Chute du régime d’ATT et compagnie : Chronique d’un naufrage prévisible

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Amadou Toumani Touré ATT

Dans une lettre adressée à notre rédaction, M. Séga Doucouré, membre fondateur du PDES et non le moindre (et en tant malien vivant en France, personnage charismatique, combatif et patriote dans l’âme et secrétaire national chargé des maliens de l’extérieur), parti se réclamant des héritiers de l’ex régime qui a été chassé comme un mal propre, comme en un mot comme un pestiféré de la pire espère (depuis que notre pays a accédé à son « indépendance », un 22 septembre 1960) par une junte militaire le 22 mars dernier à la surprise générale de tous. En tout cas ceux qui croyaient qu’ils maitrisaient tout, ils se sont rendus compte du contraire malgré les mises en garde de votre journal et de bien d’autres esprits éclairés qui savent anticipés sur les évènements.

 

« Chers amis (ies)

Chers compagnons du PDES

Chers (ères) militants (es)

 

La polémique que viennent de lancer à mon encontre certains et certaines camarades du PDES, me donne l’occasion de vous interpeller.

Qu’ai-je dit de si terrible ? J’ai réagi à un énième communiqué du Comité Directeur National du PDES, signé par son vice-président, le Dr Ousmane Ba, lequel, après avoir condamné les actes commis dans le Nord de notre pays par les divers groupes armés qui y sévissent, a appelé le Gouvernement, et je le cite : « à œuvrer sans délai à la mise sur pied diligente d’une force d’intervention internationale, seule voie  permettant la restauration de l’intégrité territoriale du Mali ; la protection des populations et du patrimoine culturel et religieux et le rétablissement des libertés publiques des régions de notre pays tombées sous le joug des terroristes. »

Impuissance de la classe politique…

J’ai donc osé répondre que « Toutes ces incantations et ces déclarations de principe révèlent simplement une impuissance de la classe politique dont le PDES à proposer des solutions de nature interne. »

Puis, j’ai estimé que s’en remettre uniquement à une force d’intervention internationale me semblait être « la preuve de la pauvreté actuelle d’imagination ou une forme de lâcheté devant ce qu’on est en droit de nommer la responsabilité des politiques. »

Le système démocratique reposait sur un château de cartes

Enfin, j’ai conclu que « cette situation révèle aussi que le système sur lequel reposait toute l’édifice démocratique était un château de cartes qui s’est écroulé au grand dam de toute la pensée unique. »

Ces trois remarques :- ne pas compter uniquement sur une force militaire internationale pour recouvrer l’intégrité territoriale du Mali.

Notre Système politique considéré par certains comme un modèle démocratique, a montré à l’occasion de cette crise politico-militaire TOUTES SES LIMITES.

Toute la classe politique y compris le PDES est responsable

Toute la classe politique et tous partis confondus, y compris le PDES, me semblent responsables et n’ont fait preuve jusqu’à présent que de bien peu d’imagination pour tenter d’apporter des solutions durables aux multiples problèmes qui minent notre pays.

 

C’est l’ensemble de ces remarques qui m’ont valu une volée de bois vert de la part de certains de nos camarades du parti. C’est tout ce que j’ai voulu dire, et rien d’autre. Et comme certains ne semblent pas vouloir le comprendre, alors voici quelques faits bons à rappeler pour nous ouvrir les yeux.

Après la révolution de 1991, nous avons connu un véritable multipartisme

Après la révolution démocratique de 1991, nous avons connu un véritable multipartisme et une série d’élections dites démocratiques qui se sont soldées pour la plus importante d’entre elle, la présidentielle, par une fausse alternance avec l’élection à la présidence d’Amadou Toumani Touré en 2002.

Sous AOK, il n’eût aucune alternative

Notons que sous le régime ADEMA- P.A.S.J d’Alpha Oumar Konaré, il n’y eut aucune alternance politique, mais seulement des crises internes au sein du parti majoritaire qui ont conduit à l’éclatement progressif du parti présidentiel, et à la formation de nouveaux partis politiques comme le Rassemblement pour le Mali (RPM) d’Ibrahim Boubacar Keita en juin 2001 ou plus avant le MIRIA  de Mamadou Lamine Traoré en 1994. De facto, l’ADEMA a eu la mainmise sur toute la vie politique de notre pays pendant dix ans de 1992 à 2002.

