Le CNDR vous connaissez ? Eh ! bien c’est le nouveau Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat a mis fin au régime corrompu du général Amadou Toumani Touré le 22 mars 2012.
La liberté, dit Mandela, nous a enfin donné la possibilité de viser les besoins élémentaires de notre peuple. Mais à moins qu’apparaisse un réel changement dans les conditions dans lesquelles vivent les simples gens, cette liberté restera une promesse et bien des droits proclamés par la Constitution resteront de pure forme.
Il s’est passé dans le monde quatre (4) évènements extérieurs dont l’effet est très déstabilisateur pour les régimes en Afrique : l’élection de François Mitterrand en 1981, la perspective du marché unique de 1992 qui remet en cause les situations de rente, la chute de Ceausescu, le dictateur caricatural de l’Europe de l’Est enfin, l’élection de Nelson Mandela qui a donné une image différente, celle de quelqu’un qui n’a pas trahi et qui a montré qu’on peut gagner en restant fidèle à son idéal.
Le patriotisme se forme lentement dans le cœur et il annonce sa présence dans bien des façons : plaisir d’entendre les anciens raconter leurs souvenirs, de lire l’histoire de nos grands hommes ; tristesse en présence des malheurs du Mali, de ses erreurs aussi ; fierté heureuse quand on l’admire, fierté blessée quand on la critique ; inquiétude quand on la sent en danger : tout cela, c’est du patriotisme.
Quand on aime son pays, on lui veut du bien, on veut son bien. Il ne servirait de rien de crier «vive le Mali», de chanter l’hymne national et d’agiter des petits drapeaux, si on devait en rester là.
La patrie a le droit de dire comme la maman : «Si tu m’aimes, obéis-moi, aide-moi». Le patriote n’attend donc pas que le Mali soit en danger pour la servir et la défendre. C’est d’abord pouvoir dire surtout pendant la paix que se montre l’amour de la patrie. Pour les écoliers, c’est bien fort simple. Il s’agit de bien faire tout ce qu’ils ont à faire : s’instruire à l’école, prendre des habitudes de travail, de discipline, de réflexion ; s’entrainer à l’effort courageux ; respecter les camarades et les aider.
Tout cela, est le monotone devoir quotidien aussi nécessaire que le pain quotidien, donnera insensiblement des jeunes garçons, des jeunes filles sérieux et sensibles, puis des hommes et des femmes sur qui le Mali pourra compter. Ils obéiront aux lois de leur pays ; ils savent que désobéir et récriminer est aussi mauvais dans un pays que dans une famille.
Ils travailleront car ils savent que la force totale est faite du travail de chacun. Ils seront bons pour leurs concitoyens, car un pays où les gens heureux sont durs pour les malheureux est difficile à aimer. Ils seront justes et accueillants pour les étrangers : ils ne se laisseront pas gagner par ce mélange de haine, de défiance et de mépris qu’on appelle le chauvinisme. Respectueux des autres nations, ils n’en auront que plus de force pour exiger que ces nations respectent le Mali.
Pour un gouvernement fort, il faut une nécessité de la loi
Une société ne peut durer et atteindre son but que si elle a un règlement, auquel ses membres obéissent. Quand vous êtes réunis pour jouer, si chacun veut en faire à sa tête, voici tout de suite le désordre, puis la dispute, les querelles, la bouderie, la bataille…le groupe se disperse et c’est la fin dans l’anarchie.
Si au contraire, dans la famille, à l’école, à l’atelier, nous voyons de l’ordre et du travail, c’est parce qu’il y a quelqu’un pour faire appliquer la loi, pour exiger qu’on lui obéisse et pour punir les désobéissants. Cela s’appelle gouverner. Plus la société est nombreuse, plus le gouvernement est difficile, plus il est nécessaire.
Le gouvernement constitue l’Etat comme on le dit souvent. Il a toujours existé : l’histoire nous le montre. Chaque fois qu’il a cessé d’être fort, la nation a connu les souffrances de la guerre civile, de l’invasion barbare étrangère, la ruine et la misère. Souvenez-vous des différentes attaques rebelles ! L’Etat ne faisait plus son métier, un métier compliqué.
Ce que nous demandons à l’Etat
Avant tout, nous lui demandons la paix, celle du dedans et celle du dehors. Il doit assurer la paix entre les Maliens, protéger les honnêtes gens contre les violents et les voleurs, dire qui a droit quand survient un désaccord. Voilà pourquoi il y a des gendarmes et des juges, une police et une justice. Il doit être prêt à défendre le Mali contre l’attaque d’une autre nation. Cela explique l’existence d’une force militaire : armée, marine, aviation. Mais comme il vaut mieux causer que de se battre, et essayer d’arranger les choses amicalement, il y aura pour cela des ambassadeurs maliens à l’étranger et au Mali des ambassadeurs étrangers : c’est qu’on appelle la diplomatie.
Nous demandons ensuite à l’Etat de s’occuper des travaux qui nous rendent à tous la vie plus facile et plus agréable, ce qui augmente la richesse générale. C’est ainsi qu’il est chargé de construire et d’entretenir tous les moyens de communication, qu’il s’agisse de la circulation des personnes et celle des marchandises, ou de celle des nouvelles.
Routes et canaux, ports et navires, chemins de fer et avions, postes, télégraphes, lui sont confiés. Il veille à la santé publique ; il aide les malheureux : enfants abandonnés ou orphelins, malades, chômeurs, vieillards ; il veut que les travailleurs prévoient la maladie et la vieillesse et les oblige à s’assurer.
Comme très peu de parents peuvent instruire leurs enfants, il a crée des écoles de toutes sortes, depuis celle ou l’on va à trois (3) ans jusqu’à celle d’où l’on sort à 25 ans (toute une éducation nationale).
