Crise institutionnelle au Mali : Les contres raisons des aventuriers de la démocratie

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Au  Mali, la démocratie connait un véritable moment de survie. Les acteurs de cette lutte commune de liberté demeurent divisés  autour d’un coup d’état qui a bouleversé son processus normal.

Attaque sur attaque, les événements survenus le 22 mars dernier ont permis aux citoyens maliens de voir réellement le vrai visage des hommes politiques dits « démocrates » de leur état. Une « espèce rarissime ». D’autres se réjouissants de cette irruption militaire, car à la lecture de leurs langages quotidiens, ceux là ont apparu pour parachever leurs œuvres entamer depuis, contre le régime défunt D’ATT. Ils se réclament aujourd’hui d’un vrai soutien pour le coup d’état. A la limite de leurs efforts, ils vont jusqu’à convoquer avec leurs alliés que certains qualifient « d’indignés de la république », une assise de deux jours, pour ainsi dire la convention nationale, désignant expressément le Capitaine Amadou Haya Sanogo, comme Président de la transition. Ce choix du chef de l’ex junte explique en long et en large l’échec de ces temps d’assises. Sachant que ce dernier a déjà choisi son camp ou à défaut de trouver un homme consensuel qui pourrait être accepté par tout le monde. Et surtout par la communauté internationale. J’envie cet autre ancien cadre de ce pays qui nous confiait ceci, il y a quelques temps « dans ce pays, on se connait tous, on sait qui est qui ? »

A l’autre extrême, on retrouve, « les enfants béni de la démocratie », qui en doivent tout à celle-ci. Forcé ou par action de principe ont néanmoins condamné l’acte du capitaine Amadou Haya Sanogo. Se trouvant aussi dans un collectif de défense de la démocratie et de la république n’ont jamais nullement daigné mettre en cause l’exercice de cette démocratie pendant de longue ou tout a été encourage directement ou indirectement par ces ténors. Le temps est donc dur pour ceux là qui se sont accommodés aux privilèges de la démocratie. L’incroyable leur ayant pris à contre courant, les agitations sont devenues sans mesure.  Nous assistons à un véritable règlement de compte qui consiste au dénigrement des uns et des autres. Autant ils clament tous au nom du Mali, mais les intérêts restent divergents.

Entre les deux bouts se trouvent, le juste milieu qui ne jurent qu’à dire que l’urgence c’est de sauver le Mali et qu’au demeurant les querelles d’individus doivent cesser et laisser place au dialogue. Solution tombée dans l’oreille du sourd, car ni de près, ni de loin les antagonistes ne sauront jamais se parler et trouverons les moyens de s’éloigner  des uns, des autres. A l’allure où vont les choses, rien n’est encore joué car nul ne veut accrocher son violon au profit de l’autre. Dans ce cas, seul le temps, saura partager ces gars là même si ceux du FDR se targuent défendre la démocratie après deux décennies de gestion calamiteuse.

Wait and see 

Benjamin SANGALA   

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