Conditions de la Cedeao pour le déploiement de ses troupes : La capitulation du capitaine Sanogo en toute “discrétion”

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Après plusieurs semaines de tiraillements, le Mali et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont  enfin trouvé un accord sur les conditions de déploiement d’une force africaine au Mali, avec un QG à Bamako. L’annonce de ce revirement de l’ex-junte qui s’est toujours opposée au déploiement d’une force étrangère, a été faite dimanche dernier par les ministres malien et ivoirien de la Défense à la sortie d’une audience avec le président de la transition. Le capitaine Amadou Haya Sanogo et ses camarades se sont ainsi pliés en toute “discrétion” aux conditions de la communauté internationale.

 

Le Captaine Sanogo

“Il faut saluer l’accord que nous venons d’obtenir avec nos frères maliens. Aujourd’hui, on peut dire que le Mali et la Cédéao sont en phase pour des opérations de troupes sur le territoire malien”, a déclaré le ministre ivoirien de la Défense, Paul Koffi Koffi au côté de son homologue malien, Yamoussa Camara, qui l’a confirmé.

“Quand on parle de troupes, ce sont des troupes de la Cédéao, et non étrangères. Et là, le Mali est d’accord”, a ajouté le ministre ivoirien de la Défense.

A la question de savoir si cet accord autorisait le déploiement de troupes sur tout le territoire “y compris Bamako”, il a répondu : “toute force qui se déploie a besoin d’avoir une base. Et tout le monde est d’accord”.

Le ministre de la Défense, Yamoussa Camara, a ensuite confirmé que “le Mali est actuellement en phase avec la Cédéao, après quelques clarifications”. Il a ensuite précisé que “bien entendu, le quartier général (des forces de la Cédéao) sera à Bamako”.

Le 4 septembre dernier, Dioncounda Traoré avait officiellement demandé son aide à la Cédéao, alors que le Nord du pays est contrôlé depuis près de six mois par des groupes islamistes armés proches d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui y ont imposé la charia (loi islamique).

Mais le président s’était notamment montré opposé au déploiement de “forces militaires combattantes” à Bamako même, et la Cédéao avait demandé au Mali de revoir sa position.

“Il fallait harmoniser les positions. Cette visite rapide a été utile”, a déclaré de son côté à l’AFP une source proche de la présidence malienne, selon laquelle une mission de la Cédéao est très rapidement attendue à Bamako, “pour mettre au propre” ce qui a été accepté par toutes les parties.

La Cédéao, qui prépare depuis plusieurs mois le déploiement de 3300 soldats au Mali, attendait de se mettre d’accord avec le Mali pour transmettre à l’Union africaine (UA) un projet de résolution qui devrait, ensuite, être examiné par le Conseil de sécurité des Nations unies.

Samedi soir, Yamoussa Camara avait rencontré à Abidjan le président Alassane Ouattara, président en exercice de la Cédéao, à qui il avait remis un message du président malien.

Le colonel-major Camara avait alors assuré que le déploiement de forces ouest-africaines à Bamako était possible à condition qu’il se déroule avec “discrétion” pour ne pas choquer la population. Le capitaine Amadou Haya Sanogo et ses camarades se sont ainsi pliés en toute “discrétion” aux conditions de la communauté internationale.

Rassemblés par Abdoulaye Diakité

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14 COMMENTAIRES

  1. Il n’ a pas à capituler ou a accepter, cela ne le concerne pas! Il y a un gouvernement, avec un président, avec un ministre de la défense, avec un chef d’état major des armées, ce petit capitaine raté qui fait tout pour se donner une stature officielle n’en a jamais eu aucune, et n’a pas à mettre son grain de sel dans les grandes décisions du pays! Malgré sa grande g…, il doit maintenant commencer à le comprendre en voyant le pays décider l’inverse de ce qu’il prétendait imposer! Lui et ses sales sbires, ils etre morts de honte! JAMAIS NOUS N’ACCEPTERONS etc…..
    Et aujourd’hui, “nous sommes tout à fait d’accord pour que vienne la cedao”… “Nous n’avons jamais été contre!”… Quelle honte!

