Commémoration de la journée internationale anti-mines : Sensibiliser la population au problème des mines

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La journée internationale anti-mine a été célébrée, le mardi 4 avril dernier, à l’Hôtel Salam de Bamako, sous la haute présidence de l’épouse du Chef de l’Etat, Mme Kéïta Aminata Maïga. Il s’agit à travers cette journée commémorative internationale de sensibiliser la population au problème des mines et à l’assistance à la lutte anti-mines.

 La cérémonie d’ouverture de la commémoration de la journée internationale anti-mine a été précédée par Mme Keita Aminata Maiga, Première Dame du Mali et présidente de l’ONG AGIR en présence du ministre de la sécurité et de la protection civile, Salif Traoré,  la Représentante Spéciale Adjointe de la MINUSMA, et Coordinatrice Humanitaire et de plusieurs invités de marque et Spécialistes.

Ayant, cette année, pour thème central: «Répondre aux besoins: aider les personnes», la journée internationale d’anti-mine vise à faire comprendre aux populations les problèmes que causent les mines et aider les personnes victimes.

L’épouse du Chef de l’Etat a renouvelé son soutien aux personnes victimes d’explosion de mines antipersonnel et des autres explosifs de guerre à travers le monde. Avant de rappeler qu’il y a cinq ans depuis que notre pays, le Mali, est confronté à une crise sécuritaire profonde.

Aux dires de la Première Dame, nous vivons «une période marquée par l’émergence et l’utilisation de toutes sortes d’engins explosifs comme nouvelle arme de prédilection aux mains des groupes terroristes».  Et d’ajouter que les répercussions sur les populations civiles, les combattants pour la paix et les travailleurs humanitaires, sont dramatiques.

Notre inquiétude est plus grande, poursuit-elle, quand on sait que les enfants sont les plus exposés et constituent les premières victimes. Leur curiosité naturelle et leur envie de jouer peuvent être fatales lorsqu’ils évoluent dans un environnement miné.

A la Présidente de l’ONG AGIR d’estimer que ces engins tuent sans discrimination de sexe, d’âge ou d’appartenance ethnique voire religieuse. Et ceux qui survivent à l’explosion de ces engins souffriront très probablement de handicaps permanents. Leur impact physique et psychologique est dévastateur et fragilise davantage la vie des communautés déjà précaire parce que durement affectées par les effets de la crise sécuritaire.

Le problème des mines dans les pays en conflit ou en crise sécuritaire menace et perturbe l’équilibre de l’ensemble des communautés avec toutes ses conséquences socio-économiques.

Les conséquences des mines freinent les populations dans toutes leurs activités quotidiennes, compromettant ainsi leur bien-être,affaiblissant leurs moyens de subsistance et remettant en cause surtout l’avenir scolaire des enfants. «Les répercussions socio-économiques sont dramatiques et doivent impérativement être prises en compte afin de créer un environnement favorable à un développement progressif», a souligné la Première Dame du Mali qui a d’ailleurs salué les efforts inlassables consentis par le Gouvernement en vue de garantir un environnement de paix et de sécurité pour nos populations.

L’épouse du Président de la République a remercié la Communauté internationale pour son engagement aux côtés du Mali à trouver une réponse aux effets dévastateurs causés par les engins explosifs et à renforcer la résilience des populations les plus vulnérables.

Une visite guidée des stands d’expositions sur les objets explosifs et un sketch de 5 minutes sur les dangers que comporte l’exposition ont meublé la cérémonie.

Amara BATHILY  

 

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