Au plan économique, certes, la France n’est plus le premier investisseur étranger au Mali, compte tenu de la montée des investissements de l’Afrique du Sud (mines), du Maroc (banques et télécom), de la Libye (sous Kadhafi, banques, hôtellerie, distribution d’hydrocarbures et un projet agricole dans le nord de la zone Office du Niger, mais le devenir de ces investissement paraît compromis), voire du Canada et de l’Australie (mines). Mais, elle demeure l’un des principaux donateurs bilatéraux.
Au plan politique, les relations Mali-France comptent, depuis 2002, de nombreuses visites bilatérales, dont certaines ont pesé dans la coopération entre les deux pays.
Le président Amadou Toumani Touré s’est rendu en France à plusieurs reprises, en 2007, 2008 et a été reçu par le président Sarkozy en mai 2009. Il s’est rendu au Sommet Afrique-France à Nice les 31 mai et 1er juin 2010, puis à Paris à l’occasion de la cérémonie du Cinquantenaire des indépendances le 14 juillet 2010.
Nicolas Sarkozy aussi est venu à Bamako le 24 février 2010 à l’occasion de la libération de l’otage français Pierre Camatte. L’ancien ministre des Affaires étrangères et européennes, Bernard Kouchner, a lui aussi fait un premier tour à Bamako le 27 juillet 2010 dans le cadre de la tournée régionale qu’il a effectuée au Sahel après l’exécution par Aqmi de l’otage français Michel Germaneau. Ensuite, lui et ses collègues de l’Intérieur ; et de la Coopération ont également séjourné au Mali à plusieurs reprises entre 2010 et 2012.
Le 2 février 2013, le président François Hollande ainsi que le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius ont effectué un déplacement au Mali (Sévaré, Bamako, Tombouctou). Tous deux étaient là également à la cérémonie d’investiture du président Ibrahim Boubacar Keïta le 19 septembre 2013 à Bamako.
La ministre déléguée des Français à l’étranger, Mme Hélène Conway-Mouret, a effectué un déplacement au Mali, les 3 et 4 février 2013. Le ministre délégué au Développement, Pascal Canfin, s’est rendu à Mopti après Bamako le 18 février 2013, puis à Bamako et Gao les 13 et 14 juin 2013. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, est venu le 7 mars 2013 à Bamako et au nord pour une visite aux troupes françaises engagées dans l’opération Serval, puis à nouveau le 31 décembre 2013 à Gao avant de réveillonner à Bamako. Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a effectué une visite à Bamako les 4 et 5 avril, ainsi que le 28 mai 2013. Il a également reçu l’ancien Premier ministre, Oumar Tatam Ly à Paris le 7 février 2014.
Le président de la République par intérim Dioncounda Traoré s’est rendu à plusieurs reprises en France. Il s’est notamment entretenu avec le président Hollande le 17 mai 2013.
Le président Ibrahim Boubacar Keïta s’est rendu en France à deux reprises depuis son investiture : d’abord du 29 septembre au 1er octobre 2013, puis du 2 au 8 décembre 2013 à l’occasion du sommet de l’Élysée pour la paix et la sécurité.
En matière de coopération militaire, la France participe à la mission de formation militaire EUTM Mali. Outre la mise à disposition de coopérants militaires, elle a également initié et conduit la réalisation de l’Ecole du maintien de la paix de Bamako, et soutient parallèlement l’Ecole militaire d’administration de Koulikoro.
De Konna à Kidal
Cependant, l’opération Serval reste aujourd’hui le symbole et le principal repère de la coopération militaire entre le Mali et la France.
Lancée le 11 janvier 2013, cette opération avait un triple objectif : arrêter l’avancée en direction de Bamako des forces djihadistes, sécuriser la capitale du Mali et permettre au pays de recouvrer son intégrité territoriale.
Effectivement, entre le 11 et le 30 janvier 2013, les militaires français, en appui à l’armée malienne, chassent les envahisseurs et libèrent l’ensemble des zones occupées, de Konna à Kidal en passant par Diabaly, Niono, Gao, Tombouctou. Partout, le modus operandi est le même : les Français frappent par les airs, balisent le terrain par le sol pour laisser les soldats maliens entrer et occuper la ville.
Partout, sauf à Kidal.
