Se sentant trahis après avoir été oubliés par leur hiérarchie lors de la vague de promotion du 22 septembre 2013, des sous-officiers et des hommes de rang qui se considèrent comme les vrais auteurs du coup d’État du 22 mars 2012, veulent être remis dans leur « droit ». Après la mutinerie du lundi dernier à Kati où ils ont fait fuir le capitaine Sanogo et ses proches, ils ont accepté de rentrer dans les rangs et attendent le président de la République de pied ferme.
Depuis plusieurs jours, on sentait la tension monter à Kati et cela suite aux rumeurs selon lesquelles les noms de sous-officiers et hommes de rang ayant soutenu le putsch du 22 mars 2012, mais en conflit avec l’ex-chef des putschistes le capitaine Sanogo, ont été retirés finalement rayés de la liste de bénéficiaires des promotions annuelles à l’occasion des festivités du 22 septembre, fête anniversaire de notre indépendance.
Après différentes réunions, les soldats mécontents sont passés à l’action lundi 30 septembre en prenant d’assaut, le siège du Comité militaire de suivi de la reforme des forces de défense et de sécurité (CMSRFDS) à Kati. « Il est 9 heures 20, trois militaires lourdement armés font irruption devant la porte principale du comité avant d’ouvrir le feu en rafales, à la mitrailleuse. Panique dans le camp ! Le colonel Mohamed Elhabib Diallo, qui assure l’intérim du CMSRFDS, et qui se trouvait à ce moment dans la cour en discussion avec des collègues, regagne précipitamment son bureau. Les trois assaillants investissent le siège du comité et foncent directement vers le bureau du colonel Diallo », racontent d’ailleurs nos confrères de Jeune Afrique.
Une attaque rapide
“Ils étaient armés à la grenade avaient des cartouches sur eux comme des Rambo. La sentinelle a été obligée de faire profil bas et de les laisser passer afin d’éviter un bain de sang”, a expliqué à la presse un officier témoin de la scène. Auparavant, au moins deux complices qui s’étaient infiltrés dans les locaux du comité rejoignent les trois autres assaillants dans le bureau du colonel Diallo, qui est sommé de les suivre dehors. Mais celui-ci tente de fuir et un soldat lui tire dans les jambes, le blessant avant de l’emmener dans un endroit tenu secret du poste de commandement.
L’alerte maximum est alors donnée à Kati. “Ils ont ciblé directement le colonel Diallo car ils l’accusent d’être à l’origine de l’annulation de leur promotion”, explique notre officier témoin. De leur côté, les mutins commencent à téléphoner dans les autres camps de Bamako pour demander aux soldats non promus comme eux de les rejoindre.
Dans l’après-midi, plusieurs dizaines de soldats du génie miliaire, de la garde nationale de la gendarmerie convergent à Kati. “Tant que le colonel Diallo n’a pas dit la vérité, on ne va pas le laisser. On veut la vérité sur ce qui s’est passé avec notre liste et il faut qu’on rencontre Sanogo”, indiquait alors à Jeune Afrique un sous-officier qui avait regagné le rang des mutins. La tension est restée vive toute l’après midi puis, aux envions de 20 heures, l’ancien chef de la junte, l’ex-capitaine Sanogo devenu général 4 étoiles, accepte finalement de rencontrer les révoltés.
Le capitaine Sanogo avoue son impuissance
“Sanogo explique aux rebelles qu’il n’a pas été impliqué dans le dernier processus de promotion. Et qu’il faut donc aller demander des comptes aux autorités politiques”, confie une source proche de l’ex-chef de la junte. Peu satisfaits de cette réponse, les soldats gardent en otage le colonel Diallo, qui a reçu les premiers soins pendant sa captivité, et demandent cette fois-ci de rencontrer le ministre de la Défense, Soumeylou Boubeye Maïga.
À 21 heures 30, ce dernier arrive à Kati. “Il leur dit que leur message a été entendu, et qu’il faut libérer le colonel Diallo en attendant l’arrivée du président IBK, mardi. Car ce dernier est le seul qui peut signer les décrets de nomination aux grades supérieur”, explique une source au ministère de la Défense. Entre 22 heures 30 et 23 heures, le colonel Diallo est finalement libéré, mais les soldats conservent le contrôle des locaux du comité, qui est finalement pillé.
