Crise malienne: Les bérets rouges ne sont pas encore libérés

8

Au moment où nous mettions sous presse la présente parution, les militaires arrêtés  du 33e régiment des commandos parachutistes n’étaient pas encore  libérés. Cependant, il ya quelques notes d’espoir. En effet, les familles des militaires arrêtés ont demandé au juge une liberté provisoire. L’on se rappelle aussi que les bérets rouges ont fait parvenir la semaine dernière, une lettre  ouverte au Président de la République par intérim, Dioncounda Traoré. Une lettre dans laquelle, ils  ont exprimé leur ferme volonté de participer à la reconquête de l’intégrité territoriale. C’est le principal défi à relever aujourd’hui.

L’affaire des bérets rouges remonte au 30 avril  2012 à la suite  d’un affrontement entre frères d’armes maliens. Une histoire douloureuse née avec le coup d’Etat du 22 mars de la même année qui a porté un coup de frein au régime finissant d’ATT. Selon des sources dignes de foi, plus d’une quarantaine de  bérets rouges sont mis aux arrêts. Peut-être, c’est  la fin d’une époque pour se mettre au service de l’unité nationale.

Aujourd’hui, il est grand temps de revenir à de meilleurs sentiments pour le bonheur du peuple malien et de l’unité nationale. Même si les bérets rouges  n’ont pas pour le moment recouvré leur liberté, on voit toutefois de bons signes  qui pourraient  concilier notre vaillante armée nationale. C’est par  la réconciliation au sein de l’armée que le  Mali grandira et marchera sur le cadavre des hommes sans  foi ni loi qui ont décidé de faire de ce pays leur patrie.

Pas plus tard que la semaine dernière, au moment où l’armée malienne appuyée par les Français se défendait par tous les moyens pour prendre le dessus sur l’ennemi, les militaires du 33ème  régiment ont adressé une lettre ouverte au Président de la République par intérim le Pr Dioncounda Traoré. Dans ladite lettre,  les bérets ont manifesté leur ferme engagement de participer à la libération de notre territoire national.

Selon nos sources, les parents de bérets rouges, ont réagi eux aussi, par le biais d’une lettre adressée au juge chargé de l’affaire en réclamant une liberté provisoire. Toute chose qui est sur une très bonne voie.

Le temps n’est plus à la guerre des bérets. Le salut du Mali passe par une armée réconciliée avec elle-même, unie et engagée. Avec le 53ème  anniversaire de la fête, le 20 janvier, c’est le Mali qui gagnera. En tout cas, la libération des bérets rouges qui se profile à l’horizon, traduit la grande  sagesse qui commence à gagner la Grande muette qui a pour mission de préserver la sécurité du territoire national et de protéger les citoyens  contre toutes les agressions.

Moussa W. DIALLO

Commentaires via Facebook :

8 COMMENTAIRES

  1. Leurs bérets ne sont rouges que de nom.
    Voilà les soldats les plus fautifs du mali, ces hommes de l’armée mêmes qui allaient à la soupe des narco djihadistes de ATT dans le nord.
    Nous ne ferons aucune chasse a tous nos hommes de l’armée de Terre et du Genie pour 300 à 400 soldats corrompus des bureaux climatisés de koulouba.
    Regardez les berets rouges ailleurs……….
    Voleurs rouges oui.

  2. Oublions le sequelle du 30 Avril 2011,on ‘ besoin de l’apport des berets rouges sur le terrain.Car actuellement vu que ces islamistes s’infiltrent a la population civile,donc il va falloir chercher une unite d’elite pour leur demasquer,alors qu’au sein de notre armee,les specialistes en la matiere sont les berets rouges.Ils connaissent le combat rapproche,et savent ou se cache l’ennemi,c’est en quelque sorte des rats sur le champ de bataille.

  3. liberez les berets rouges pour qu’ils terminent le travail qu’ils ont commencé, celui de buter sanogo!! vive l’armée malienne sans sanogo et sa racaille, c’est à dire tous ces 200 à 300 fougarideens qu’il entretien pour assurer sa securité à bamako et kati alors que l’aeroport de sévaré n’est tenu que par une dizaine de soldats maliens qui, heureusement viennent juste d’etre renforcés par les militaires français…..Que Dieu maudisse sanogo et toute sa racaille!

  4. Bérets rouges ou verts, voici ce que ATT et autres Dioncounda ont fait de l’armée malienne réduite à des chiffons de tête.
    http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=PkFBjBqWzAc
    Sanogo n’y est pour rien bandes de débiles politiques; vous ferez mieux, d’appuyer l’idée d’une concertation nationale proposée par les patriotes de la COPAM, au lieu de passer votre temps à sortir des inepties derrière vos claviers ou vous ruiner à acheter de petits drapeaux français. Elle est belle la bande de satrapes au pouvoir à Bamako où ATT et ses héritiers politiques ont saccagé l’Etat et les institutions; je veux dire les Dioncounda et autres corrompus locaux pour qui l’imposition de la charia wahhabite reste le dernier de leurs soucis. Regardez votre classe politique toute entière abonnée aux mosquées et à genoux devant les troupes de l’Otan qui débarquent et battent le rappel à la chaire à canon ouest-africaine promise par tous les satrapes de la sous-région. Quelle honte cette Afrique!

  5. Libérez-les ! Eux au moins ils veulent aller au front ! Ce sont les bousiers qui se sont regroupés à KATI qu’il faut enfermer ou même gazer car il coûtent inutilement au contribuables maliens et étrangers sans rien branler sauf que de se saouler la gueule du matin au soir ! A quoi servent ces bousiers si on ne peut même pas s’en servir comme chair à canon au front pour ralentir la progression de l’ennemie ? Il n’est pas normal que le peuple malien continue, en ces temps si durs pour lui, à engraisser une bande de cafards qui ne serviront pas à la TABASKI ! Libérez les bérets rouges, les vrais para-commandos !

Comments are closed.