Le « drame » de la présidentielle de 2002

L’élection présidentielle de 2002 a-t-elle changé la donne ?  Avons-nous connu une véritable alternance ?  Ce scrutin a-t-il insufflé un vent nouveau dans la classe politique malienne ?  A-t-il permis de véritables débats d’idées, des confrontations de programmes socio-économiques, des clivages sur des questions essentielles de société comme le droit des femmes, l’éducation, le rôle et la place de la religion dans notre pays ?

Que quelqu’un ose répondre OUI à toutes ces questions qui sont pourtant la preuve de la vitalité d’un régime politique quels qu’en soient ces dirigeants !

Nous avons assisté à un déshonneur en 2002

A quoi a-t-on assisté en 2002, et je suis bien placé pour le savoir puisque j’ai moi-même participé activement à la campagne électorale d’ATT ?

Nous avons assisté au DESHONNEUR des partis politique et de leurs leaders. Nous avons vu des hommes et des femmes s’écharper pour être aux meilleures places quand viendra le partage du gâteau une fois les élections passées.

Cette élection de 2002 a donné lieu à tous les marchandages possibles, à tous les retournements de veste inimaginables, à toutes les alliances incongrues pour le commun des électeurs.

Nous avons vu l’ADEMA éclater une nouvelle fois avec le départ Soumaïla Cissé, qui, faute d’avoir été normalement soutenu par l’ensemble de son parti à la présidentielle, a préféré créer son propre parti, l’Union pour la République et la Démocratie (URD) en juin 2003.

Nous avons vu des coalitions de partis se faire et se défaire plus vite que ne tourne le vent. Après le 1er tour de cette présidentielle, nous avons un Ibrahim Boubacar Keita qui menaça dans un stade de Bamako de mettre le pays à feu et à sang en dénonçant des fraudes, pour finalement, après un voyage éclair à Libreville appeler à voter au deuxième en faveur d’ATT, un ATT qu’il avait tant décrié lors de la campagne électorale.

Est-ce cela faire de la politique ?

Aux législatives qui ont suivi cette présidentielle, nous avons vu des cas surréalistes comme lorsque certains partis ont formé dans certaines circonscriptions des listes communes avec des partis membres d’alliances opposées à la leur.

 

Ces prises de position n’étaient en rien des positionnements idéologiques ou politiques mais des simples quêtes de postes. Rien d’autre.

Qu’a-t-on vu encore en 2002 car c’est à ce tournant que notre pays aurait pu se grandir et qu’il s’est affaibli ?

Nous avons vu en 2002, une impréparation notoire du scrutin

Nous avons vu une impréparation notoire du scrutin qui a entrainé l’annulation de plus de 500.000 votes par la Cour constitutionnelle au premier tour. Sur seulement 5,7 millions d’inscrits, cela faisait beaucoup.

Nous avons vu au second tour l’annulation par la même la Cour constitutionnelle de  268.216 bulletins de vote, soit plus de la moitié des suffrages obtenus par le perdant, Soumaïla Cissé, qui fut crédité de 498.503 voix.

Qu’a-t-on dit ? Qu’a-t-on fait pour remédier à ces problèmes depuis cette élection ? Rien.

Par contre, les électeurs, les Maliennes et les Maliens nous ont envoyé un message fort avec des taux d’abstention record, nous démontrant ainsi leur désintérêt pour nos joutes politiciennes.

38 % de participation au premier tour de cette présidentielle de 2002 et seulement 29,99 % au second tour. Au 2e tour des législatives, la participation n’a été que de 14 % à Bamako !

Et au sortir des législatives, un seul parti, le PARENA, réclama que soit changé le mode de scrutin en proposant la proportionnelle (avec environ 85 000 voix, le PARENA se classait comme la troisième force politique du pays, mais n’a obtenu qu’un seul siège de député sur les 147 en compétition).

Que quelqu’un ose me dire que ce n’est pas un problème !

Les maliens nous ont envoyé des signaux

En s’abstenant massivement à chaque scrutin, les Maliens nous ont pourtant envoyé des signaux clairs.

