CNRDRE – CEDEAO : Pas de compromis

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Après cinq jours d’âpres négociations le Capitaine Sanogo et les émissaires (Djibril Bassolé et Adama Bictogo) se sont quitté sans parvenir à s’entendre sur la durée de la transition et sur le choix du président de la dite transition. Le point de discorde tient la résolution de l’organisation sous-régionale issue du sommet extraordinaire d’Abidjan du 26 Avril qui a fixé la duré de la transition à un(1) an avec le président P.I comme président de la période transitoire, une disposition contraire à l’accord cadre CEDEAO – CNRDRE du 06 Avril/ Pour le CNRDRE le maintien du Président P.I viole à la fois la constitution du Mali et l’accord – cadre. En fait le président du CNRDRE récuse le caractère unilatéral de la résolution. Par rapport à la constitution du 25 Avril 1992, le ministre Ivoirien Adama Bictogo invoque l’article 85. Ledit article renvoie au titre IX de la constitution relatif aux prérogatives de la cour constitutionnelle et uniquement.

En la matière la cour constitutionnelle statue obligatoirement sur : la constitutionnalité des lois organiques et  des lois avant leur promulgation, les règlements intérieurs de l’assemblée nationale, du haut conseil des collectivités et du conseil économique ,social et culturel avant leur mise en application quant à leur conformité à la constitution, les conflits d’attribution entre les institutions de l’Etat, la régularité des élections présidentielles, législatives et des opérations de référendum dont elle proclame les résultats. En se fondant sur le respect stricto sensu de l’accord – cadre le CNRDRE exige le départ du président P .I Dioncounda Traoré au terme du mandant de quarante jours de présidence dela République, à  charge pour les parties prenantes (les forces vives) de lui trouver un successeur après l’intérim. De  part et d’autre ont s’accorde à dire que les négociations ne sont pas rompues.

D’ailleurs dans une interview accordée à nos confrère dela BNI(boîte nationale à Image) le ministre Burkinabé des affaires étrangères Djibril Bassolé a déclaré que le médiateur dela CEDEAO BlaiseComparé se propose de dévoiler un plan global de règlement de la crise malienne lors d’une rencontre élargie au CNRDRE, au gofernement de transition et aux mouvements rebelles du Nord.

 

La république de l’Azawad

Haro des historiens sur le bodet

Le Collectif des historiens  avec à sa tête Bakary  Kamian a organisé une confépresse le  jeudi  10 mai 2012 à la maison de la presse pour démentir  la déclaration d’indépendance de la rébellion touarègue  en  occurrence le Mouvement  national de libération de l’Azawad (MNLA).

Les historiens,  en bloc, ont tenu à éclairer la lanterne de l’opinion nationale et internationale sur le non fondé de la volonté sécessionniste des bandits armés. L’objectif  est de  dire non à la  division du Mali. Selon le conférencier,  les  régions nord du Mali ont toujours fait partie de l’empire du Ghana,  l’empire du Mali et celui du songhaï. En clair, l’Azawad n’a jamais existé en tant qu’empire ou chef lieu de pouvoir.  Il s’est mis à citer les pays de résidence  des touarègues à savoir l’Algérie,la Libye, le Burkina Faso, le Niger, le Tchad et le Mali. ” Pourquoi seulement il ya autant de révoltes des touarègues  au Mali ? ” s’est il interrogé avant d’ajouter que cette volonté d’indépendance ne saurait se faire sans appui  extérieur.  Parlant du Mali il dit qu’il risque de disparaître à cause de notre incapacité à gérer la crise du septentrion.

Aux dires du doyen Kamian, le Mali  de cohésion où règne un climat de fraternité et de  tolérance religieuse cède  de plus en plus  la place   au fanatisme  et à l’insécurité de tout genre du fait des narco trafiquants  et des hommes sans foi ni loi.

N.K

 

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6 COMMENTAIRES

  1. La CEDEAO doit prendre ses responsabilités et aller jusqu’au bout de sa logique qui consiste en clair de dégager Sanogo. Le temps passe,la position des indépendantistes se cristallise , et la désunions s’installe dans les cœurs des maliens.
    Les maliens surpris par une rébellion confortée par un coup d’état idiot, se cherchent une voie d’issu, désespérément.
    La solution est toute simple, à mon avis:
    – Chasser Sanogo et réinstaller ATT, car c’est lui qui est parti illégalement pour que la situation se complique,
    – Créer une force sous-régional pour combattre AQMI et MNLA, et réunifier le Mali.
    IL n’ y a point de solution tant que le paramètre ”Sanogo” reste dans le jeu politique, et on perd du temps inutilement. L’histoire nous le dira….

