Ils sont tous deux militaires, bérets verts et putschistes. L’un est nigérien et l’autre malien. Même si les raisons qui ont motivé leur coup de force ne sont pas identiques, ces deux hommes partagent plusieurs points communs. Notamment, leur capacité d’écoute, leur jeunesse ainsi que leur parcours.
Salou Djibo est sorti de l’ombre à la faveur du putsch militaire du 18 février 2010 qui a renversé Mamadou Tandja.
Inconnu du grand public, ce chef d’escadron, spécialiste de l’artillerie, a commandé plusieurs unités au Niger. Et a suivi plusieurs formations à l’étranger.
Né le 15 avril 1965 à Namaro, un village situé à 50 kilomètres de Niamey, cet ancien élève officier de Bouaké, en Côte d’Ivoire a dirigé plusieurs unités. Avant d’être affecté au centre d’instruction d’Agadez. Ensuite, il dirigea le 121ème CCA, la 5ème compagnie de commandement d’appui et de sécurité.
Et c’est avec cette unité de combat, qu’il a mené l’assaut contre le palais, pour renverser Tandja.
Ils ont renversé le Président, qui s’était auto-octroyé un bonus de trois ans, à la fin de son mandat constitutionnel, pour, dit-il, parachever les nombreux chantiers qu’il avait ouverts.
Après avoir révisé la constitution par referendum, et proclamé la 6ème République, Mamadou Tandja s’était maintenu au pouvoir malgré l’opposition de la population. Il est renversé par Salou Djibo et ses hommes. Et le Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie (CSRD) a été créé, et présidé par lui-même.
Alors que le Président Tandja ait été arrêté et placé en détention, les militaires se sont attelés à l’organisation des élections : le referendum, pour la 7ème République, les élections municipales, législatives, présidentielles, pour la remise du pouvoir aux civils. Et le retour à l’ordre constitutionnel.
Dans les premières heures qui ont suivi le coup d’Etat, les militaires ont promis d’organiser les élections, restaurer la démocratie et retourner dans les casernes.
Une promesse tenue par Salou Djibo et ses compagnons. Cela s’est d’ailleurs concrétisé avec l’investiture du président Issoufou Mahamadou, en avril dernier.
Au Mali, c’est dans la nuit du 21 au 22 mars derniers que les militaires ont mis fin aux fonctions du président ATT.
Agé d’une quarantaine d’années et natif de Ségou, le tombeur d’ATT est un pur produit du prytanée militaire de Kati.
Il a suivi plusieurs formations aux Etats-Unis, professeur d’anglais au Prytanée militaire de Kati et instructeur à l’Ecole Militaire Inter-arme de Koulikoro (EMIA).
Les militaires, avec à leur tête, le Capitaine Amadou Haya Sanogo, ont annoncé avoir renversé le président ATT pour « son incapacité à gérer la situation au nord ».
Le capitaine Sanogo est sorti de l’ombre grâce à ce putsch qui l’a installé comme chef de la junte. Il est Président du Comité National pour le Redressement de la Démocratie et la Restauration de l’Etat (CNRDRE).
Ce qui caractérise ces deux officiers, c’est leur capacité d’écoute. Car, au Niger comme au Mali, ces deux putschistes se sont toujours montrés ouverts, très ouverts.
« Je n’ai jamais vu un putschiste aussi ouvert que Salou Djibo », déclarait un homme politique nigérien pendant la transition.
Le Président du CSRD, a invité toutes les forces vives de la nation à une concertation autour de la transition. Toute chose qui s’est traduite par la mise en place d’un gouvernement de transition dans lequel étaient représentées toutes les sensibilités.
Le président du CNRDRE, le Capitaine Amadou Haya Sanogo, quant à lui, il a ouvert ses portes à tous. Il reçoit à longueur de journée. Et écoute toutes les propositions pour une sortie de crise. Il a même invité les forces vives de la nation à une convention nationale de sortie de crise. Même si cette convention n’a pas été tenue, il s’agit d’une proposition allant dans le sens d’un retour à une vie constitutionnelle normale.
« Le Président du CNRDRE est un homme très ouvert et très simple. C’est naturel chez lui, car bien avant le putsch, c’est comme ça qu’il était. C’est pourquoi il jouit de la sympathie de ses frères d’armes », nous indique un de ses promotionnaires.
Reste maintenant à savoir s’il ira jusqu’au bout. Comme Salou Djibo, son frère d’armes du Niger.
Dieudonné Diama
Ce n’est pas le diplôme qu’on reçoit à l’école mais plutôt la volonté, l’honnêteté et le courage qui font un leader et Sanogo vient de montrer qu’il avait la capacité nécessaire par comparaison à ce qui était à la tête de l’état. ATT était général 4 étoiles avec toutes les académies militaires dans sa poche. Alpha Konaré avait un doctorat de même que Dionkiss. Voilà ce qu’ils ont fait du Mali. Alors arrêter de confondre les choses. Il est évident qu’il n’y est pas de comparaison entre Sanogo et ATT parce que le premier bat le second de très loin sur tous les plans. Sanogo est patriote et honnête pendant qu’ATT est malhonnête, incompétent et par-dessus tout il est un traitre pour avoir vendu et le pays et l’armée qui devait défendre l’intégrité territoriale. Il ne faut pas faire de « diversion ». Même avec le cerveau de Jelly fish le problème du Mali est très clair. Ce n’était pas les militaires qui sont venus le 22 mars mais ATT et toute la classe politique qui avait dirigé le pays pendant les dix dernières années. Alors comment l’arbre peut cacher toute la foret. Réveillez-vous au lieu de continuer à faire des commentaires bidon.
Les chretiens nous avaient habitue a dire la verite, n’est ce plus le cas. Aucune comparaison entre ces deux: a commencer par la capacite d’ecoute, le niveau d’instructions. Sanogo n’a jamais ete un pur produit du Prytanee puisqu’il n’a pas termine cette ecole, au contraire de Salou Djibo qui est St Cyrien, en France.
Saliou n’aurait jamais fait un coup pendant une rebellion et n’aurait jamais pu s’eterniser a Niamey si des rebelles attaquaient le pays.
QUELLE CENSURE SUR MALIWEB où il faut créer tous les jours un PSEUDO pour intervenir / on savait depuis longtemps qu’ils ne publient que ce qui les arrange HEUREUSEMENT qu’il n’y à que 0,05% pour cent de MALIENS qui ont Maliweb…
AMION -etc… SADI = Secte d’Aigris Dévoués d’Intrépides d’Impatients…. On ne veut pas d’héritage dynastique, du syndicalisme à la création de parti, de fils en père etc…Prenez le pouvoir à la place du CNDRE directement c’est mieux au lieu de crier, de créer des club, des amicales partout. J’espère qu’on va rectifier le TIR pendant ce temps et INTERDIRE tous les partis NON PRÉSENTS de “AGUELHOC TESSALIT à DIBOLY KAYES” CES MICRO PARTIS DE QUARTIER qui pullulent et qui polluent les DÉBATS. On doit bannir les transhumances nomades de tout élu par un suffrage pendant un MANDAT…pendant que SANOGO va nous perdre notre temps après les 40 jours , les BUSINESS MAN trafiquants Touareg se solidifient, minent le terrain et s’implantent durablement…ON EST PARTI POUR UNE SOMALIE BIS si d’ici quelques mois on ne commence pas la reconquête du NORD (justificatifs du coup d’État) ALI NOUHOUN DIALLO A TOUT DIT ET ÉCRIT que tout le monde s’en INSPIRE et on gagnera du temps.
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