Que s’est-il passé après ces élections générales de 2002, présidentielle et législatives ?

Une course effrénée à la mangeoire, rien d’autre.

On s’est empoigné pour l’attribution des postes juteux au bureau de l’Assemblée et notamment celui de Questeur.

On a vaguement débattu de la nécessité de créer ou non un poste de “vérificateur national”. On s’est de nouveau étripé quand il a fallu composer la Commission électorale. Et le peuple dans tout ça ? Etait-il intéressé par nos querelles de partis ? Est-ce qu’une vielle maman de Goundam peut penser que l’on s’intéresse à elle quand on s’étripe à Bamako pour savoir qui sera 2ème ou 3ème vice-président de l’Assemblée ?

« Le Mali vivait plus une démocratie alimentaire  que consensuelle…», dixit Yoro Diakité

Je reprends ici un mot du professeur Yoro Diakité qui a expliqué cette “particularité” malienne de consensus par le fait que les partis d’opposition sous le régime d’Alpha Konaré, regroupés pendant presque dix ans dans le COPPO, ont voulu « arrêter de maigrir » et « se refaire une santé » en participant aux affaires. Le professeur Yoro Diakité déclara un jour à un journaliste que le Mali vivait plus une « démocratie alimentaire » qu’une « démocratie consensuelle », et à mon avis il n’avait pas tort. Le seul point positif de cette période de consensus forcé fut à mon avis que l’on s’est reparlé de nouveau après s’être tant haï dans les années 97/98.

Tout le monde s’inquiète d’aller à la mangeoire

A la présidentielle de 2007, ce fut le même cas de figure. Un taux de participation honteusement faible de 36,17%, avec seulement 2,3 millions de votants sur un total de 6,9 millions d’inscrits.

Et personne ne s’inquiète. Mais tout le monde s’inquiète d’aller à la mangeoire, alors ce sera encore une nouvelle fois la course au maroquin ministériel et tout le monde ira à la soupe.

Le consensus à la sauce malienne tournera à plein régime. Pas une mouche pour critiquer le président.

 

ATT fut-il responsable de cette situation ? Bien sûr que non. Il a simplement agi dans son intérêt politique et n’a pas eu à se forcer pour trouver des alliés.

Nous n’avons pas à rougir d’avoir crée le Parti pour le Développement Economique et Social (PDES) en juillet 2010. Bien au contraire. Le président sortant devant quitter la scène politique, il nous a semblé normal que les gens qui l’ont réellement soutenu et appuyé depuis 2002 se retrouvent dans un courant politique propre.

Le second « drame » de 2012

Pendant 20 ans, depuis 1992, nous avons « joué » à faire de la politique, mais nous n’avons pas fait de politique.

La population malienne dans son ensemble a assisté à nos querelles politiciennes, a participé tant bien que mal aux différentes élections – parfois avec intérêt personnel aussi, ne nous cachons pas les yeux – mais n’a jamais adhéré à nos programmes politiques et socio-économiques.

En avions-nous d’ailleurs ?

Le résultat de cette démocratie soi-disant apaisée fut terrible en mars 2012. Il nous a explosé à la figure, et c’est de cela que j’essaie de faire prendre conscience à mes amis.

Qu’avons-nous vu en mars 2012 ?

Une poignée de militaires de rangs chasser non pas « manu militari » mais simplement « manu » le président ATT du Palais de Koulouba.

Si la population était en phase avec la classe politique, nous aurions dû voir des hordes de gens descendre dans la rue pour qu’il reste au pouvoir et poursuive à son terme le processus électoral prévu.

Que s’est-il passé ? Rien. Absolument rien.

Le peuple n’a pas bougé, n’a rien dit, a simplement regardé.

