Est-il trop tard pour une sortie de crise négociée de la crise malienne ? En tout cas, on est tenté de le croire. La preuve, c’est que la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et l’Union africaine (UA) semblent ne plus être dans l’optique de la résolution de la situation du Nord du pays par la voie de la médiation.
En témoigne l’onction qu’elle recherche auprès de l’ONU pour obtenir son “appui” à une intervention militaire pour aider l’Etat malien à restaurer son autorité dans le Nord.
Le 7 juin 2012 à Abidjan lors du sommet de l’Uémoa, cette position a été une fois de plus renouvelée. Mieux, selon les conclusions des travaux, l’UA va demander au Conseil de sécurité d’autoriser cette intervention africaine. Cela démontre que le temps des interminables tables rondes de recherche de la paix est révolu.
Pourtant, le médiateur choisi par la Cédéao, le président burkinabé Blaise Compaoré est sur le point d’engager des discussions avec le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), l’une des branches armées de la rébellion, qui contrôle l’autre partie du territoire malien : en effet, le 9 juin dernier, il a reçu à son palais à Ouagadougou une délégation du mouvement.
L’audience est jugée unilatérale par les autorités de Bamako, qui estiment qu’elle fait une entorse au protocole et cacherait beaucoup de choses, de même qu’elle donnerait un peu plus de crédit à ce mouvement rebelle sur l’échiquier international. Le plus étrange dans cette affaire, c’est même la volonté inavouée et soudaine du MNLA d’aller à la négociation.
Pendant longtemps, il avait refusé toute idée de s’asseoir sur la même table que les autorités de Bamako. En plus, ce mouvement, qui a échoué dans sa tentative de fusionner avec les islamistes d’Ançar Eddine, semble isolé. Et moins armé que les deux autres (Aqmi et Ançar Eddine) à l’heure actuelle, il n’a d’autre choix que de négocier.
Ce faisant, en acceptant de recevoir les sécessionnistes de l’Azawad, le médiateur n’est-il pas hors jeu ? Surtout que ces pairs de la Cédéao n’ont plus la même vision que lui. Du coup, cela entache toutes les démarches diplomatiques d’Ouagadougou, menées jusque-là.
Dans un premier temps, Blaise Compaoré était le seul à trouver le capitaine Sanogo incontournable dans la sortie de crise pendant que ses homologues militaient pour la dissolution du CNRDRE.
Ensuite, il y a que dans les accords pour que la junte militaire retourne dans les casernes, l’homme fort du camp commando de Kati devait bénéficier du statut d’ancien chef d’Etat, et ce cadeau a été refusé par l’Union africaine, laquelle est plus que jamais le dépositaire du dossier malien. En témoignent les différentes sorties médiatiques de son président en exercice, le Béninois Yayi Bony, pour renouveler l’option militaire.
Plus besoin donc de traîner, il faut aller aux choses sérieuses (in L’Evénement n°235 du 10 juin 2012). Si effectivement l’on aboutissait à cette donne, autant dire que ce serait ”game over” pour Blaise.
Kader Traoré
Merci yayi boni au revoir blaise
Y a t-il des hommes dignes au Mali? Si cela reste vraie comptons sur nous mêmes pour aller libérer Kidal, Tombouctou et Gao. Dès maintenant jeune du Mali partez se faire recruter au niveau de l’armée puis que nous ne pouvons pas le faire sans eux c’est à dire les militaires. Faisons fi! aux campagnes de désintoxications des médias nationaux et internationaux. Une chose est claire nous allons mourir comme des mouches mais le Mali sera libre et uni par la plus bonne manière.
Priorité aux préparatifs de la guerre! Après la guerre le dialogue s’en suivra obligatoirement.
Vive la guerre pour une démocratie saine!
Vive le Mali, uni et prospère!
et toi ,tu es pret à t’engager pour reconquerir le Nord ??? parce que c’est bien beau de vouloir envoyer les autres au casse pipe 🙄 🙄
Blaise est un Azawadien,Il faut multiplier par ln1=0 blaise qui nous fait reculer en arrière.Un problème malien ne negocie pas chez un Azawadien.
Abas l’etat azawade que personne ne reconnait!!
Bientôt le chicotage vas commencer au nord!
