Ce que nous savons des différents dossiers : Christophe l’apprenti-boucher

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Affaire Amadou Haya Sanogo
Amadou Haya Sanogo

C’est à cause du comportement de ce monsieur qu’Amadou Konaré et Youssouf Traoré ont pris le large avec le général Haya. Car, chaque fois qu’il envoyait quelqu’un dans une mission, que le résultat soit négatif ou positif, Christophe éliminait la personne. C’est que Konaré et Traoré ont constaté. Pour ces derniers, il le faisait avec l’aval du boucher-chef lui-même, qui faisait la même chose. Les deux hommes Haya et Christophe étaient devenus des machines à tuer ; ils n’avaient plus aucun respect pour l’être humain. Un grand féticheur de notre pays a même refusé de travailler pour eux, parce qu’il s’est aperçu que Haya ne pouvait pas gérer le Mali et était animé de haine et toujours enivré et drogué. Selon nos investigations, c’est Christophe qui a tué le lieutenant Sissoko, avant d’amener son corps avec une fausse identité à l’hôpital de Kati. Mais auparavant, il était passé à la SE pour faire une interrogation. Les  éléments de la SE, envoyant l’état dans lequel était le lieutenant Sissoko, lui ont intelligemment dit qu’ils ne pouvaient pas l’interroger. Après, il  s’est rendu à la police militaire. Là encore, la police militaire lui a signifié son incompétence à garder un corps. C’est alors que Christophe est revenu à Kati : son chef Haya lui ayant dit de se débarrasser de «ce chien mort». Avant de lui donner ordre de mettre la main sur le colonel Youssouf Traoré et Amadou Konaré. C’est comme ça que le corps du lieutenant Sissoko, l’un des gardes du corps du général Haya, a été retrouvé à la morgue. L’apprenti-boucher a passé des semaines au camp I à crier : « j’ai tué des gens… j’ai tué des gens… !» Quel aveu !

 

Faux capitaine

Le faux capitaine Idrissa Coulibaly est actuellement arrêté ; il est à la prison centrale de Bamako. Il fait partie des militaires venus de la Côte d’Ivoire avec comme objectif la libération des régions nord du Mali. Dès son arrivée, il a commencé à réaliser des activités de sciences occultes au profit de Haya et de son groupe. Son infortune provient de la soirée de Donso N’Goni organisée par Haya au cours de laquelle il avait promis de faire parler une chèvre. Chose qu’il n’a pas pu faire. C’est ce qui lui a valu des moqueries de la part des éléments de l’ex-junte. C’est après cette soirée qu’il est retourné au domicile de Zakiatou Walet, qui était son lieu d’hébergement. C’est là qu’il a travaillé sur une tête de cheval qui faisait face à Bamako et portait un béret vert, signe de soumission de tous les militaires maliens à Amadou Haya Sanogo. C’est ce travail qu’il avait fait pour Haya et avait enfoui le reste du corps (du cheval) sous la terre dans la même maison. Mais, puisqu’il avait été raillé et humilié, il est venu faire descendre la tête de cheval, déterrer le reste du cheval et quitter définitivement la maison de Zakiatou Walet, pour s’enfuir. Une semaine après son départ, il y a eu les incidents du 30 septembre 2013. Drissa Coulibaly s’était retrouvé à la frontière guinéenne alors qu’il était recherché par les hommes de Haya. Par finir, il est revenu à Bamako pour se constituer prisonnier mais surtout dire ce qu’il sait de l’affaire des bérets rouges. C’est ainsi qu’il a été inculpé et placé sous mandat de dépôt à la prison centrale de Bamako.