ATT était-il un dictateur dont une poignée de militaires nous aurait courageusement débarrassé ? Non plus, car personne n’a applaudi ce coup d’Etat, à part Mariko et le Sadi dont nous pourrons discuter ailleurs des motivations. L’absence totale de réactions de la population à ce coup d’Etat,  doit nous interpeller, c’est aussi cela que je veux dire, quand je parle d’un Système qui s’est effondré comme un château de cartes. Et qu’a fait notre classe politique ? Rien non plus. Elle a condamné le coup d’Etat dans son ensemble, tirer un trait pour pertes et profits sur ATT qui pourtant les a tous fait vivre pendant dix ans, et a réclamé quoi ? Des élections ! Des élections pour quoi faire, suis-je tenté de dire aujourd’hui ? Pour recommencer le plus vite possible comme avant ? Pour que chacun s’allie à son meilleur ennemi pour faire battre son ancien ami ? Quel sera l’intérêt supérieur de la population malienne dans ces futures élections ?  C’est toute la question que je pose et à mon avis la seule qui vaille.

Une armée internationale pour nous aider à reprendre el contrôle du nord

Si une armée internationale vient nous aider à reprendre le contrôle du Nord du Mali, ce sera tant mieux, et assurément cela est nécessaire et urgent pour les populations qui s’y trouvent coincées et qui y souffrent. Mais après ? On prend les mêmes et on recommence ? On rejoue à faire de la politique comme avant ?

Il y a eu deux phénomènes qui se sont produits après la chute d’ATT

Je me suis attardé sur l’absence totale de réactions du peuple quand ATT a été chassé du pouvoir, mais il y a deux autres phénomènes qui se sont produits pendant cette période qui doivent aussi nous interpeller avec force.

Arrestations de responsables politiques…

Le premier, c’est lorsque la junte a arrêté plusieurs responsables et dirigeants de partis politiques comme Soumaïla Cissé, Modibo Sidibé, Jeamille Bittar et bien d’autres encore. Là, ce n’est pas le peuple dans son ensemble mais les seuls militants de leurs partis respectifs qui n’ont même pas bougé.

La classe politique aurait-elle voulu faire descendre ses militants dans la rue pour dénoncer ces violations des droits de l’homme que je ne suis pas sûr qu’elle ait été suivie.

Passage à tabac de notre Président

Le second fait notoire de cette période, et à mon avis le plus grave et le plus inquiétant pour les partis politiques, fut le passage à tabac de notre président par intérim Dioncounda Traoré. Il se passa exactement l’inverse de la situation précédente. Ce jour-là, nous avons pu voir le peuple descendre dans la rue pour se « faire » un homme politique en parlant vulgairement. Je sais que certains vont me rétorquer que cette foule a été manipulée par certains politiciens que je ne citerai pas ici, mais je répondrais que ces jeunes gens et jeunes filles que nous avons vu marcher en direction du Palais de Koulouba ne l’ont pas fait avec une mitraillette dans le dos. A voir leur enthousiasme, je ne doute pas qu’ils y allaient de bon cœur et sans qu’on les force.

Cette scène terrible où le chef d’un parti historique se fait tabasser par la jeunesse, doit nous interpeller au plus haut point.

Comment en est-on arrivée là ?

Qu’avait donc fait de si terrible Dioncounda Traoré pour que l’on se déchaîne sur sa personne ?

Avait-il volé ? Avait-il tué ? Avait-il trahi ? Non, il n’avait rien fait de mal, si ce n’est, comme nous tous, de la politique à la sauce malienne depuis 20 ans.

Nous les politiques sommes coupés des préoccupations du peuple

Cette scène ne cesse de me hanter. Elle démontre à quel point, nous, les politiciens, toute obédience confondue, nous nous sommes coupés des préoccupations fondamentales du peuple.

J’aurai aimé ce jour-là que quelqu’un puisse demander à un de ces jeunes qui s’acharnaient sur Dioncounda pourquoi il faisait cela.

Et j’ose ici imaginer sa réponse : parce que rien ne marche, parce qu’on en a marre de tous ces politiciens qui ne font rien pour nous. Parce que je suis au chômage et que j’y serais sûrement toute ma vie. Parce que j’ai une maîtrise en sciences sociales et que ça ne me sert à rien d’être diplômé et que ça ne me servira jamais à rien. Parce que je travaille dur, que je sue sang et eau dans mon garage pour un salaire de misère qui me permet à peine de vivre. Parce que ça fait 20 ans que les partis politiques nous promettent monts et merveilles à chaque élection et que notre situation ne s’améliore jamais. Parce que nous voyons des gens se gaver et que nous savons très bien que nous n’aurons jamais droit qu’aux miettes … Voilà ce que doit penser aujourd’hui notre jeunesse pour nous haïr à ce point.

