Une réalité vécue qui se traduisait par le fait que l’ex-chef putschiste, Amadou Haya Sanogo, accusé d’avoir commis des exactions et des crimes contre certains soldats, refusait de répondre à une convocation du juge depuis le début octobre. Du moins, jusqu’à hier mercredi, 27 novembre 2013.
En effet, hier mercredi 27 novembre 2013, le mandat d’amener émis contre le Général Amadou Haya Sanogo a été enfin exécuté. L’ex-putschiste a été amené manu-militari devant le juge d’instruction de la Commune III, Yaya Karembé. C’est dans la matinée d’hier que le Général quatre étoiles qui défiait la justice depuis deux mois, en refusant d’aller se présenter devant le juge Karembé, a été amené contre son gré par des militaires.
UNE ARRESTATION VÉCU EN DEUX TEMPS
Selon nos informations,c’est plusieurs dizaines de militaires maliens qui se sont rendus au domicile du Général Sanogo, sis à l’ex-Base aérienne au centre de Bamako, pour procéder à son arrestation et le conduite devant le juge, dans une école de gendarmerie.
A la suite de cette arrestation de l’ex-putschiste, nos informations indiquent qu’une perquisition a également été faite au domicile de Amadou Haya Sanogo par la justice, qui cherchait “des éléments pour faire avancer l’enquête sur des faits assez graves qui sont reprochés au Général”.
Conduit devant le juge Yaya Karembé, Amadou Haya a d’abord été auditionné sur les faits graves à lui reprochés, notamment les accusations de disparitions forcées de militaires et d’officiers.
Puis, le juge Yaya Karembé décida d’inculper le Général Amadou Haya Sanogo pour “meurtres et assassinats, complicité de meurtres et assassinats” et ordonna que l’officier de haut rang soit placé sous mandats de dépôt dès hier.
Le pustschiste du 22 mars 2012, l’ancien chef d’État de quelqques semaines, du 22 mars au 6 avril 2012, le Général quatre étoiles, le promoteur de la tolérance zéro, nous avons nommé Amadou Haya Sanogo a passé sa première nuit de prison, hier soir. Un bien fameux prisonnier.
Cette inculpation du Général Amadou Haya Sanogo vise à faire la lumière sur les évènements qui ont suivi le contre coup d’État du 30 avril 2012 et au cours desquels plusieurs militaires, principalement des hommes du régiment des commando-parachutistes, ont été assassinats et plusieurs autres maltraités ou portés disparus.
Aussi, Amadou Haya Sanogo devra-t-il répondre des accusations de meurtres et d’exactions ayant suivi la mutinerie du 30 septembre 2013 dans le camp de Kati. Une mutinerie menée par des militaires putschistes pour réclamer des promotions au grade supérieur et des améliorations de leurs conditions de vie.
À quand le jugement du Général Sanogo ? D’autres soldats seront-ils à la barre à côté de lui ? Aura-t-il des arguments pour se défaire des charges qui pèsent sur lui ? Les jours à venir nous édifieront.
Modibo KONÉ
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Grande marche pacifique à Bamako, hier
Les marcheurs ont hué la France
Et exigent le cantonnement et le désarmement immédiat du mouvement terroriste Mnla
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