanogo, président du Comité National de Redressement dela Démocratieet dela Restaurationde l’Etat (Cnrdre) a promis de prendre ses responsabilités, suite à la décision dela CEDEAO  de confirmer Dioncounda dans ses fonctions pour la période transitoire.

Au delà de tout, avec l’implication des leaders religieux, la mise en place d’un gouvernement, et surtout le désir des Maliens à trouver une solution à la crise politique, deux événements malheureux ont menacé les minces espoirs.La CEDEAOa fixé la transition à douze mois avec comme président Dioncounda Traoré, en plus de l’envoi d’une force d’intervention militaire pour sécuriser les institutions de la transition. Et face  à ces décisions dela CEDEAO, le président du Cnrdre, Amadou Haya Sanogo,  a proféré des menaces…

Ensuite le climat de méfiance  entre les bérets verts et les bérets rouges se transforma en un affrontement meurtrier. Ce qui sema une atmosphère de terreur quotidienne à Bamako avec à la clef, des pick-up dans les rues de Bamako remplis de militaires  armés jusqu’aux dents. La nuit,  il suffit de faire un tour à certains endroits pour comprendre que la capitale est en état de siège, avec des barrages aux abords des différents camps tenus par des militaires (nerveux et agressifs). La rumeur du jeudi dernier faisant état d’une éventuelle attaque des rebelles appuyés par des mercenaires, a de nouveau semé la panique et le désarroi à Bamako. C’était le sauve qui peut. Face à ce vent de frayeur qui souffle sur la capitale, la population ne cesse d’exprimer son ras-le-bol. Elle refuse de comprendre que les militaires s’entretuent pour des problèmes de leadership alors que les régions du nord sont occupées. Nos sœurs sont violées, des femmes accouchent dans des conditions difficiles. Cette population estime qu’il serait mieux  que les différentes composantes de l’armée fassent économie de leurs querelles fratricides. La population pense également  et à juste titre que les chars, les BRDM, les BTR, les 12-7 qui ont traversé les quartiers de Samé, Niomirambougou, Badialan, Hamdallaye pour aller nettoyer les camps para de Djicoroni, et d’entraînement de Samanko des bérets rouges  ont plutôt leur place au nord qu’à Bamako . Bref, l’urgence aujourd’hui est de rassurer nos parents de Kidal, de Gao et de Tombouctou meurtris dans leur chair et âme à cause des traitements inhumains qui leur sont infligés par des rebelles apatrides.

Pour éviter que le pays ne sombre davantage, le capiaine Sanogo doit accepter  de confier la transition  au président intérimaire et au premier ministre, et accepter de diriger la commission de restructuration de l’armée malienne (avec tout le budget qu’il faut) avec comme mission principale : la libération du pays.  Ainsi, Sanogo sortira par la grande porte, et éviter que notre pays ne sombre dans des difficultés qui se répercuteront sur les pauvres citoyens. Parce que les bailleurs de fonds, les organisations sous régionales et internationales sont dans la même logique : isoler le Mali au  cas où  les militaires se mêleront de la gestion du pays après les décisions dela CEDEAO.

Aujourd’hui ce qui est salutaire, c’est le comportement sage des hommes politiques comptable de la gestion de l’ancien régime. Depuis la mise en place du gouvernement, ils  ont  mis beaucoup d’eau dans leur vin.

Pour le moment l’avenir du pays par rapport au dénouement de cette crise politico-militaire est sombre. Et seul l’amour pour ce pays, le sens patriotique des uns et des autres pourront sauver notre cher Mali.

 

 

O. Roger Sissoko

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11 COMMENTAIRES

  1. C’EST MAINTENANT QUE LES MALIENS SE RENDENT COMPTE DE LA REALITE..IL N’EST PAS TROP TARD..IL FAUT SE MOBILISER ET AFFRONTER CES BANDITS ARMES DE KATI..SI TOUTES LE FORCES VIVES SE MOBILISENT, SANOGO VA DEGUERPIR..CES MILITAIRES N’OSENT PAS SE BATTRE CONTRE LES REBELS..IL FAUT DEMANDER A LA CEDEAO DE VENIR NOUS AIDER A LIBERER LE NORD ET METTRE AUX ARRETS CES MALFRATS ET SANS DESSEINS DE KATI..QUI MOQUENT DE CE QUI SE PASSE AU NORD…