Boua Koné a vendu les véhicules de Haya

Boua Koné, fils du général Lassine Koné, est un fidèle compagnon et homme de confiance du général Amadou Haya Sanogo. C’est lui qui a vendu plus de la moitié des voitures du général Haya, depuis l’arrestation de ce dernier. Mais il n’a jamais daigné rendre visite à Haya en prison. Il a fallu une menace du général pour que Boua Koné accepte de visiter sa femme. Alors que pour le mariage de Boua Koné, selon nos sources, Haya a dépensé plus de 30 millions de Fcfa. En effet, Haya lui a accordé plus de faveurs qu’autres. Mais il ne veut plus voir le général encore moins sa famille. Devant le juge, Boua Koné est venu en innocent. Selon nos sources, il faisait pitié, se comportait comme un saint. Après sa déposition, le juge Karembé l’a mis sous contrôle judiciaire. Avec interdiction de port d’arme en ville et dans sa maison, obligation de se présenter au juge tous les lundis à partir de 10 heures ; interdiction de sortir du pays et de communiquer avec les personnes détenues ou sous contrôle judiciaire. C’est cette mise sous contrôle judiciaire qui a calmé les ardeurs de ce jeune militaire, qui ne veut plus sentir Haya.

Amara, le frère de Haya

C’est depuis la mise sous contrôle judiciaire de Boua Koné, que le jeune frère d’Amadou Haya Sanogo ne cesse de faire parler de lui. Amara, c’est lui qui était au four et au moulin ; c’est lui qui avait refusé d’apporter au général ses repas quand il était à l’école de la gendarmerie. C’est ce jeune qui fait tout actuellement pour obtenir la libération de son grand-frère. Il veille aussi sur les biens de ce dernier. Amara est prêt à tout sauf que lui-même ne sait plus à quel saint se vouer. Mais il est bourré d’argent. Il encourage et soutient les journaux et les animateurs radios qui parlent en bien de son grand-frère, à qui il rend compte fidèlement. Ces derniers jours, le transfèrement de son grand-frère de Bamako semble avoir affecté ses activités, parce que faire la navette par jour et gérer les autres activités, ce n’est pas évident. Lui qui est commis au suivi des activités sur les différents chantiers et dans le domaine (à Drani) de son frère. Amara fait de son mieux, mais pour combien de temps ? Si l’on sait qu’il met beaucoup d’argent pour atteindre ses objectifs !!!

La découverte de Malibougou

C’est l’équipe du juge Yaya Karembé, composée de policiers et militaires, qui a fait la découverte du puits de Malibougou. Ils ont alors commencé par arrêter le caporal Seyba Lamine Sangaré, un proche du général Amadou Haya Sanogo. C’est aux environs de 22h 30 que l’équipe du juge Karembé est venue faire le repérage : le caporal n’était pas sur place contrairement à son gardien. C’est avec le gardien qu’ils ont convenu d’un scénario pour faire revenir le caporal. Les membres de l’équipe avaient demandé au gardien de l’appeler, mais ce dernier a refusé. Ils lui ont ensuite posé cette question : qu’est-ce qui peut le faire revenir au plus vite ? La réponse du gardien a été on ne peut plus surprenante : tuez son mouton ; ce mouton lui tient à cœur plus que tout ici. Abracadabrant ! C’est ainsi qu’ils ont demandé au gardien de lui dire que son mouton est mort. Aussitôt la conversation téléphonique terminée, le caporal s’est présenté, en compagnie de 3 demoiselles à bord d’une 4X4 neuve. Les trois filles sont les premières avoir franchi la porte d’entrée. Quand elles ont vu les membres de l’équipe de Karembé, elles ont crié en essayant de fuir. Ce sont leurs cris qui ont fait peur au caporal, ainsi commença une course-poursuite effrénée. Suite à laquelle un des membres de l’équipe parvient à mettre la main sur le caporal Sangaré. Il a été interrogé sur place, où il dira qu’il y avait un corps dans le puits de la maison. C’est le lendemain samedi que l’équipe du juge d’instruction est arrivée sur les lieux, avec l’aide de certains manœuvres, pour faire sortir le corps. En vérité, les enquêteurs n’avaient pas informé les manœuvres de l’existence d’un corps dans ce puits, mais de l’existence d’or caché dans ledit puits. C’est au fil de leur course au filon, quand la fatigue les gagnaient au point qu’ils voulaient abandonner les recherches parce qu’il y avait trop de cailloux dans le puits, que les manœuvres ont senti une odeur insoutenable, avant de voir une bâche puis des ossements. C’est en ce moment que les gens ont commencé à dire que ces ossements seraient ceux du colonel Youssouf Traoré. Les enquêteurs ont continué à fouiller de fond en comble la maison. Patatras : ils tombent dans une chambre sur deux galons de colonel, une mitrailleuse, deux bérets verts, un sac militaire, un PA, un fusil de chasse artisanal, une paire de chaussures militaires, un album-photos et une hache. Le caporal Sangaré est actuellement au camp I de la gendarmerie.

