Afin de mettre les hommes de médias au même niveau d’information sur les causes, dégâts, et victimes liés aux inondations, le directeur général de la protection civile, le colonel Seydou Dioumbia, accompagné du chef de la cellule de communication du ministère de la sécurité et de la protection civile, Sangho, des partenaires de la Minusma et autres, était face à la presse le jeudi 28 juillet à la direction générale de la protection civile sise à l’ACI 2000. L’objectif de ce point de presse a déclaré le colonel Seydou Dioumbia, s’inscrivait dans la dynamique des activités d’information et communication initié par le département de la sécurité et la protection civile.
Il a souligné que c’est aussi parler des objectifs et missions, qui consistent à l’élaboration des politiques, participer au plan de secours et protection civile, l’assistance humanitaire. Le colonel Seydou Dioumbia a indiqué que la direction œuvre dans la gestion des inondations, à travers un tableau récapitulatif de la situation des inondations.
Il a été démontré que du 12 au 27 juillet 2016, les causes des inondations dans ces localités de Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao et le district de Bamako, ont été entre autres : absence, insuffisance et sous dimensionnement de caniveaux ; occupation des services et des lits des cours d’eau ; utilisation des systèmes de drainage des eaux comme lieux de dépôts des ordures (incivisme et ignorance des populations), fortes précipitations. Par rapport aux victimes et dégâts causés, Sikasso enregistre le nombre le plus élevé, avec05 morts sur un total de 13 morts, 869 maisons écroulées, 4217 personnes sinistrées, en matière de dégâts et pertes en matériels. Il été dénombré les latrines, champs, céréales, engrais, routes.
Pour le bilan de Sikasso, les causes ont été absence, insuffisance et sous dimensionnement des caniveaux. Il a été également dénombré au total sur l’ensemble de ces localités citées: 9135 personnes sinistrées, 1459 maisons écroulées, 850 ménages touchés, 2 blessés, un disparu et d’autres dégâts et pertes en matériels (latrines, routes, champs, céréales, engrais, pirogues, animaux).
Sur les actions menées, le directeur général de la protection civile, le colonel Seydou Dioumbia, a expliqué aux hommes de médias qu’avant les inondations, « nous avons menés des actions de sensibilisation à travers des sketches, 320 diffusions radiophoniques et télévisuels, la mise en place des dispositifs sécuritaires et une cellule de veille avec un numéro vert 80 00 11 11, le renforcement et équipement des unités en Kits.
Le directeur général a salué avec enthousiasme la réception d’un camion flambant neuf, des motopompes, motos cross et scooteur, 10 ambulances, une donation du département de la sécurité et de la protection civile, s’est félicité de l’appui et l’accompagnement des partenaires comme l’Unicef, Oxfam, Pam.
Au regard des défis à relever, le directeur général fonde l’espoir sur la loi de programmation et lance un appel aux partenaires pour une solidarité plus agissante. Car, dit, les catastrophes n’attendent pas. Ainsi pour garantir la résilience face aux catastrophes, il faut la conjugaison de tous les efforts, a-t-il conclu.
Alassane Cissé