“Au milieu de la nuit, des hommes non identifiés sont entrés par une porte dérobée des locaux du comité et ils ont tout pris : ordinateurs, photocopieuses, imprimantes, télévisions… rien de transportable n’a été laissé”, nous confie un officier membre du CMSRFDS. Mardi en fin de journée, la situation est plus calme mais les soldats rebelles sont toujours là. Et ils attendent de pied ferme IBK arrivé hier dans l’après-midi. Le nouveau président est donc attendu autant par les militaires que par les populations qui ont largement voté pour lui à cause de sa réputation d’homme de poigne. Donc un test grandeur nature pour lui.
Youssouf C avec JA
AVIS D’APPEL D’OFFRES :
La République du Mali (Afrique de l’ouest) lance un appel d’offres ouvert pour la fourniture de :
PAIRE DE TESTICULES A GREFFER, Quantité: 2 (Deux)
La fourniture susnommée devra répondre aux normes internationales en vigueur, et devra être greffable sur :
– Un Président de la République en fonction
– Un ministre de la défense en fonction
Les offres devront être déposées au secretariat général de la présidence sous plis fermés, les offres devront être exprimées en Franc cfa hors taxes hors douane, c.ouilles livrées à Koulouba, et greffe sur les intéressés incluse.
Dépouillement le 18 courant à 9,30 heures précises, salle Lyad Aghali, palais de Koulouba.
Djoncounda a vu l’une des conséquences incalculables de sa gestion.
Mutinerie de nullards de soldats fêtards de Kati qui réclament une promotion parce que Sanogo a été nommé général pour avoir détruit le Mali. Ils ont raison, pour bénéficier de la prime à la casse du Mali, il faut prendre les armes et détruire le pays. IBK a déjà agravé la situation en nommant 6 autres militaires sans mérite au grade de général.
Le 2ème piège tendu au Mali par l’irresponsable et apatride Djoncounda, c’est les accords de Ouagadougou dont la conséquence est la libération des criminels et l’impunité des assassins du MNLA.
IBK soutenu par la transition et la France s’est déjà engagé avec ses alliés à mettre en oeuvre les accords.
le procureur Daniel Tessougué peut démissionner mais IBK a libéré les prisonniers et continuera dans le sens de plaire à la France.
Honte éternelle à tous ceux qui comme Tiébilé, Djoncounda et IBK ont préféré leurs intérêts personnels à l’humiliation du Mali.
Djoncounda a vu l’une des conséquences incalculables de sa gestion.
Mutinerie de nullards de soldats fêtards de Kati qui réclament une promotion parce que Sa
Au Mali, ce sont de petits bidasses qui “attendent de pied ferme” un PRESIDENT!
Partout ailleurs, le petit rodeo avec prise d’otage et flinguage d’un colonel aurait été maté par la sécurité et les voyous auraient été jeté en cellule en attendant d’être jugés!
Pas au Mali! Pas au Mali d’IBK, le mandé massa INFLEXIBLE, FERME, et HOMME A POIGNE!
Non, au Mali du Mandé Massa, c’est le ministre de la défense en personne qui se déplace lui-même jusqu’à Kati pour ……… (devinez?) pour “écouter les doléances” de ces petits bidasses! 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁
Ce qui veut dire en clair, mes chers compatriotes, que nous sommes gouvernés par un gouvernement capable de ramper devant une petite poignée de bidasses!
On comprend pourquoi le mnla monte en puissance et aqmi aussi! S’ils n’ont que CA en face!… 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁
L`autorite pleine et entiere de L`Etat doit s`exprimer.Le President ne doit se laisser mener en bateau avec des godillos indisciplines et sans vergogne qui peuplent notre grande muette.Il faut sevir,L`armee de connait pas de democratie.Seule la discipline doit etre la lettre d`ordre de notre armee.Au meme qu`il fut une fois un homme de pricipe a pris la decison de rayer des indiciplines de la gendarmerie autant notre President doit appliquer la discipline au sein de notre armee.Plus jamais ca dans l`antre de la grande muette!
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