Il importe de rappeler à la face du monde que le couplage du premier tour de l’élection présidentielle et du référendum a été désavoué, critiqué et démontré qu’il n’est qu’une poudre aux yeux des aveugles de notre pays. Comme il était illusoire de penser que ATT avait la volonté d’organiser des élections.
Les crises créées de toutes pièces par le régime machiavélique et apatride d’ATT pouvaient à suffisance, si besoin en était, que le général n’avait aucune intention de respecter sa parole donnée de ne pas s’éterniser au pouvoir et d’organiser des élections libres, crédibles et transparentes au terme de son mandat. Entre autres :
– Sur le front social, les Maliens se sont rendus à l’évidence que le général pour lequel ils avaient beaucoup d’estime les avait affamés, escroqués leur conscience. En clair, les masses travailleuses de notre pays ont compris qu’ATT avait trahi leurs intérêts majeurs : la faim, la malnutrition, les détournements de deniers publics, la surfacturation, le népotisme, le clientélisme, l’affairisme, la corruption, la mauvaise gouvernance, entre autres, érigés en mode de vie dans notre Mali à nous tous, ont fini par apporter à ces femmes et à ces enfants l’ultime remord d’avoir voté pour ATT. Au lieu de mourir pour ATT, les enfants des masses laborieuses du Mali meurent par la faute de ce général, à l’est à l’ouest, au sud comme au nord de notre pays.
– C’est bien par la faute d’ATT que des Maliens délinquants ont imposé aux travailleurs du Mali l’arrogante et l’humiliante Assurance maladie obligatoire (AMO). En son temps, nous avions dit haut et fort, à qui voulait l’entendre que l’AMO était une véritable machine d’escroquerie des travailleurs de notre pays par le gouvernement d’Amadou Toumani Touré et cela pour permettre à sa famille (en tous sens) de se faire des fortunes colossales.
– L’école s’était transformée en un laboratoire de bandits de grands chemins comme en témoignent les nombreux cas d’indisciplines dans tous les ordres d’enseignement. Cette école, dont tout le monde était fier, est devenue le champ d’application de toutes les mœurs légères entre autres : l’achat et la vente des notes, les échanges de sexes contre des notes, le recrutement à volonté d’hommes et de femmes qui n’ont aucune qualification requise pour enseigner.
Tenez ! Dans bon nombre de lycées privés, l’on rencontre des sortants de l’ENA enseignant le français, la philosophie. Et même des comptables sont chargés de cours de français, de math et de philosophie. L’objectif de ces écoles privées est de moins payer pendant que l’Etat s’acquitte totalement des subventions retenues. L’on peut donc dire que si des comptables trouvent leurs noms sur la liste des correcteurs, c’est tout simplement parce que les inspecteurs et les organisateurs des examens et concours en ont fait de gros moyens de récoltes financières. Tout se passe comme si des femmes et des enfants n’ont pas versé leur sang pour que germe un Mali nouveau débarrassé des pratiques obscurantismes et dignes de l’apache régime de Moussa Traoré.
Le temps a permis de comprendre qu’ATT s’est empressé d’arrêter Moussa non seulement pour sauver la tête de celui-ci, mais aussi pour permettre aux «démocrates» véreux et irresponsables de sucer le sang de nos travailleurs.
– Les hôpitaux du Mali sont devenus des mouroirs pour tous les démunis. Pendant ce temps, les familles des voleurs des biens publics se font soigner dans des hôpitaux de renom aux USA, en France, en Italie, au Maroc…
Dramatique est aussi le fait que bien d’hommes de blouse blanche sont plus fréquents dans les cliniques privées que dans les structures sanitaires étatiques quand bien même à chaque fin de mois, ils empochent leurs salaires payés par les contribuables maliens.
Au plan sécuritaire, le Mali était devenu la plaque tournante de toutes les formes de gangstérisme, de brigandage, de vols à mains armées, des froids assassinats. Pendant ce temps, à la police, dans l’armée et à la gendarmerie, les recrutements sont biaisés, taillés sur mesure au nom de la parenté, du voisinage et en contre partie des fesses de sœurs ou de cousines des «heureux» candidats au recrutement. Le but : se faire payer par le Trésor public. Tout compte fait, la tenue militaire est devenue au Mali un moyen pour se faire de l’argent, des copains et copines.
Toujours au plan, comme pour dire que les «démocrates» maliens ont vendu leur âme au diable, la crise du Nord est imputable au colonisateur français à Alpha et à ATT :
– D’abord, il convient de rappeler que la France coloniale, prouvant sa volonté de s’approprier le Sahel, a délimité en 1957 la zone de l’Azawad regroupant une partie du Niger, du Burkina Faso, de la Mauritanie et une grande partie du Mali.
