L’Alliance pour le Renouveau du Mali, la Coordination des organisations patriotiques du Mali(COPAM), la convergence pour sauver le Mali, les Forces pour la Réconciliation, la Démocratie et la Paix-Mali Ko, le Front pour le Mali et la République (FMR), Joko ni Maaya et le Regroupement IBK Mali 2012 ont organisé une conférence de presse le 9 Août, à la Maison de presse. Ils ont demandé l’organisation d’une concertation nationale et rappelé qu’il revient au premier ministre de constituer un gouvernement d’union nationale.
Les principaux conférenciers étaient Hamadoun Amion Guindo, Président de la COPAM ; Me Mountaga Tall de la CSM et Bocar Moussa Diarra du Regroupement IBK Mali 2012. Dans la déclaration liminaire lue par Bocar Moussa Diarra du Regroupement IBK Mali 2012, les organisations et regroupements sociopolitiques disent prendre acte des propositions formulées par le Président de la République par intérim dans son message à la nation du 31 juillet 2012 et constatent cependant que le Président de la République par intérim ne peut mettre en application les propositions qu’il a formulées sans la validation des forces vives de la nation dans le cadre d’une concertation nationale.
Ils demandent en conséquence au Gouvernement l’organisation dans les meilleurs délais possibles d’une concertation nationale entre toutes les forces vives de la nation conformément à l’Accord cadre du 6 avril 2012 et rappellent qu’il revient au Premier ministre la prérogative constitutionnelle de former le gouvernement d’union nationale, équilibré et inclusif. « Il est souhaitable de créer des conditions pour que les Maliens se parlent. Nous mettons en avant des institutions et non des personnes. Nous apprécions ce que la Cédéao a fait jusqu’à présent. C’est à notre tour de jouer notre partition », a-t-il expliqué.
Dans ses explications, Hamadoun Amion Guindo a soutenu que la concertation nationale est une demande nationale de tous les Maliens.
Quant à l’ultimatum lancé par la CEDEAO pour la formation d’un gouvernement d’union nationale, Moussa Bocar Diarra estime que c’est juste une indication et non une injonction.
Madiassa Kaba Diakité
Accueil Armée
S’ORGANISER ADEQUATEMENT EN METTANT LES BŒUFS (REPRESENTES SYMBOLIQUEMENT PAR LE GOUVERNEMENT D’UNION NATIONALE ET LE HAUT CONSEIL D’ETAT) AVANT LA CHARRUE (TOUT LE RESTE) POUR UN ATTELAGE DURABLE REPONDANT MIEUX AUX BESOINS DU MALI ET PERMETTANT UNE SORTIE DURABLE DE LA CRISE
Bonjour,
Certains pensent que compte-tenu de ce qui s’est passé depuis vingt ans, il faut des assises nationales pour désigner une équipe de consensus. Je pense qu’on ne peut, pendant à peine plus de trois mois qu’a duré la transition, corriger toutes les erreurs commises depuis vingt ans.
Au lieu de réaliser des assises nationales, qui auraient une audience limitée, pour désigner l’équipe gouvernementale, n’est-il pas mieux d’organiser de nouvelles élections ?
Or, compte-tenu de la situation au Mali, le Mali n’est pas prêt, aujourd’hui, pour ce faire.
Le Mali est dans une situation d’exception qui mérite un traitement d’exception basé sur une organisation adaptée qui exige de ne pas mettre la charrue avant les bœufs. C’est pourquoi, il convient de choisir l’équipe gouvernementale et le haut conseil d’Etat avant de convoquer les assises nationales.
En effet, ces assises nationales (1) prendront du temps or au Mali, les situations d’urgence au sud et nord Mali deviennent de plus en plus alarmantes, (2) nécessitent la participation des communautés des régions, et en plus, (3) nécessitent, pour des soucis d’efficacité, la participation des représentants confirmés de l’Etat pour échanger, avec les forces vives et les différentes communautés de la nation, d’une sortie durable de la crise.
Dans la situation actuelle, on ne sait pas si l’équipe de transition sera reconduite ou pas ? Donc, qui convoquera ces assises nationales ? Comment intégrer les communautés régionales ? Qui représentera l’Etat ?
De plus, il serait convenable de fournir à ces assises nationales des réponses aux questions suivantes : Quelle vision et quels objectifs pour le Mali nouveau ? Quelles est la feuille de route pour une sortie effective et durable de la crise ?
Devant la difficulté de répondre à toutes ces questions, on se rend compte qu’il serait plus judicieux de choisir le gouvernement d’union nationale et le haut conseil d’Etat avant de convoquer ces assises nationales ou cette conférence nationale. Ce qui n’empêchera pas ces assises de faire des propositions, par exemple de contribuer à la mise à jour de la feuille de route en partant de celle qui sera fournie par le gouvernement d’union nationale.
Devant l’urgence des situations au sud et au nord Mali, et au Mali en général, et pour des soucis d’efficacité, il est judicieux de constituer d’abord l’équipe gouvernementale et le haut conseil de l’Etat avant de convoquer la conférence nationale ou ces assises nationales.
Pour plus de stabilité, l’extension de l’équipe actuelle de transition est plus indiquée pour former un gouvernement d’union nationale.
Les Maliens doivent agir efficacement dans l’unité et en toute cohésion pour une sortie rapide et durable de la crise.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail : Anasser_AgRhissa@yahoo.fr
Ces Amadoun Amion Guindo, Mountaga Tall, IBK, Bocar Moussa et Diarra et autre Oumar Marico sont plus mauvais pour le Mali que Ançar Dine ou MUJUAO. Que veulent réellement ces méchants? Est-il compliqué de mettre sur place un gouvernement qui va mener la guerre de libération du nord? Cette fameuse convention, concertation ou n’importe quoi nationale ne peut-elle pas attendre la fin d’une guerre inévitable? Combien de temps les maliens vont-ils attendre encore pour ce n’importe quoi national? Franchement, assez, c’est assez. Si ces gens vivent de la politique, ce n’est pas le cas pour l’écrasante majorité des maliens qui ne cherchent que la stabilité du pays pour qu’ils puissent exercer leurs activités professionnelles. Donc qu’ils foutent la paix aux maliens. Ce ne sont que des gens qui étaient condamnées à une morte politique certaine, qui veulent donc profiter de cette malheureuse crise pour refaire surface. TROP C’EST TROP. Les maliens veulent la stabilité de leur pays et non une merdique convention nationale.
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