En détention depuis 2013, plusieurs militaires, ex – putschistes, ont pris la poudre d’escampette. C’était dans la nuit du vendredi au samedi, aux environs de 3 heures du matin. Après avoir enlevé un Pick-up de la légion de gendarmerie du camp I, selon les témoignages, ils auraient ensuite braqué un motocycliste (sur Jakarta) et le véhicule d’un gendarme du nom de Mallé, ils se fondirent dans la nature. Mais, c’est ce véhicule qui les lâcha. Comment ? En fait, qui sont -ils exactement ?
Ils seraient plus d’une dizaine d’éléments en fuite. Des confrères de la place parlent d’au moins neuf fugitifs. D’autres ont fait allusion à un groupe de commandos parachutistes, proches du lieutenant Mohamed Ouattara, eux aussi détenus depuis 2014 dans l’attente de leur procès arrêtés sans que l’on sache officiellement ce qui leur était reproché. Nos sources sont formelles. Les commandos parachutistes détenus ne font pas partie des fuyards. D’ailleurs, leur présumé chef (Mohamed Ouattara) a été déporté, il y a des mois, à Markala où il se trouve présentement. Alors, que s’est-il réellement passé cette nuit – là ?
Peu de précisions circulent sur la manière avec laquelle ils ont pu s’échapper. Nos sources indiquent que certains fugitifs s’en étaient pris à un motocycliste, dépouillé de sa Djakarta. D’autres avaient déjà enlevé un véhicule de la légion de la Gendarmerie, un Pick – up. Sur le chemin, c’est un autre véhicule qui est braqué. Il appartient à un gendarme du nom de Mallé. Ce véhicule, électronique, lâcha par la suite les fuyards. L’un d’eux a d’ailleurs été ainsi rattrapé par les forces de sécurité, lancées à leurs trousses. Les neuf (9) militaires prévenus en fuite identifiés jusque – là sont les suivants : Capitaine Mamadou Alassane Maïga, capitaine Yacouba Kodio, l’Elève – Inspecteur Souleymane Tounkara, Sergent – chef Therry Diarra, Caporal Sékouba Traoré, Soldats de1ère classe Ibrahim Diarra et Manzo Tiénou, Soldat de 2ème classe Nouhoum Dibo. Le seul civil du lot s’appelle Boubacar Touré. Des informations révèlent que les fuyards se sont évanouis dans la nature avec d’importantes quantités d’armes, de grenades et de munitions. Leurs gardiens, soupçonnés de complicité, seraient déjà soumis à des interrogatoires. Tout compte fait, le changement opéré à la tête du département de la Sécurité n’augure rien de bon. En tout cas, ça commence mal !
B. KONÉ
ils les ont laissé partir…
arrêtez, cher journaliste de dire de n’importe quoi.
allez vérifier l’information réelle au camp I car aucun élément du CNRDRE autrement dit aucun proche du Général Amadou Haya SANOGO ne fait parti des évadés.
il s’agit des militaires présumés accusés dans une tentative de coup d’Etat.
le nom des complices a la television malienne comme cela les autres qui pense a d’autre forfait vont refléchir a deux fois
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