– Ensuite, Alpha est largement comptable de cette crise pour avoir fait croire aux Maliens que la démocratie n’a pas besoin des armes mais plutôt du bien être socioéconomique des populations. Le constant est cuisant : le Nord- Mali est devenu une zone de trafics de tous genres. La Flamme de la Paix de Alpha Oumar Konaré était tout simplement une escroquerie, une duperie des consciences africaines et donc avant tout maliennes. Le «bien être» du peuple malien, qui était la chanson préférée d’Alpha, n’a jamais vu le jour au Mali. Pourtant, plus de 21 milliardaires ont vu le jour pendant les 10 perlières années de «la démocratie» au Mali. C’est dire qu’Alpha fut le premier «démocrate» à fouler au pied la dignité et l’honneur de notre peuple.
En colmatant son fameux «accord d’Alger», ATT a consacré la démilitarisation du Nord- Mali. Par cette occasion, il s’est rendu comptable de haute trahison de la nation malienne. Par cet accord d’ATT, le Nord- Mali est devenu la chasse gardée des bandits armés.
Mais lorsqu’il a décidé de recevoir à bras ouverts les rebelles maliens avec armes et bagages, ATT a prouvé à la face du peuple malien qu’il s’est donné le droit de tout oser et de tout faire au nom de la légalité constitutionnelle.
Fort heureusement, des patriotes maliens ont décidé de donner un coup d’arrêt à cette fallacieuse démocratie. C’était le 22 mars 2012, sauvant ainsi notre pays d’une farce électorale pouvant conduire à une guerre civile.
Le Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat (CNDRE) a été salué par toutes et celles et tous ceux qui n’ont pas nourri leurs familles de la sueur et du sang de notre peuple laborieux.
Ceux-là, regroupés au sein du Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la République (FDR), ne pouvaient voir d’un bon œil cette nouvelle marche de notre peuple avec son armée. Cela est d’autant prévisible que les membres de ce fameux FDR sont totalement comptables de la destruction du tissu socioéconomique et culturel de notre pays.
Aussi, l’on ne dira pas assez que les mercenaires à la solde des bandits et délinquants financiers ont fini par prouver que leurs commanditaires n’ont que faire des intérêts supérieurs de notre peuple laborieux et qu’au contraire leur seul gage est de continuer à sucer le sang de ce peuple. Ces mercenaires et leurs consciences politiques ont versé de sang de nos femmes et de nos enfants au motif d’une ‘’démocratie’’ assassine de la démocratie au Mali.
Ils doivent se rendre à l’évidence que le peuple les a démasqués et compris. Qu’ils ne peuvent pas ne pas payer le prix de leur forfaiture, qu’ils se rendent à l’évidence qu’ils rendront au peuple malien leurs biens mal acquis au grand dam de la fallacieuse compromission voulue par eux et cela en lieu et place du compromis qui doit provenir de la clarification de toute cette situation honteuse qu’ils font subir à notre peuple. Que les Clubs des chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest se rendent à l’évidence qu’ils perdent du temps en pensant disposer de notre dignité.
Au lieu de chanter le Mali, ils doivent balayer devant leur porte sale et alors très sales. Une fois encore, le CNDRE ne doit pas se laisser piéger par ce tohu- bohu de femmes et d’hommes qui n’ont pas intérêt dans la clarification.
Aussi, le capitaine Sanogo ne doit pas perdre de vue que ceux qui s’accrochent à la CEDEAO en veulent à mort et qu’aucun recul de sa position ne leur fera jamais abandonner leur volonté de le nuire et de nuire aux masses travailleuses du Mali.
Le CNDRE doit comprendre que ceux qui s’agitent contre le coup d’Etat n’ont rien à donner au peuple malien sauf les souffrances de leur démocratie.
Le CNDRE doit faire la bonne lecture de la situation et comprendre que ce qui est en cours est tout simplement contraire à toute la légalité.
Les déprédateurs du tissu socioéconomique malien doivent savoir que le pouvoir est bien derrière eux parce que les Maliens les ont compris.
A temps venu, le peuple décidera.
Fodé KEITA
Accueil Armée
Finis les paroles qui ne nous mènent pas. mettons nous au travail pour sortir le MALI de cette situation inconfortable et faisons en sorte que cela ne se repetent plus.
Je voudrais dire au président de la mauritanie que le MALI n’est pas créé pour être defendu par la mauritanie. je l’exhorte à revisiter l’histoire.
en tout cas la cedeao joue mal le jeu sur le plan politique.la cedeao veut une demande de bamako pour aler au nord,quelle nord?celui qu’on connait a un nouveau maitre,bamako n’a plus rien là bas.bismillah!ils peuvent partir.
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