Samedi dernier, le mini sommet de la Cédéao à Ouagadougou a décidé d’envoyer des forces pour sécuriser les organes de la transition. Le Premier ministre, Cheick Modibo Diarra, contre toute attente, vient d’annoncer la création d’un corps d’élite composé de 1 200 élèves gendarmes et policiers pour la sécurisation des mêmes organes. Une autre farce du Martien qui risque de mettre en mal le processus de sortie de crise, en ne voulant vraiment pas entendre parler de sécurisation des institutions par les forces de la Cédéao. Que craint-il au juste ?
«Placées sous l’autorité directe du Premier ministre, ces forces spéciales vont assurer la sécurité du chef de l’Etat, du Premier ministre, du président de l’Assemblée nationale et des présidents des autres institutions de la République», indique un communiqué du Ministère de la Communication. Il s’agit, évidemment, des institutions mises en place pour la durée de la transition, soit un an.
Le texte précise que la création de cette force répond «au vœu légitime exprimé dans ce domaine par les dirigeants de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) », lors du sommet du samedi 7 juillet 2012, à Ouagadougou.
Les membres de cette force spéciale seront issus de la dernière promotion de l’Ecole de police et de l’Ecole de la gendarmerie nationale dont la cérémonie de baptême a eu lieu le 5 juillet 2012, précise le ministre de la Communication.
«En accord avec le président Dioncounda Traoré, qui réside à Paris depuis plus d’un mois après avoir été violemment agressé par des manifestants dans son bureau à Bamako, le Premier ministre Cheick Modibo Diarra, au cours de ses déplacements à l’étranger, a sollicité les pays amis du Mali pour parfaire la formation de ce corps d’élite et renforcer son équipement matériel et logistique», indique le communiqué.
On se demande alors qui sont « ces pays amis » puisque, réunis samedi à Ouagadougou, les chefs d’Etat ouest-africains ont exhorté Dioncounda Traoré à demander sans délai à la Cédéao et à l’Onu l’envoi d’une force africaine au Mali, dont la première mission serait de protéger les institutions à Bamako. Au lieu de cela, le Martien sort un tout autre plat, indigeste, certes mais assez révélateur.
La création de cette unité spéciale prouve à suffisance que Cheik Modibo était conscient de la fragilité des institutions de la République. Cela témoigne également que l’agenda du Premier ministre ne répond pas aux attentes des Maliens qui veulent libérer le nord. Sinon, comment comprendre qu’au moment où la communauté internationale et de nombreux Maliens demandent la dissolution du Cnrdre, Cheick le Martien se hasarde dans la création d’un comité militaire, un machin truc pour maquiller le Cnrdre. Comme si cela ne suffisait pas, il refuse la sécurisation des organes de la transition par les forces de la Cédéao. Ce qui aurait permis à tous nos soldats d’aller au front librement. Il est donc en incohérence totale avec les exigences de l’heure, lorsqu’il annonce la création d’un corps d’élite.
Mais pire, cette décision cache mal un grave précédent : la tentative, presque réussie, de dissolution illégale du régiment des commandos para. En effet, pour dissoudre ce corps d’élite, chargé de la protection des institutions, et en créer un autre, il y avait une procédure à suivre dont la saisine de l’Assemblée nationale. Mais puisque le Mali fonctionne actuellement comme si l’Assemblée nationale pouvait être royalement ignorée…
Aveuglé par son soutien au capitaine putschiste
Faut-il le rappeler, le PM n’en est pas à son premier essai. On se rappelle que l’accord-cadre signé par son mentor le 6 avril, exigeait la composition d’un gouvernement d’union nationale. Il est passé outre en persistant dans le fait partisan. En effet, en lieu et place d’un gouvernement d’union nationale, le beau-fils du général Moussa Traoré a servi aux Maliens un gouvernement uniquement composé des membres de son grin et de sa belle-famille, pour mieux asseoir la restauration (revanche ?) du régime dictatorial de son beau-père dont les seconds couteaux sont aujourd’hui appelés à la rescousse pour plastronner devant le peuple qui les regarde de haut.