 

Les Tondjon de Seiba Diarra

L’adjudant-chef Seiba Diarra qui voulait devenir commandant, une éventualité contestée par Ibrahim Dahirou Dembélé, était l’homme à tout faire à Kati. Il avait à sa disposition 500 hommes dont 400 pour la sécurité du général Amadou Haya Sanogo. Les 100 autres étaient utilisés pour de basses besognes comme la tentative d’enlèvement de Maïga Sina Damba. Cette dernière avait remplacé Issa Tiéma Diarra à la tête de l’Apej, ce qui n’était pas du goût de Seiba Diarra, un parent d’Issa Tiéma Diarra qui voulait l’imposer par la force. Les hommes de l’adjudant Seiba Diarra étaient appelés les Tondjon et Seiba lui-même Kênêkaraba. Ce sont les Tondjon qui faisaient la plupart des descentes musclées à Bamako. Quand, par exemple, le juge Fousseiny Togola avait ordonné la mise en liberté provisoire des bérets rouges, ce sont les Tondjon qui sont venus encercler le Camp I pour empêcher l’exécution de cette décision. Ce sont eux qui ont participé aux rackets des grands commerçants dans leur famille, avec l’appui de Siméon Keïta qui connaît les maisons de chacun d’entre eux. Aujourd’hui, les chefs des Tondjon sont devenus des prisonniers au camp I, tout comme leur patron Seiba Diarra dit Kênêkaraba, avant leur transfert à l’intérieur du pays.

Confusion dans la gestion des militaires transférés

Les détenus objet de transfèrement posent problème dans les localités où ils sont transférés. Les juges ou chefs de juridictions de ces localités ne savent plus à quel saint se vouer. Ces détenus et leurs surveillants, souvent plus d’une dizaine, pensent que le chef de la juridiction ou du parquet doit leur donner à manger. JPCE et ou Procureurs appellent la hiérarchie (Procureur général ou Cabinet du ministre de la justice, sans aucune solution). Pourtant, ce sont des détenus ordinaires inculpés pour des faits criminels qui doivent manger ce qu’ils trouvent sur place. «À défaut d’être saisis par des documents officiels, il ne revient pas, à notre sens, aux chefs de juridiction ou de parquet de ces localités de chercher à accorder des traitements de faveur à ces détenus qui n’ont rien d’extraordinaires de par la loi», commente un magistrat. Pour l’exemple précis de la villa de Markala, où a séjourné Moussa Traoré, elle était occupée jusqu’à 24h avant l’arrivée des détenus Yamoussa Camara et Amadou Konaré par le chef secteur Office du Niger de Mbewani. En effet, c’est à la veille de cette arrivée que le chef secteur a été «prié» de plier bagages «pour raison d’Etat». Les problèmes n’ont pas attendu, car les 2 détenus et les 13 éléments de garde doivent manger. C’est ainsi qu’ils approchèrent le juge de Paix de Markala, qui, surpris, n’ayant été saisi ni verbalement ni par écrit par qui que ce soit, s’est vu dans l’obligation de faire un geste pour le repas du jour. Cette situation peut-elle continuer ? Qui doit assurer la ration alimentaire de ces détenus encombrants ? Pourquoi ces dysfonctionnements ?