  2. Difficile de persuader certaines personnes que ce n’est pas de nos valeurs de s’insulter les mères. Alors si vous (qui insultent les mères) n’êtes pas bien-éduqués, cessez de le faire sur Maliweb s’il vous plait. Vous nous faites honte a l’extérieur; on peut même pas lire sur Maliweb à côté d’un étranger.

      • où est le problème c’est son choix
        il n’est pas obligé de penser comme toi
        Espèce de retraité pourrit 😆 😆 😆

    • Tu sais la Cedeao n a pas de parole
      depuis le début de cette crise la Cedeao n a respectée aucunes des ses paroles
      même après l accord de leur déploiement à Bamako
      cette même Cedeao va chercher d autres prétextes

  3. Sanogo a fait juré à Dioncounda de ne pas l’envoyer dans le Nord…….et à cette condition il a accepté l’Etat Major de la CEDEAO à Bamako :mrgreen: :mrgreen: 😆 😆 :mrgreen: :mrgreen:

  4. 1. Je crois qu’il faut positiver enfin. Bien qu’ ATT avait déjà une promesse ferme de 7 millions de dollars d’aide militaire de l’Afrique du Sud, le coup d’état a permis d’avoir enfin ce qu’il a toujours demandé sans trop de succès: l’internationalisation de la lutte contre le terrorisme et le banditisme armé. Si l’ONU vote bien sûr…
    2. Les militaires de la CEDEAO se feront discrets, probablement vers l’aéroport de Bamako, pour NE PAS EFFRAYER NOS BRAVES MILITAIRES REFUGIES A KATI. Sinon, les autres militaires seront obligés d’aller au front avec les soldats de la CEDEAO qui les couvriront. La plus grave erreur serait d’oublier les milices d’autodéfense qu’on a trop souvent tendance à confondre avec les milices anarchiques. Comment les centaines de villes et de villages de la ligne de front seront protégés contre LES EXACTIONS DES BANDITS ARMES QUI ONT CHOISI COMME STRATEGIE, LE HARCELEMENT DE TOUTES LES ZONES DEGARNIES, DE KAYES A ANSONGO ET KIDAL ? Bien sûr qu’il ne faut pas encourager les milices anarchiques, elles doivent simplement être encadrées, mais SUREMENT PAS ËTRE DETRUITES. TOUTES LES ARMEES DE LA CEDEAO REUNIES NE POURRONT PAS PROTEGER TOUS LES VILLAGES ET VILLES DE LA LIGNE DE FRONT. BREF, IL EST PLUS QU’INDISPENSABLE D’AVOIR SUR LA LIGNE DE FRONT DES BRIGADES D’AUTODEFENSE DE FILLES ET DE GARCONS RECRUTES, ENCOURAGES, ARMES ET SUPERVISES PAR L’ARMEE MALIENNE. Et surtout ces malheureux six mois nous prouvent, s’il en est besoin, QU’IL FAILLE MAINTENANT PERENNISER LE SYSTEME DE BRIGADE D’AUTODEFENSE qui comme son nom l’indique n’a pas de mandat offensif et reste soluble dans la population civile.
    3. C’est malheureux d’être réduit à tirer sa subsistance rien que dans la réaction. Il faut quand même reconnaître qu’il fut un temps au Mali où l’on était récompensé en fonction de son pouvoir de nuisance, que l’on soit bandit armé du nord, du sud, politicien, syndicaliste ou religieux. Mais nous sommes en démocratie, système qui n’est guère très éloigné de l’anarchie : tous les avis semblent permis. Même Dieu ne fait pas l’unanimité. Ce qui est déplorable au Mali, c’est l’infime minorité réactionnaire et sadomasochiste que l’on entend le plus, que l’on voit le plus dans la rue avec quelques badauds qui les suivent, et qui donne l’impression de représenter une force. ON A LA TERRIBLE IMPRESSION QUE LES LEADERS POLITIQUES, CIVILS ET RELIGIEUX SONT COMME TETANISES PAR LES SERVICES SECRETS ET LES SANCTIONS ADMINISTRATIVES, CAR AU MALI TOUT LE MONDE NE VIT QUE DE L’ETAT, DU FONCTIONNAIRE A L’OPERATEUR PRIVE…
    4. On semble oublier que personne au Mali ne veut du MNLA et d’ANE SARDINE allié à AQMI, surtout pas les tamasheqs de Kidal. Tous leurs faits et gestes démontrent à souhait qu’ils ne se soucient guère du sort de leurs frères et sœurs touareg et du développement du Nord Mali. Tous leurs actes sont antireligieux (vols, viols, alcool, drogue, assassinat d’innocents). MAIS ILS S’ACCROCHENT A LA CHARIA, CAR MEME EUX NE PEUVENT PAS SOUTENIR QUE LA SEULE CHOSE QUI LES INTERESSE VRAIMENT, CE SONT LES TRAFICS DE DROGUES D’ARMES, DE CIGARETTES ET LES ENLEVEMENTS. Les nomades sont les premières victimes de cette insécurité. Ils sont pratiquement tous refugiés au Sud Mali ou dans les pays voisins. Certains dans leur fuite ont abandonné leurs animaux qui souffrent par ailleurs du surpâturage dans les pays voisins. Le tourisme dont ils sont les premiers bénéficiaires est mort. Tous les projets de développement du Nord sont suspendus (Routes Niono -Tombouctou, Bourem – Kidal, Barrage de Taoussa, etc.) Les Communes du Nord, à l’instar de toutes les Collectivités territoriales du Mali, ont déjà leur ‘’indépendance’’, ‘’leur fédéralisme’’ selon les textes de la décentralisation. En dehors du rôle régalien de l’Etat (Défense, Sécurité intérieure, Justice, Monnaie), les Collectivités territoriales maliennes peuvent tout entreprendre, localement, entre collectivités ou avec des collectivités étrangères. L’on semble oublier que c’est le Nord Mali qui ne veut pas de fédéralisme ou d’autonomie. La triste réalité est que c’est l’Etat central (autant dire le Sud Mali qui entretient toutes les Collectivités et tous les services étatiques du Nord Mali). Ce que ces BANDITS DU MNLA APPELLENT AUTONOMIE, C’EST LA GESTION DU NORD PAR DU PERSONNEL RESSORTISSANT DU NORD, MAIS FINANCE ET ENTRETENU PAR L’ETAT MALIEN, LES COLLECTIVITES DU NORD ETANT ACTUELLEMENT SANS RESSOURCES PROPRES.