Pire, aveuglé par son soutien au capitaine putschiste, Cheik Modibo ne veut pas entendre parler d’une intervention étrangère, malgré l’insistance de la Cédéao, de l’Union Africaine, des partis politiques et de certaines associations de la société civile comme le Coren. Alors que son armée peine à se réconcilier avec elle-même, disons à recoudre les différents lambeaux qu’elle traîne depuis quelque temps, pour espérer être une armée en mesure de relever les grands défis qui l’interpellent. Evidemment, il ne faudrait plus de repli tactique comme ce fut le cas il y a si peu, si nous voulons venir à bout des groupes islamistes armés, encore plus redoutables aujourd’hui pour avoir eu le temps de s’incruster dans les localités conquises.
Tous ces éléments incohérents et imprudents poussent à douter de la capacité du PM à mener à bien les opérations urgentes de libération du nord du Mali. Après trois mois de tâtonnement et d’amateurisme, il est temps pour les Maliens d’ouvrir les yeux pour mieux voir et comprendre l’incompétence de CMD et son équipe. Il est temps qu’il revienne de Mars, s’il y a vraiment été, pour revenir sur la terre malienne avec toutes ses réalités crues et têtues.
Pour contrer la plus récente idée de la Cédéao
Chaque fois que la Cédéao prend une initiative, le PM et son équipe essayent de perturber cela avec des décisions qui vont nettement à l’encontre de la feuille de route tracée par l’organisation régionale ouest africaine. Et les exemples ne manquent pas. Par exemple, quand la Cédéao avait proposé l’envoi d’une force d’intervention au nord, il s’est précipité de chanter qu’il a trois milles hommes repositionnés à Mopti et qu’ils veulent seulement de l’aide logistique.
Pour contrer la plus récente idée de la Cédéao, c’est-à-dire la sécurisation des institutions de la République, Cheick Modibo Diarra et son gouvernement viennent encore, dans la précipitation, annoncer la création d’une unité spéciale de 1 200 hommes. Il ne s’agit pas d’une question d’hommes, mais de confiance car lorsque l’on agressait Dioncounda il y avait bien des forces de sécurité au Mali. Mais la suite est connue et le ministre de la Sécurité intérieure et de la protection civile, en tournée au camp des gardes, a reconnu que les instructions qu’il a données la veille de l’agression n’ont pas été suivies car quelqu’un serait passé pour donner un contrordre au nom du Cnrdre. Le dispositif sécuritaire nécessaire n’a pas été alors mis en place. Chat échaudé craint l’eau froide. Dioncounda et tant d’autres encore, pourront-ils dans ces conditions faire foi à la sécurité mise en place par Cheick Modibo Diarra et mettre ainsi leur vie en danger ?
En tout cas, la comédie n’a que trop duré. Il est temps pour le président en exil et son Premier ministre incohérent de se décider à passer à l’essentiel pour sauver notre pays pendant qu’il est encore temps.
Nouhoum DICKO
Pauvre journaliste vous voyez tout en mal.Dioncounda n’est pas un apatride,il sera protégé par des soldats maliens,il est fils de militaire,on l’appelait “capitaine fils” car son père était capitaine dans l’armée française,qu’il fasse honneur à son père
Cheikh Modibo diarra est le premier ennemi du Mali car comment il va dormir avec la fille de GMT et aimer le Mali? Vous aussi Maliens réfléchissez un peu.
(Dougoutigui koro tè dougou yenléfait)Un ancien chef de village ne voudra jamais la reuissire de son village.
ATT était nul,Alpha incompetant,Vraiment prions ensemble pour que le bon Dieu sauve le Mali.
En tout cas Dirrakè si tu es un vrai Diarra de Ségou il faudra bien réflechir avant qu’il ne soit trot tard.