 

Liste des militaires sous mandat de dépôt

1-    Amadou  Haya  Sanogo   Général de corps d’armée (4 étoiles)

2-    Yamoussa   Camara         Général de Brigade

3-    Sidi   Alassane  Touré      Général

4-    Blonkoro       Samaké     Colonel

5-    Amadou       Konaré       Capitaine

6-    Christophe   Dembélé   Capitaine

7-    Issa    Tangaré             Capitaine

8-    Tahirou        Mariko   Lieutenant

9-    Seïba      Diarra         Sous Lieutenant

10- Cheickna    Siby      Sous Lieutenant

11- Lassine    Singaré      Sous Lieutenant

12- Mamadou Oulé  Dembélé   Sous Lieutenant

13- Amassssongo     Dolo     Capitaine

14- Fousseiny    Diarra dit Fouss    Adjudant Chef

15- Mamadou   Koné       Adjudant

16- Adama   Tiémoko  Diarra Sergent chef

17- Mamadou   Cissé   Adjudant chef

18- Siméon   Keïta   Commissaire  Policier

19- Siriman  Fané    Sergent chef Policier (décédé)

20- Mamadou   Keïta    Adjudant

21- Drissa    Coulibaly   faux capitaine et mercenaire

Liste des militaires sous contrôle judiciaire

1-    Ibrahim Dahirou  Dembélé      Générale de Brigade

2-    Ibrahima Boua Koné      Capitaine

3-    Adama   Diarra         Capitaine

4-    Mohamed    Issa Ouedraogo  Lieutenant

5-    Bakary    Coulibaly  dit Bak   Lieutenant

6-    Seydou Diakité dit Diafrin   Lieutenant

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9 COMMENTAIRES

  1. Honte à toi monsieur le journaliste l’argent qu’on te paye pour ces médisances finira par te tué ,in cha Allah

  2. SUR MARIKO ….. 😉 😉 😉
    et le BOUCHER de KATI ….
    http://journallesphynxmali.com/index.php?option=com_content&view=article&id=672:vers-des-rebondissements-dans-laffaire-etat-du-mali-contre-sanogo-le-boucher-de-kati-lache-par-ses-anciens-compagnons-le-general-toure-ex-patron-de-la-securite-detat-pret-a-des-revelations-renversantes-2-milliards-fcf&catid=3:enquete&Itemid=60
    Comme en général , mon ami DRAME s’est toujours bordé un maximum ….j’ai de fortes raisons de croire que là aussi ….il sait et possède beaucoup plus d’éléments qu’il n’en révèle …… 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉

    • Coco, il faut revenir a’ l’article du monde sur le blanchiment d’argent dont IBK est accuse’!!!!!!!!!!! ESPERONS QUE CE N’EST PAS VRAI! S’IL Y A MEME UNE PETITE PART DE VERITE’ DANS CETTE AFFAIRE ( QUELQUE CHOSE QUE JE NE SOUHAITE PAS), IBK DOIT DEMISSIONNER CAR NOTRE FASO CONNAIT TOUTES LES DIFFICULTE’S DU MONDE; LA COMMUNAUTE’ INTERNATIONALE SE MOBILISE POUR NOUS AIDER. THEREFORE, LES DIRIGEANTS MALIENS ACTUELS NE PEUVENT PAS AVOIR DE RELATION AVEC DES MILIEUX DOUTEUX!

  3. Toi l journaliste xxxx nogolenden continu a mentir et a vilipender les gens a calomnier a mentir a inventer des conneries continuer narreter au lieu de parler des choses intructifs xxxxx parle de karim et son groupe dexxxx parle de ibk et son ami tomi parle de boubeye et le vehicul de 60 millions kil vient dacheter parle de toxxxx e sa peut nous interesser aussi xxxxx que vous etes. Pour quelqun qui veut la paix est kil va se mettre a citer des noms au hazar juste par plaisir de salir leur nom. Laisser la justice travailler et occupe toi de ton xxxx et corompue. Vas chercher du renseignement tangible a kidal, gao etc, parle nous du dialogue inclusif, du code de la famille, de l’accord de ouaga de la prevention contre lebola de reabilitation des victimes du marche rose xxxxxx

  4. Ils font de la diversion.
    Le journal le Monde éclabousse Ibk, il aurait bénéficier des financements du parrain des parrains de Libreville.
    Mr Tomi aurait financé la campagne du président IBK.
    L homme qui respecte la parole donnée serait dans le viseur des enquêteurs de l hexagone.

  5. Est-ce que le but vise’ ici, est de nous faire oublier l’article du Monde sur IBK?

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