L’association des ressortissants de la commune urbaine de Gao a animé un point de presse ce samedi 15 juin à la Maison de la Presse. Pour dénoncer l’injustice lors du concours direct d’élèves fonctionnaires de la protection civile, d’une part et réclamé le quota que le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile avait promis à la région de Gao, d’autre part.
Le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, Gal Salif Traoré, a promis un quota de 28 places pour la région de Gao, le mercredi 13 novembre 2018 à Gao, apprend-on dans la déclaration de l’association des ressortissants de la commune urbaine de Gao, présidée par Dr Hamidou Issoufi.
Cependant, après le recrutement, cette association a constaté avec regret que la promesse faite par le Gal Salif Traoré n’a pas été tenue. Ainsi, selon le président de l’association, Dr Hamidou Issoufi, sur les 28, seulement 6 sont de Gao avec 3 nomades et 3 sédentaires.
Face à cette situation, la société civile de Gao avait manifesté son mécontentement le 10 juin dernier. Pour sa part, l’association des ressortissants de la commune urbaine de Gao, en appui à la société civile, exige dans sa déclaration la restauration du quota réel de Gao, la suspension sans délai du recrutement en cours de la Police et de la Garde Nationale en attendant que la situation soit totalement élucidée à tous les niveaux. Aussi, dans cette déclaration, Dr Hamidou Issoufi et ses camardes demandent la mise en place d’un système équitable, transparent et consensuel de recrutement dans les corps en uniforme de l’Etat.
Par ailleurs, cette affaire et celle des 22 recrues apparaissent comme des éléments de preuve pour confirmer les rumeurs qu’il y eu bel et bien des magouilles lors de ce concours de recrutement de la protection civile.
Yacouba TRAORE