Colonel Yao Adjouma, porte-parole de la MISMA : «Transformer la Misma en Casques bleus n’est pas à l’ordre du jour»

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Au cours de son traditionnel point de presse de chaque mercredi, le porte- parole de Misma a fait le point de la situation. A l’ordre du jour, ce mercredi 13  février au siège de la Misma, l’évolution de l’effectif des troupes de la mission, la question des soldats tchadiens et l’éventuelle transformation de la Misma en troupe de casques bleus.

S’agissant du déploiement des troupes de la Misma, le Colonel Yao Adjoumani a félicité  la mobilisation générale de la communauté internationale aux côtés du Mali, notamment les pays de l’Afrique. Il a souligné que tous les pays contributeurs des troupes ont réagi favorablement à leur engagement, en précisant que le Nigéria, principal contributeur de soldats, continue à envoyer ses hommes avec des équipements. La Guinée a signé son arrivée au Mali, les premiers éléments du Ghana ont foulé le sol malien et même  la Côte d’Ivoire qui  vient de sortir de 10 ans de crise, est à pied d’œuvre pour soutenir le Mali.
Pour une synergie d’action, explique le porte-parole de la Misma, il a été décidé d’intégrer les troupes tchadiennes à celles de la Misma. Cela permettra d’avoir un seul commandement, a ajouté le colonel Yao Adjoumani.
En réponse aux questions des confrères sur la transformation éventuelle de la Misma composée de troupes combattantes, en une force d’interposition composée de casques bleus, le colonel Yao a été sans équivoque dans sa réponse: «Je viens de l’apprendre. Car à la Misma, il n’a jamais été question de sa transformation en troupe de casques bleus.  En tout cas, cette question n’est pas à l’ordre du jour » a-t-il précisé.
Actualité oblige ! La guerre des Bérets a été aussi au centre des échanges. A la question de savoir si l’affrontement entre Bérets verts et Bérets rouges ne sapait pas le moral des troupes la Misma, le conférencier répondra par la négative: «Cela ne nous dérange pas et ne nous détourne pas de notre objectif car nous savions que les autorités politiques allaient trouver une solution. Ce fut le cas dès le lendemain de l’affrontement puisque cette question a été réglée par les autorités politiques. Depuis ce jour, les armes se sont tues», indiquera le conférencier.
Oumar KONATE

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