Un parti responsable doit proposer des solutions internes

Aussi, quand je dis qu’un Parti politique responsable doit proposer des solutions internes au lieu de dire que la seule solution est entre les mains de l’étranger, je pense qu’il nous faut inventer rapidement une méthode qui, à défaut de nous réconcilier avec le peuple, lui donne envie, pour une fois, de croire en la sincérité de nos engagements.

Renouveau politique

Quelle sera la forme de ce renouveau politique ? Je n’en sais rien. C’est à nous, tous partis politiques confondus, femmes et hommes du Mali et de la Diaspora d’en débattre et d’innover, faute de quoi nous serons remplacés par des diseurs de bonne aventure. Si nous ne le faisons pas, et vous le savez tous, alors les islamistes intégristes n’auront même pas besoin de kalachnikov pour prendre le pouvoir.

Concrètement et de manière plus pragmatique, il nous faut tirer plusieurs constats :-  il n’y a plus de pouvoir au Mali.  Une partie de l’armée fait ce qu’elle veut, – en l’occurrence pas grand-chose – et le pouvoir politique n’a aucune emprise sur cette armée.

2/ La population est en déshérence, sans repères et sans guide. Cela peut conduire à des violences incontrôlables comme nous l’avons vu avec l’affaire Dioncounda Traoré.

3/ La déliquescence du pouvoir n’incite guère nos partenaires extérieurs à nous aider.

 

Réfléchissons ensemble pour sortir le plus rapidement possible de cette ornière, et ensuite, seulement ensuite, revoyons notre manière de faire de la politique. Les islamistes intégristes ne sortent pas de terre ex-nihilo. C’est à nous de faire en sorte que notre jeunesse prenne d’autres voies que celle de l’obscurantisme.

 

Au PDES, nous avons beaucoup de regrets à faire

Concernant plus particulièrement notre parti, le PDES, j’avoue que nous avons beaucoup de regrets à avoir.

Nous étions bien lancés après notre congrès constitutif et notre convention, nous commencions à sortir des querelles intestines, nous allions de l’avant pour tracer une nouvelle ligne politique en tenant compte des préoccupations de nos compatriotes, mais hélas, tout sera à remettre à plat avec les événements que nous venons de subir.

De toute évidence, le président ATT ne sera plus là pour trancher dans nos débats ou nous guider, alors de grâce, évitons par dessus tout de nous diviser et de nous dénigrer au sein de notre propre famille politique.

Inciter à davantage d’humilité

Les réflexions que je viens de vous soumettre, devraient nous inciter à davantage d’humilité et à une introspection sur nos erreurs.

Il nous faudra nous aussi, ouvrir des voix nouvelles pour tendre la main aux Maliennes et aux Maliens, faute de quoi, faire de la politique n’aura plus aucun sens. Il faudra peut-être convoquer des ETATS GENERAUX de la Nation, comme ce fut fait lors de la Conférence nationale pour associer à nos réflexions TOUTE la population malienne.

Débattons des idées et non pour savoir qui aura tel poste ?

Nous aurons à affronter des échéances électorales, mais débattons des idées, d’un programme et non pour savoir qui aura tel poste ou qui a le plus mérité du parti.

Ayons des idées nouvelles, novatrices, séduisantes pour notre peuple, c’est tout ce que je demande.

Séga Doucouré, Secrétaire national chargé des Maliens de l’Extérieur au CDN PDES

 

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4 COMMENTAIRES

  1. Rien que des sages conseils et une analyse objective que ferait la malien lambda de Diboli ou de Labezenga loin de la politique et des calculs politiciens.
    Puisse tous les hommes politiques revenir à la raison.

  2. il faut tout remettre a plat et entréprendre une grande reforme a tout les etages de l’adminitration et plus particulièrement au niveau de la justice parcque un pays qui s’est pas sanctionné va droit direct au mur il faut commencer d’abord a sanctionner durement la delinquance financière qui est la mere de tous nos maux et plus d’equilibre ds le partage de la richesse nationale

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