En effet, dans la nuit du 29 au 30 janvier, les forces spéciales françaises prennent possession de l’aérodrome de Kidal, situé au sud-est de la ville, à la suite d’un raid héliporté et d’un poser d’assaut effectué avec un avion de transport. Mais, à la différence des autres villes libérées, l’armée malienne est priée (sommé ?) de ne pas s’approcher de Kidal, « au vu du caractère particulier de cette ville et de ses populations ». Pourquoi Kidal aurait-elle un statut différent ? Les Français n’ont jamais apporté de réponse satisfaisante à cette interrogation des Maliens, sinon qu’il fallait craindre un nettoyage ethnique. La situation est restée comme telle jusqu’à la signature de l’Accord préliminaire de Ouaga (le 18 juin) et son application, avec l’entrée des militaires maliens dans cette ville.
Mais, les suspicions à l’endroit de la France ont repris de plus belle quand on a constaté que les soldats maliens étaient cantonnés, contrairement aux rebelles qui se paradaient dans la ville tout en provoquant les maliens.
La situation pourrit récemment quand le 17 mai dernier, plusieurs centaines d’habitants pro-Azawad manifestent à Kidal lors de la visite du Premier ministre, Moussa Mara. La situation dégénère et des combats opposent militaires maliens et combattants du Mnla près du gouvernorat et font plusieurs dizaines de morts[]. Le mercredi 21 mai 2014, l’armée malienne lance une offensive pour reprendre le contrôle de la ville de Kidal[]. Mais, c’est la désillusion.
L’armée est mise en déroute, au nez et à la barbe de Serval et de Minusma. Mieux, la France est soupçonnée d’avoir laissé, voire même aidé des djihadistes venir appuyer les rebelles du Mnla. Certains Maliens en sont même convaincus. D’où les nombreuses manifestations anti françaises organisées (téléguidées) au lendemain de la défaite de l’armée malienne à Kidal. Et, ce sentiment antifrançais persiste toujours.
Si l’on y ajoute les réticences autour de la signature de l’Accord de défense aussi bien de la part du peuple que du côté des autorités, on est fondé à croire que la coopération militaire entre le Mali et la France est à l’Orange et clignote vers le Rouge.
Sékou Tamboura
Je ne sais pas sa sert à quoi cette cooperation millitaire apres 50 millitaires tués et plus de 47 blessés, devant les partenaires. Que Dieu bénise le Mali
apres ils vont dire qu’ils ne peuvent pas desarmé les rebelles sous pretexe qu’ils ont des armes trop puissante et qu’ils ne veulent pas se melé des affaire interne du maliba ,hi!hi!hi!hi! et lorsqu’ils viendront recuperé leur ressortissant alors la vous etes mort,les rebelles seront déjà aux porte de maliba,hi!hi!hi!hi!
c’est comme ça ils font partout ohoooooooooooooo!moi j’en sait quelque chose ohooooooooooo! en 2002 ils ont dit qu’ils vont venir nous aidé pour liberé bouaké ou était les rebelles et au final ce sont les rebelle qui gouverne aujourd’hui ohoooooooooooooo!
On nous CHANTE 😉 : « la France a à combattre le terrorisme, pas à faire la guerre civile à l’intérieur du Mali » SOIT
Mais on sait que 😳 : « la France a payé le MNLA pour son aide à « ne pas retrouver ces otages » donc a les aidé à faire la guerre civile à l’intérieur du Mali ?»
On sait que : « la France a bloqué l’avancée de l’armée malienne après la victorieuse bataille d’Anefis » 😳 😳 😳 😳
ET « La France a interdit au FAMA de rentrer à Kidal pendant la poursuite des Djihadistes, cependant qu’à Tombouctou et Gao ce n’était pas le cas : LA RAISON EST BIEN CONNUE AUJOURD HUI, ELLE CONSISTAIT A MIEUX PREPARER ET EQUIPER LE MNLA (QUI ETAIT ANEANTI PAR LE MUJAO) CONTRE LE MALI; 😳 😳 😳 😳 😳
ON sait aussi 😳 : « QUE la France a aidé le Tchad à gagner la guerre civile à l’intérieur du TCHAD»
ON VOIT ACTUELLEMENT 😳 : « QUE la France est entrain de participer activement à la guerre civile à l’intérieur du CENTRAFRIQUE » : 😆 :lé
C’est pourtant simple:…Il y a depuis fort longtemps un problème latent au sein du Mali entre certaines communautés
Les groupes armés sont maliens
Il faut à ces groupes un endroit pour vivre au Mali..c’est Kidal
Rien que pour l’esprit le cantonnement de ces groupes à une région est simple et rassurant..ils ne se baladent pas dans tout le mali pour mettre des commettre des méfaits…
Et tout ceci se passe sous la protection de deux entités
(une vraie chance!)…Serval et la MINUSMA qui font tampon
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