L’Etat s’occupe enfin des intérêts de tous les métiers : agricoles, industriels, commerciaux. Tout cela coûte chaque année des milliards. L’Etat ne peut les demander qu’aux Maliens, et les Finances s’en chargent.
Qui fait la loi ?
Chacun de ces services exige des règlements, une force qui les impose à tous et qui punisse ceux qui les violent. A ces trois nécessités correspondent trois pouvoirs : faire la loi (pouvoir législatif) ; l’imposer (pouvoir exécutif) ; juger les fautes (pouvoir judiciaire).
Qui possédera ces pouvoirs ?
Tel est le problème qui s’est posé à tous les peuples et que chacun a résolu à sa manière. Il y a trois solutions possibles :
1. Les pouvoirs appartiennent à un seul homme. Cet homme aura pris la première place (dictateur) où il en aura hérité : ainsi les rois de France jusqu’à la Révolution. Pour le monarque ou souverain absolu, la loi sera «ce qui lui plait» ; il la fera exécuter par ses serviteurs ; il pourra punir ou gracier à son gré. L’Etat, c’est moi ; disait Louis XIV.
2. Les plus forts, les plus riches se partageront le pouvoir : ce sera un gouvernement aristocratique.
3. Tous les hommes de la nation, pensant qu’ils sont égaux, voudront prendre part au gouvernement : ce sera une démocratie.
Le gouvernement démocratique
Il y a bientôt plus de deux cents ans, beaucoup de Français le désiraient déjà, et voulaient imiter les Anglais et les Américains. Ils souffraient de voir «le bon plaisir» du roi ne point tenir compte de leur volonté ; ils souffraient surtout de voir ce bon plaisir favoriser deux cents ou trois cents mille Français aux dépends de 20 millions d’autres.
La Révolution de 1789 a d’abord proclamé les «Droits de l’homme et du citoyen» ; puis elle a voulu, sans succès, partager le pouvoir entre le roi et le peuple. Alors, elle a aboli la royauté et proclamé la République, ce qui veut dire le gouvernement de la nation par des hommes élus pour un temps limité. Mais la guerre civile et la guerre étrangère ont empêché le fonctionnement de la démocratie.
Vous savez que Bonaparte a pris le pouvoir, puis que les Bourbons et Louis-Philippe l’ont remplacé, gouvernant avec les riches seulement. Vous savez qu’après l’essai malheureux de 1848, Napoléon III a repris le pouvoir, que c’est après sa capitulation à Sedan que la République a été enfin établie et qu’elle n’a pas cessé depuis 1870, sauf pendant la dernière guerre mondiale, d’être notre régime.
Le gouvernement démocratique est celui de plusieurs grands peuples du monde. Les dernières monarchies sont tombées après la guerre de 1914. Ce gouvernement est celui qui respecte le mieux les hommes, puisqu’il accorde à tous le droit de faire les lois auxquelles ils obéiront. Il leur donne toute la liberté qu’on peut avoir quand il faut respecter celle des autres. Mais il leur demande des qualités qui manquent à beaucoup d’hommes : la connaissance des choses de la politique, nécessaire quand on doit contribuer au gouvernement : une idée juste de ce qu’on vaut, afin de ne prétendre qu’à la place qu’on mérite ; le respect de la loi qu’on a faite.
Les ignorants, les prétentieux, les indociles ne sont pas faits pour la démocratie. Ils ressemblent aux enfants, à qui, il faut encore un maître. Et si l’on instruit, si l’on élève les enfants, c’est pour qu’ils soient capables, plus tard de vivre dans une démocratie.
Kadidia KOUYATE
chers compatriotes je me demande ou cette journaliste a été formé ,ici il n’est pas question de savoir si le régime de ATT était bon ou pas .intellectuellement en ce siècle ns devons condamner tout coup d’état militaire.
chers maliens il est temps que ces farfelus sachent que le peuple malien est contre eux c’est a nous de nous lever pour reconquérir notre pouvoir.
vous pensez que le cnrdre pourra vaincre les mouvements ?
je dis non .
d’ailleurs le peuple malien n’a pas besoin d’une quelconque négociation avec les rebelles .que le petit sanogo sache que l’État 😆 n’est pas un régiment militaire non plus une association.qu’il nomme mariko comme premier ministre et attendons voir l’avenir!!!!!!!!!!!!!!!!
Pauvre fille, sais-tu seulement que le siècle des lumières était le 18eme siècle et non le 21eme. Leur apport essentiel a été l’organisation de l’état autour de trois pouvoirs : exécutif, législatif et judiciaire. Tes macaques de SANOGO et compagnie sont tous ces pouvoirs à la fois et les suivre te ramène irrémédiablement au moyen âge.
Tu te crois brillante par ce long texte mais saches qu’au 21eme les peuples et leurs dirigeants ne cherchent plus à briller mais à rayonner et regarde seulement les yeux de drogué de SANOGO (CNDR de merde)tu n’y trouveras pas un rayon de lumière.
chère dame, revoyez s’il vous plait vos textes, et comprenez les affaires de la nation ne sont pas des histoires de coeur. si ATT était corrompu (oui), que savez vous des putschistes, leur projet d société, leur personnalité, leur ambition etc. C sont nos frères et soeurs et sont intervenus ainsi en des moments difficiles que nous comprenons, mais pas au point d’apprécier un coup de force surtout quand on sait que jusque là rien de concret n’a été proposé pour le Nord et la rébellion va de plus belle. Évitez de semer la confusion dans la tête du peuple, car si notre Mali brule, nous tous allons en souffrir et votre plume n’y pourra plus rien pour nous faire revenir en arrière, et de plus vous êtes maman, mettez du sérieux et du professionnalisme dans vos textes et surtout du patriotisme
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