  2. un commentaire que je vous popose
    Depuis le 22 Mars on assiste sur ce réseau et sur la scène internationale par le biais d’une certaine presse partisane à un tissu de mensonges et de malhonnêteté de la part de personnes qui se sont érigées en défenseur du nord et qui sont contre toute initiative venant des maliens eux mêmes.

    Ce groupuscule ne ménage aucun effort pour nous faire croire qu’eux sont démocrates, non opportunistes et soucieux de la libération du nord.

    Quelles sont leurs motivations profondes et que cache ses agissements?

    Avant le coup de force du 22 Mars ce sont les mêmes personnes qui réclamaient des élections en dépit du fait que l’administration était absente au Nord, avec des centaines de milliers de réfugies et des soldats massacrés à cause l’irresponsabilité de l’Etat et de ces sbires (assemblée nationale, groupuscule, etc..).

    Aujourd’hui l’argument qu’ils avancent c’est que cette convention n’est pas représentatif du Mali en feignant d’ignorer la situation exceptionnelle comme ils avaient ignoré la crise avant le 22 Mars.

    Lorsque la CEDEAO prend de façon unilatérale des décisions pour le Mali vous applaudissez, lorsqu’on demande aux maliens de se réunir pour recherchez des solutions vous condamner.

    Vous méprisez les militaires (vous les avez traité de drogué, de refus de combattre et j’en passe), tout en sachant bien et bel les conditions dans lesquelles cett armée a été défaite, feindre de l’ignorer une fois de plus est de la malhonnêteté. C’est cette même armée que certains de vos élus veulent mettre en conflit avec la CEDEAO en les invitant à venir au nord alors que nul part la CEDEAO n’a manifesté sa volonté de combattre au nord. Et puis pensez vous que les soldats de la CEDEAO vont offrir leurs poitrines aux balles, libérez le nord et l’offrir sur un plateau d’or au Mali et à ses élus du nord qui sirotent tranquillement leur thé?

    Vous savez aussi que nul part dans le monde, des putschistes ne vont risquer leur vie et offrir sur un plateau d’argent le pouvoir à ceux qui ont contribué à leur défaite au nord, feindre de l’ignorer est cynique.

    Conclusion

    Les révolutions arabes nous montrent qu’un système après vingt ans ne peut ni se remettre en cause ni s’effacer pour un ordre nouveau.

    C’est pourquoi au Mali l’ancien ordre disposant de tous les soutiens extérieurs (CEDEAO, RFI,…) est en train de tout mettre en oeuvre pour sa survie au nom d’une pseudo-démocratie.

    De mépris en mépris, de cynisme en cynisme ils ne se rendent même pas compte qu’ils sont en train de se faire Hara kiri.

    L’histoire nous édifiera.

  3. OU EST LA SURPRISE?

    SANOGO SE RETROUVE LE DOS AU MUR ET NE JURE QUE PAR L’ACCORD CADRE…ET LA CDEAO S’EN FOUT DE L’ACCORD CADRE…

    SECOND COUP D’ETAT DE SANOGO DANS QUELQUES JOURS…

    RETOUR DANS LA CRISE EST GARANTI…MAIS CETTE FOIS CI CA VA REELLEMENT CHAUFFE…

    QUE LE BON DIEU VEILLE SUR NOS POPULATIONS DU NORD ET PARTOUT DANS LE PAYS SANS EXCEPTION…PRO OU CONTRE SANOGO…

    Moussa Ag

  4. Je suis tout à fait d’accord avec vous, jeunesoldat. Malheureusement, la majorité de nos concitoyens ne sait pas qu’un coup d’État est un ”crime imprescriptible” et les intellectuels qui l’approuvent ont d’autres desseins. C’est vraiment dommage ! La haine, les rancœurs, les rancunes, l’intolérance et la méchanceté gratuite se sont emparées de nos esprits et nous empêchent de nous accepter mutuellement avec nos défauts.

  5. Toute personne soutenant la junte, est partisan de la partition du Mali. l’heure est à la reconquête du reste du pays

  6. Si la décision de la CEDEAO viole la constitution malienne en maintenant le président par intérim, qu’en est-il du coup d’état de SANOGO. Ce crétin de SANOGO a violé la constitution en commettant un crime imprescriptible et en prononçant la dissolution de toutes les instituions républicaines et constitutionnelles et en destituant un président élu conformément aux dispositions constitutionnelles et légales au MALI. Que cet idiot se pose en défenseur de cette constitution est vraiment un comble. On ne va tout de même pas recevoir de cours de droit constitutionnel de la part d’un abruti qui a foulé la constitution de ses pieds de bidasse de merde.

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