A bon entendeur….;
Vive la révolte génerale qui viendras très très vite d’ici quelques jours
INCH’ALLH
ok donc ya plus de solution pour le mali ..changon de nationalite c mieu ..parceque les maliens ne voient que le mal ..jamais optimiste!
Frenchement sa me fait mal de voir des freres maliens parler de CMD comme s’il etai incompetent. Ce messieur est l’un des meilleur premier ministre que le Mali est connu.beaucoup de gens on refuser de prendre le poste de premier ministre et CMD a accepeter en toute responsabilite pour servir son pays par pratriotisme. je ne voi pas ce qu’il fait de mal ..les fonctionnaires maliens sont payes a temps..les prix des denrees alimentaire ont baisses..etc..vous vous que ce messieur vienne a tele ou sur RFI pour dire qu’il est contre sanogo ( prendre Parti) NON il ne le fera. il n’est pas la pour sanogo il n’est pas pour Dioncounda il est simplement la pour le mali. En tant qu emalien je suis tres content que le CMD est decider de metre des maliens au service des maliens. ces 1200 personnes securiserons nos institutions et non la CEDEAO et je sait qu’ils seront professionel dans leur travaille.je vous en pris supportons notre gouvernement dans leur trvaille ils sont venu dans un moment tres critique dans l’histoire du pays .Merci
C’est comme cela la vie, on vous enquiquine, vous trouver la parade. Il est fort CMD. Les membres du club des “chef de Tas” de la cedeao vont beaucoup apprendre. VIVE LE MALI.
Merci pour la qualité de votre article.
il n’a pas été sur mars. si ce mr compte aux usa, il serait déjà parti pour mobiliser ses soutiens; ouattara, président élu de la ci, il était allé aux usa pour activer ses réseaux.
quand la france a mis en retraite le professeur français qui a découvert le virus du sida, le pr liqque monta igné, il était allé aux usa où il n’y a presque pas de retraite pour continuer à travailler, plus âgé que dr diarra, c’est dire que nous avons, au mali, surestimer notre piètre héros national de la nasa; avant lui, un autre mali y était, était candidat aux présidentielles avant lui. Raymond barre, le célèbre économiste français, a échoué à la porte de la politique.
nous devons aider la cedeao à faire partir ce gouvernement. diarra n’a jamais mis en cause la dictature de moussa.
Vraiment on en a assez des subterfuges du premier ministre CHEICK MODIBO DIARRA.IL doit savoir que le temps est court, nous voulons tous qu’il reussisse dans ses missions de la transition,mais qu’il tient compte des bonnes initiatives des autres et surtout des frères de la CEDEAO.
IL faut qu’ils LUI et DIONCOUNDA font appel à la CEDEAO très rapidement pour mettre fin aux galères des concitoyens du Nord car ils souffrent des bêtises de ces islamistes.
Les évènements commencent à renforcer ma petite méfiance par rapport à la nomination de CMD comme PM. En son temps il m’inspirait pas confiance, je ne voyais pas son titre mais sa capacité à aller au charbon pour sauver ce Mali en prenant toutes ses responsabilités non dictées par ce petit groupe de militaires avides de pouvoir et même de fortunes. Que Dieu l’accompagne dans la recherche du bien être de ce peuple.
On dirait que CMD est là pour trouver des parades aux décisions de la Cedeao qui contrarient Sanogo.
–Erreur politique–
Vous avez fais une erreur politique Monsieur le 1er ministre,vous etes en train de creer une classe privilegiée de militaires tout en banissant une autre (berets rouges),ce sont tous des Maliens,et les berets rouges etaient sur leurs droits de protection de leur president,vous etes en train d’approfondir encore le trou de la division qui existait deja dans l’armee Malienne,et les consequences ne tarderont pas a venir,il y a trop de mecontents dans ce pays maintenant,le pire pour le Mali est encore a venir.
–babaduhon un bobo de tominian–
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