  2. depuis,que,sanogo,est,venu,au,mali,nous,n,avons,pas,eu,de,paix,au,lieu,d,aller,au,nord,pour,liberer,il,utilise,des,armes,lourds,contre,ses,compatriote,militaires,les,populations,vivent,dans,la,misere,il.,ne,pense,pas,a,ça,et,pourtemps,il,avait,promis,au,malien,qu,il,est,venu,pour,enfinir,au,problemes,du,nord,pas,d,une,semaine,trois,regions,du,mali,ont,ete,pris,par,les,rebeles,et,dans,tout,çela,il,ne,pense,pas,ça,il,est,entraint,de,mentir,en,arretant,les,hommes,politique,sanogo,n,as,pas,honte,les,maliens,doivent,chercher,sa,comprendre,l,idee,de,sanogo,,son,idee,c,est,son,pouvoir,pas,pour,l,interet,du,mali,mais,il,fait,croire,au,malien,,qu,il,n,as,pas,l,idee,du,pouvoir,mais,pouquoi,il,ne,veut,pas,laisser,le,president,du,tansition,faire,son,son,travail,,sanogo.a,pris,le,pouvior,par,les,armes,il,finiras,par,les,armes

  3. beret rouge et v sorter fouter sanogo dehors cest fini peuple du mali sorter cest fini pour sanogo il dort plus il peut plus se depalcer il restye a kati

    A tous > Faisons avancer les débats c’est mieux que de faire des insultes. Merci d’avance !!!

    Il faut montrer au monde entier que tu as reçu une bonne éducation ne gatte le nom de tes parents chaque commentaire des insultes c’est aberrant réfléchis et donnons un sens au débat !!!

  4. Je m’excuses pour le language un peu vulgaire, mais la situation du Mali a une analogie avec une citation interrogative de chez nous:
    « Peut-on laisser ses ses attributs (t..es. ti..cu..les) dans la machoire du caiman et continuer a pecher du poisson? ».
    Je pense que tout homme sense penserait d’abord a « liberer ses attributs » avant toute chose.

    EH BIEN B.R.D.L DE M.R.D. LIBERONS D’ABORD LE NORD. NOTREATTRIBUT, C’EST LE NORD, NOTRE DIGNITE, C’EST LE NORD ET NOTRE HONNEUR, C’EST LE NORD!!!!

    Nous aurons tout le temps de venir nous quereller pour pouvoir. Il ne va pas fuir, il serait toujours la.

    AUTANT IL EST *****URGENT**** POUR LES POPULATIONS DU NORD DE COMMENCER LA *****RESISTANCE(les militaires du CNRD+E ont abdique)****** CONTRE AQMI ET LES AUTRES CAFARDS, AUTANT IL EST IMPERIEUX QU’A BAMAKO , KATI ET « AU SUD », ON ENTAME LA **** »DESOBEISSANCE CIVILE »***** JUSQU’AU JOUR OU LA JUNTE NOUS LAISSERAIT RESPIRER.

    Tant que la population dans les villes (Bamako, Kati, Segou Sikasso ect…) ne fait pas pression sur les politiques et les militaires, CEUX-CI NE VONT PAS BOUGER.

    IL EST TEMPS QUE LA CEDEAO COMMENCE LES BOMBARDEMENTS AERIENS. IL NE FAUT PAS « DONNER AUX ANSAR DIENS, INDEPENDANTISTES DOMINES, AQMIENS ET AUTRES CAFARDS DE SE FECONDER INVITRO’LEMENT » ET DE S’INSTALLER.

    « HONTE AUX MILITAIRES QUI SE CACHENT A BAMAKO, KATI, KOULIKORO… ALORS QUE LES 2/3 DE LEUR PAYS SONT OCCUPES. A BAS LE MILITAIRES CITADINS »

  5. La junte et ses supporteurs (IBK, MARIKO, Younous DICKO, Amion et autres) payeront pour la souffrance des populations du nord et du sud s’il plait au bon Dieu.

  6. Les partis politiques sont entrain de payer toi petit journaliste de renconter du n’importe-quoi les bourrer les idiots

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