Il s’agit de l’ensemble des crimes perpétrés par les groupes armés au nord et les crimes enregistrés à Bamako lors de l’affrontement entre les bérets rouges et les éléments de Kati. Concernant cette affaire, Human Right Watch pointe du doigt nommément l’ex-capitaine Sanogo et demande aux autorités maliennes de le mettre à la disposition de la justice. Aussi, ces deux organisations internationales (Hrw et Amnesty) sont appuyées par des associations locales qui auraient entre leurs mains des preuves accablantes contre les auteurs de ces crimes.
Crimes commis au Mali (2)
La CPI à Bamako
De son côté, la Cpi a dépêché à Bamako une équipe d’enquêteurs pour des investigations préliminaires. La Cpi a déjà accepté d’ouvrir des enquêtes au sujet des crimes commis au nord après une requête des autorités maliennes.
Cependant, elle n’entend pas seulement se limiter au nord, elle s’intéresse également aux crimes et violations des droits de l’homme perpétrés au sud.
Kati (1)
Décompte macabre…
Selon certaines sources, ce sont au total 7 à 10 soldats qui ont été liquidés ou qui sont portés disparus depuis la mutinerie du 30 septembre à Kati. Les disparus sont d’anciens membres de l’ex-junte. Dans le lot, il y a le colonel Youssouf Traoré qui reste introuvable. Selon l’entourage de l’officier, il aurait été cueilli à son domicile par des militaires non identifiés.
Sécurité
Cette milice qui devrait être logée à Sébénicoro
Dans plusieurs de nos parutions, nous avions évoqué les activités (enlèvements, séquestrations, tueries…) d’une milice privée qui agissait dans l’ombre, pendant la crise post-coup d’Etat. Les révélations faites par le capitaine Coulibaly à notre confrère Le Sphinx nous donne raison. Selon nos sources, le commanditaire de cette milice s’apprêtait même à construire un bâtiment à Sébénicoro pour y loger ses hommes. Cependant, il n’a pu concrétiser son projet.
La Rédaction