PERSONNE NE DOIT DISCUTER AVEC LE MNLA,CES GENS ONT DIT AUPARAVANT QU,IL NE DISCUTERONT PAS AVEC L,ETAT MALIEN AZAWAD OU RIEN,NOUS MALIEN ON NE NEGOCI PAS AVEC LES BANDITS ARMEE INTEGRITEE TERRITORIAL OU RIEN.DONC LA GUERRE.DALLEUR MIEUX VAUX DISCUTER AVEC LES ISLAMISTE QUE LE MNLA.ILS SONT ENTRAINS DE VOLER.VIOLER SANS FOIE NI LOIE.
CRISE MALIENNE = CACAPHONIE
L’ONU, l’UA, la CEDEAO = {o} ensemble vide, solution les maliens
Hé allah!!! Que faire avec certains de nos journaliste? Vous ne pouvez même pas analyser l’évolution des événements dans votre propre pays. Vous ne voyez pas que c’est la CEDEAO qui a saisi l’UA pour que cette dernière saisisse à son tour les nations Unies? Il a été tres clairement dit que la CEDEAO continuera sur l’option de médiation et que l’UA saisirait l’UN pour une éventuelle intervention militaire au cas ou la négociation échouerait. Quelle Cacophonie diplomatique ? Chacun est dans son role… Cela prouve aussi l’importance que les gens accordent à notre pays que les maliens eux même cherchent à détruire.
Que Ouagadougou enleve sa bouche de notre probleme. Le Burkina ne souhaite ni la reunification du Mali ni l existence duune democratie malienne Le plus dangereux cest qu ilo a reussi a infiltre le gouvernement Malien au au plus haut niveau (CMD et Sadio Lamine Sow. Ce monssieur souhaite Sanogo au pouvoir comme ca il ne sra pas le seul capitaine putchiste de la CEDEAO. Allah ka na Blase se mali la (InchAllah le Mali vaincra) Que veut iol negocier avec le MNLA ??
L’intervention de la force internationale est incontournable et la Médiation Burkinabaie est dangereuse pour le Mali et l’Afrique.
En effet, dans tous les cas une intervention s’avère nécessaire parce que même si on négocie avec le MNLA séparatiste, les islamiste qui ne sont pas conviés à la table de négociation restent à combattre.
Pourquoi négocier avec ce qui reste du MNLA (car le MNLA se cherche) et décider de combattre les islamistes sans négociation ? Croi on que l’islamisme est plus grave que le séparatisme et les droits humains foulés au pied par le MNLA (viols, tueries, pillages, vols et banditismes)?
La réponse est très claire pour les occidentaux qui dominent à l’ONU, les islamistes sont plus dangereux par rapport à leurs intérêts.
Par contre pour les populations du Nord du Mali, les islamistes sont moins dangereux et commettent moins d’exaction que les membres du MNLA qu’ils ont souvent punis (emprisonnés) pour défendre les population.
De mon point de vue, le MNLA doit être mis dans le même panier que les islamistes et combattu de la même façon, en même temps.
Il est même plus préférable de négocier avec les islamistes dont les membres n’ont historiquement jamais eu de parole d’honneur et ne respectent aucun pacte car ils n’ont ni foi, ni loi .
Les islamistes ont une parole en cas d’accord car leur religion leur interdit de trahir et de mentir.
La médiation burkinabai a déjà créé le désordre à travers l’anticonstitutionnel accord cadre. Nous ne savons pas les objectifs de Blaise. J’ai l’impression qu’il prépare quelque chose pour lui-même sur le dos du Mali mais la CEDEAO et l’Union Africaine doivent intervenir pour l’en empêcher car c’est un vieux loup.
A mon avis la CEDEAO, l’Union Africaine et les “autorités maliennes” doivent tous conjuguer leurs efforts pour obtenir l’aide du conseil de sécurité afin d’envoyer le plus rapidement possible une force d’intervention au Nord.
C’est dangereux pour le Mali de négocier avec le MNLA. Le Mali a ses propres réalités et priorités qu’il faut prendre en compte au lieu de se préoccuper des angoisses de la communauté internationale que constituent les islamistes. Le MNLA est l’angoisse du Mali. Négocier avec le MNLA reviendra à lui accorder des faveurs comme par le passé au détriment des populations majoritaires du Nord qui les haïssent à cause de leurs comportement.
Votre intervention est a prendre au serieux.
Merci.
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