Convention nationale de la Copam: Un entêtement compromettant

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Un pas important a été certainement franchi dans la marche vers la normalité au Mali, avec  l’accordsigné hier tard dans la nuit entre le président de la République par intérim, Pr. Dioncounda Traoré ; le Premier ministre, chef du gouvernement, Cheick Modibo Diarra ; le président du CNRDRE, le capitaine Amadou Haya Sanogo et les médiateurs de la Cédéao : le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale du Burkina Faso, Djibril Yépinè Bassolé et son homologue ivoirien chargé de l’Intégration africaine, Adama Bictogo.

Mais, curieusement certains individus ne veulent l’entendre de cette oreille et s’entêtent à tout prix à organiser aujourd’hui une Convention nationale pour désigner leur « président de la transition ». Younnouss Hamèye Dicko, Cheick Soufi Billal Diallo, Mohamed Tabouré, M. Hamadoun Amion Guindo et autres… défiant celui qu’ils ont jusqu’ici présenté comme la clé de voûte : le président du CNRDRE, le capitaine Amadou Haya Sanogo.

Leur démarche, au lieu d’enlever une épine du pied de leur mentor, constitue un handicap pour ce dernier et pour le processus de sortie de crise. Mais quand on connaît la personnalité de certains de ces partisans de la Convention ‘’forcée’’, on comprend finalement ce qu’ils cherchent : les prébendes. Certains, à l’image de cet avocat autoproclamé du CNRDRE, vont jusqu’à mal cacher le mobile de leur agitation. A Ouagadougou, notre avocat qui semblerait depuis échanger sa robe contre une tunique politicienne, abonné à la défaite, aurait dit et rappelé à qui veut l’entendre qu’ « il fallait profiter du coup d’Etat du 22 mars pour se faire une place au soleil ». Le gouvernement, le président de la République et le président du CNRDRE les laisseront-ils divertir les Maliens, voire mettre en mal le processus de sortie de crise ? La réponse dès aujourd’hui.
Markatié Daou

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