Les Maliens souffrent des crises depuis le 17 janvier 2012, date à laquelle la première localité du nord fut occupée par les assaillants. Suivra l’annexion successive de 2 autres. Et cela s’ajoutera le coup d’Etat du 22 mars, qui a occasionné des confrontations entre les bérets rouges régime renversé et les putschistes.
Au moment où les populations maliennes sautaient de joie grâce à l’accalmie retrouvée, plus précisément au Nord à travers le retour de la liberté. Grâce à l’intervention urgente de l’armée française qui n’ont ménagé aucun effort pour atterrir sur le sol malien, à Douentza pour combattre aux près des soldats maliens. Ces soldats français, ont combattu avec le courage et bravoure dans le but d’aider l’armée Malienne pour libérer le territoire malien des mains des bandits armés. Comme nous l’a rassuré le président français, S.E François Hollande lors de sa visite dans notre pays, aucune portion du Mali ne sera laissée entre les mains des terroristes.
Grâce cette intervention française plusieurs autres Etats se sont dépêchés sur le terrain de la reconquête du territoire Malien en guise de solidarité au près de leurs frères d’arme.
Peu importe les causes, une telle confrontation entre les frères d’armes Maliens ne devrait avoir lieu plus précisément en ce moment où les pays voisins apportent leurs soutiens financièrement et matériellement. Est-ce qu’il est nécessaire de rappeler que les militaires étrangers sont en train de se sacrifier pour le Mali. Le cas du lieutenant français Daniel Boiteux qui a combattu jusqu’aux dernières heures sa mort.
Il faut signaler que toutes ces confrontations entre les militaires maliens font des victimes parmi les populations civiles depuis le renversement de l’ancien régime.
Il est temps que l’armée malienne se réconcilie avec elle-même pour former un même corps et une seule âme.
Ce nouvel affrontement fratricide entre soldats Maliens a amené le président de la république par intérim à s’adresser solennellement, le soir même dudit évènement, aux forces armées et de sécurité, au journal télévisé sur l’ORTM.
Dans ses propos, on sentait tout simplement de la désolation. « Devant un tel spectacle, quel sentiment croyez-vous qu’éprouvent vos frères, compagnons d’armes, venus vous offrir de mourir à vos côtés pour sauver votre pays ? Le sentiment que certains d’entre nous n’ont toujours pas compris la gravité de la situation dans laquelle nous nous trouvons, ou tout simplement ne donnent aucune importance à l’existence même de leur propre patrie. Le sentiment qu’ils sont venus peut être mourir pour rien ».
Adja