  5. Est ce que ces moutons de la cnrdre avais d’autre choix que de céder , depuis qu’on connais leurs sale gueule plus rien ne va au mali . Vive la cedeao et vive le mali , abas sanogo et sa suite de drogué…

  6. Tout le malheur de ce pays est arrivé par la faute du capitaine SANOGO et de ceux là qui l’ont soutenu dans cette mafieuse action.
    Vous voyez, même les militaires qui ont abattu sans sommation les paisibles religieux maliens et mauritaniens à Diabali ont reçu l’ordre du capitaine SANOGO.
    Une chose est certaine si nous ne prenons garde le bateau Mali va couler car c’est un maudit ce capitaine qui cherche vaille que vaille le pouvoir.
    Il essaye de tromper la communauté internationale et nationale en disant qu’il a cédé le pouvoir mais au fait c’est un menteur il dit ça pour échapper à la justice internationale, heureusement pour nous il ne va jamais s’échapper à cette vraie justice.
    La CEDEAO doit désarmer le camp de KATI et attendre la fin d’une élection pour remettre les armes au nouveau pouvoir sinon je vous jure que les alcooliques de KATI vont s’accaparer de nouveau

    • Pourquoi lui remercier? Ton capitaine est un homme sans la BARAKA, alors jamais il peut piloter le MALIBA!

  7. pourquoi? la photo de CP Sanogo sur cet article journaliste révisez votre méthode elle n’est pas professionnelle du tout

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